partie du littoral. Rien à l’intérieur, ni dans les boistaillis, ni sur les bords du lagon. La grande entaille, quis’était creusée pendant la tempête aux environs du capMichel, s’était entièrement refermée pendant l’hiver, etaucune autre fissure ne se manifestait à la surface dusol.
Pendant ces excursions, on aperçut des bandes deloups qui parcouraient à grand train les diversesportions de l’île. De toute la faune, ces farouchescarnassiers étaient les seuls que le sentiment d’undanger commun n’eût pas familiarisés.
On revit plusieurs fois le sauveur de Kalumah. Cedigne ours se promenait mélancoliquement sur lesplaines désertes, et s’arrêtait quand les explorateursvenaient à passer. Quelquefois même, il les suivaitjusqu’au fort, sachant bien qu’il n’avait rien à craindrede ces braves gens qui ne pouvaient lui en vouloir.
Le 20 avril, le lieutenant Hobson constata que l’îleerrante n’avait point suspendu son mouvement dedérive vers le sud. Ce qui restait de la banquise, c’est-à-dire les icebergs de sa partie sud, la suivaient dans sondéplacement, mais les points de repère manquaient, eton ne pouvait reconnaître ces changements de positionque par les observations astronomiques.
Jasper Hobson fit alors faire plusieurs sondages enquelques endroits du sol, notamment au pied du cap
604