Nom latin : Viscum album
Famille : Viscacées
Le gui, par la forme et la couleur de ses fleurs et de ses baies, évoque la fertilité. De cette croyance sont restées les traditions de s’embrasser sous le gui ou bien de s’en offrir, surtout au moment du solstice d’hiver. Ces gestes sont symboles de chance et de fertilité au sens large du terme.
Dans la tradition celtique
La présence du gui sur les chênes est extrêmement rare, voilà pourquoi les druides lui accordaient tant de valeur. De par sa couleur toujours verte, il était symbole d’immortalité.
Le gui était également un puissant symbole de protection contre la foudre, les maladies et toutes les influences négatives. En porter sur soi ou bien en mettre sous son lit permettait de bénéficier de son influence protectrice.
On l’appelait le « guérit-tout » car on croyait en son pouvoir de guérison pour beaucoup de maladies. Depuis, Rudolf Steiner a conseillé le gui en traitement du cancer et les recherches actuelles viennent confirmer qu’il contient des principes actifs anticancéreux.
Très associé aux pouvoirs de la Lune, le gui a probablement été utilisé à des fins magiques, dans des breuvages dont seuls les druides avaient le secret, pour en annuler la toxicité.
On utilisait le gui pour soigner l’épilepsie, les crampes et l’hystérie.
Potins du gui
Le gui n’est pas totalement dépendant de l’arbre qui l’héberge. Il se nourrit de sa sève mais produit lui-même sa propre chlorophylle.
Beaucoup d’oiseaux raffolent des baies du gui et participent ainsi à la dissémination de ses graines en les emportant loin de leur lieu d’origine.
Autrefois, les baies du gui servaient à fabriquer de la glu.
Précautions à prendre
Les baies sont toxiques.
Description
Le gui est un sous-arbrisseau qui, à maturité, forme de grosses boules vertes ou jaunes dans les arbres. Le gui n’a pas de racines, il s’installe dans les arbres (sur des feuillus la plupart du temps, pommiers, peupliers, aubépines…), à l’aide d’un suçoir qui s’enfonce jusqu’au bois, et se ramifie jusqu’à former une boule globuleuse bien visible, qui peut vivre jusqu’à 35 ans et mesurer jusqu’à 1,50 m de diamètre.
Le gui reste toujours vert. Les feuilles sont petites, vert jaunâtre, coriaces, disposées par paires opposées à l’extrémité des rameaux. Elles ont la particularité d’avoir 5 nervures parallèles. La floraison a lieu au début du printemps. Les fleurs sont discrètes, jaunâtres et regroupées en petites inflorescences sur les nœuds des tiges. Les tiges sont rondes, vertes et cassantes. Les fruits mûrissent au bout de deux années. Ce sont de petites baies charnues, blanches, à la pulpe translucide, visqueuses et collantes.
Loi des signatures
Le gui s’implante dans les arbres et y installe une sorte de suçoir sous leur écorce pour se nourrir de leur substance nutritive. Cette façon de faire a inspiré Rudolf Steiner, qui en a déduit que le gui pouvait aspirer les substances nutritives des cellules cancéreuses. Depuis, cette capacité anticancéreuse du gui a été prouvée. Ainsi est née la viscumthérapie et le médicament Iscador ®, produit issu du gui, qui est utilisé en thérapie contre le cancer.
Propriétés médicinales
Étant donné le nombre important de contre-indications et d’effets non désirés que peut entraîner le gui, il est fortement déconseillé de le consommer sans avis ou suivi médical.