Remerciements

Nombreuses sont les personnes à qui je souhaite exprimer ma gratitude pour m'avoir prodigué aide et conseils pendant la préparation de ce livre, mais je ne peux pas ne pas commencer par Teresa Cremisi, qui est à l'origine de ce projet des Derniers Libertins et qui, avec Alice d'Andigné, a généreusement facilité mes recherches. Le talent, à la fois souple et précis, de ma traductrice Dominique Vittoz marque la version française de mon texte ; quant au suivi éditorial, il a été mené de bout en bout avec compétence et efficacité par Anavril Wollman.

Comme pour tous mes autres livres, j'ai eu le privilège de compter pour premier lecteur Giuseppe Galasso et discuter avec lui des différentes questions historiographiques. Je voudrais lui dire ici combien ses encouragements m'ont été précieux. Un immense merci va aussi à Barbara Piqué pour ses nombreux conseils, à Francesco Scaglione qui a consulté pour moi tant de textes à la Bibliothèque nationale de Paris, à Pietro Corsi pour qui les dictionnaires biographiques n'ont pas de secrets, à Gigliola Fragnito et Francesco Bissoli pour leurs suggestions. Et, en reconnaissant ma dette à l'égard de Sue Carrell pour ses commentaires lumineux sur Mme de Sabran et le chevalier de Boufflers, je voudrais dire à Anka Begley Muhlstein que l'autographe de Boufflers qu'elle m'a offert a été mon talisman.

J'ai une pensée émue pour Roland Mortier et Raymond Trousson, maîtres et très chers amis, qui nous ont hélas quittés. Ma gratitude est très grande aussi pour mes amis français : pour Gabriel de Broglie dont le Ségur sans cérémonie 1757-1805, ou la Gaieté libertine a été une lecture particulièrement éclairante, tout comme l'ont été nos conversations ; pour Geneviève Haroche-Bouzinac toujours prête à partager son savoir avec une rare générosité ; pour Claude Arnaud qui, jugeant neuves mes pages sur Vaudreuil et Chamfort – sujets sur lesquels il m'avait si magistralement précédée –, m'a redonné confiance en mon travail quand j'en avais le plus besoin ; pour Emmanuel de Waresquiel qui sait tout de l'insaisissable Talleyrand. Et un merci spécial au marquis Charles-André de Brissac, à la comtesse François de Monteynard et à Yves Guéna pour leur grande gentillesse.

Je voudrais aussi exprimer ma reconnaissance à mes amis de Pologne : Jean Caillot, Jadwiga Czartoryska, Adam Zamoyski, Piotr Ugniewski, Piotr Kłoczowski, Piotr Salwa, qui m'ont aidée à saisir les nombreuses facettes de la personnalité d'Izabela Czartoryska, et à Joanna Borysiak de la Bibliothèque nationale de Varsovie et Janusz Nowak, chef du département des manuscrits de la Bibliothèque Czartoryski de Cracovie, qui m'ont donné accès aux manuscrits de la princesse. Et je ne saurais passer sous silence l'émotion qui m'a saisie quand Serena Vitale m'a appris qu'en 1919, en pleine révolution, Marina Tsvetaïeva avait consacré une pièce de théâtre au duc de Lauzun.

Trois des personnages de mon livre étant de grands collectionneurs d'art, j'ai bénéficié avec bonheur des conseils et de l'aide de Joseph Baillio, Xavier Salmon, Sylvain Bellenger, Christophe Leribault, Christian Michel, Jean-Pierre Biron, Serena Gavazzi, Anna Ottani Cavina. Qu'ils reçoivent l'expression de ma sincère reconnaissance, de même que Laure Depretto, qui a mené pour moi une première exploration dans les archives parisiennes, Elena Gretchanaïa, qui m'a rapporté des informations précieuses des archives russes, William Stingone et Lee Spilberg du Département des manuscrits et archives de la New York Public Library, Melinda Caron, Anne-Sophie Durozoy, conservatrice du Fonds manuscrits anciens de la Bibliothèque universitaire de Poitiers, Élisabeth Verry, directrice des Archives départementales de Maine-et-Loire, Ali Larbi des Archives nationales françaises.

Je n'ai pas besoin de rappeler à mon mari, Benoît d'Aboville, combien je lui suis redevable.

Enfin, concernant l'édition italienne, je suis heureuse de pouvoir remercier une fois de plus Roberto Calasso, mon éditeur de toujours, qui a accueilli cet ouvrage dans la « Collana dei casi » d'Adelphi, Ena Marchi, qui s'est battue avec détermination pour donner une forme plus narrative à mes libertins, et Pia Cigala Fulgosi, qui a supervisé l'appareil de notes avec la compétence qui lui est habituelle.