Note liminaire
Au XIIIe siècle, des chroniqueurs, suivant l’usage qui, à la même époque, transforma Mathilde en « Mahaut », rebaptisèrent « Brunehaut » une souveraine d’Austrasie du tournant des VIe et VIIe siècles.
Cette forme francisée médiévale prévaut encore souvent aujourd’hui, au détriment de Brunehilde, forme adoucie de « Brougniakhildis », prénom signifiant « Déesse cuirassée ». Au vrai, il serait loisible d’opter pour d’autres variantes : Brunehilda, Brunechilda, Brunechildis, Brunigildis, Brunegilda, ou pour une forme romanisée, Bruna…
L’auteur a néanmoins choisi de s’en tenir à Brunehilde, ce prénom d’héroïne wagnérienne ne seyant pas si mal au personnage.