analyse coût-bénéfice Processus de prise de décision par lequel une personne décide si le bénéfice tiré de quelque chose justifie son coût d’acquisition ou de mise en œuvre.
altruisme Désir de faire du bien aux autres sans attente de gains personnels. Ce concept, en contradiction avec l’idée communément répandue qui consiste à croire que tout ce qui intéresse les êtres humains c’est d’augmenter leurs propres revenus, se concilie difficilement avec la plupart des théories économiques classiques.
aversion au risque Refus de prendre des risques. L’aversion au risque chez une personne la conduit à investir son argent dans des valeurs sûres au faible retour sur investissement (par exemple, un compte d’épargne ou des bons du trésor) au lieu de s’exposer aux caprices du marché financier. Celui qui a moins peur du risque préfère investir dans des actions, qui offrent un grand potentiel de gains mais aussi des possibilités de pertes plus importantes.
cadrage Façon dont une personne perçoit le monde et manière dont sa vision influence ses prises de décision, économiques ou autres. Le cadrage peut être déterminé par l’éducation parentale et scolaire, l’environnement social ainsi que la personnalité du sujet. Il peut être manipulé par les politiciens, les publicistes ou autres personnes désirant influer sur les résultats.
économie comportementale Approche qui tient compte des facteurs sociaux et émotionnels dans le processus de prise de décision. Alors que les modèles précédents avaient délibérément rejeté la psychologie pour s’établir comme science pure, l’économie comportementale cherche à montrer que le choix est influencé par le cadrage, l’intuition et la pression des pairs. La conclusion importante est que la prise de décision n’est pas nécessairement un processus rationnel comme on le croit généralement.
exubérance irrationnelle Expression utilisée par Alan Greenspan, le dernier président de la Réserve fédérale des États-Unis, pour décrire l’expansion des marchés financiers des années 1990. Il suggérait que le marché était surévalué et risquait de retomber brutalement dans la réalité – prédiction qui s’est révélée exacte quelques années plus tard. Cette expression est de Robert Shiller, qui l’a utilisée comme titre de son ouvrage publié en 2000.
lobbyiste Personne employée pour persuader le gouvernement d’adopter une politique bénéficiant aux intérêts spécifiques d’une association ou d’une société particulière. Le terme vient sans doute de la tradition consistant à aborder les parlementaires pendant qu’ils sont dans les halls (ou « lobbies ») du Parlement de Londres avant et après les débats.
monopole Domination d’un marché par une entreprise à l’exclusion de toutes les autres.
subprime Littéralement, sous (« sub») le meilleur (« prime» en anglais). Le terme s’applique aux prêts comportant un risque très élevé de défaut de paiement. Il existe plusieurs raisons qui amènent à classer un prêt dans les « subprimes ». Les emprunteurs peuvent avoir une faible capacité de remboursement et/ou un historique de mauvais payeurs. Le prêt lui-même peut représenter une proportion du capital plus élevée que la normale recommandée (par exemple, hypothèques de 110 %). L’emprunteur peut ne pas avoir fourni tous les justificatifs habituels (par exemple, un bulletin de salaire).
utilité Mesure de ce que gagne une personne à poursuivre une certaine action. En économie, cela se réfère surtout à la consommation de biens et de services. L’économie classique affirme que le particulier est uniquement motivé par ce qui optimise l’utilité, bien que des théories ultérieures aient tenté de créer un modèle plus harmonieux.