Le texte que l’on va lire est celui du dernier cours de Raymond Aron au Collège de France, prononcé le 4 avril 1978. L’enregistrement ayant été perdu, il a été édité, à partir d’une dactylographie extrêmement fautive, par Giulio de Ligio et Pierre Manent, qui ont dû faire des choix « selon l’esprit ». Tel qu’il est, il donne une idée fidèle de la perspective politique de Raymond Aron au soir de sa carrière universitaire.