Et comme le fœtus se forme dans l’animal, comme mille autres merveilles de la nature sont produites par un certain instinct que Dieu y a mis, c’est-à-dire en vertu de la préformation divine (…) il est aisé de juger de même que l’âme est un automate spirituel, encor plus admirable ; et que c’est par la préformation divine qu’elle produit ces belles idées, où nostre volonté n’a point de part, et où nostre art ne sauroit atteindre.

LEIBNIZ, Théodicée, III, § 403