XXII
Les quatre jours qui suivent
La nuit fut calme. Le lieutenant Hobson se leva, et,décidé à ordonner l’embarquement de la petite coloniepour le jour même, il se dirigea vers le lagon.
La brume était encore épaisse. Mais au-dessus de cebrouillard, on sentait déjà les rayons du soleil. Le cielavait été nettoyé par l’orage de la veille, et la journéepromettait d’être chaude.
Lorsque Jasper Hobson arriva sur les bords dulagon, il ne put en distinguer la surface, qui était encorecachée par de grosses volutes de brumes.
À ce moment, Mrs. Paulina Barnett, Madge etquelques autres venaient le rejoindre sur le rivage.
La brume commençait alors à se lever. Elle reculaitvers le fond du lagon et en découvrait peu à peu lasurface. Cependant, le radeau n’apparaissait pas encore.
Enfin, un coup de brise enleva tout le brouillard...
Il n’y avait pas de radeau ! Il n’y avait plus de lac.
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