REMERCIEMENTS

Ma mère vient de m’appeler :

« Dis-moi, je pensais à un truc…

– Oui…

– C’est au sujet de ton livre.

– Oui ?

– S’il te plaît, ne tartine pas cinq pages de remerciements. Ça devient insupportable, ces effusions à rallonge. À les lire, on a l’impression que l’auteur a empêché une guerre plutôt qu’écrit un truc que personne ne lira. »

J’ai décidé d’ignorer qu’elle insinuait que personne n’allait lire ce livre.

« Donc, tu ne veux pas que je te remercie ?

– Non, parce que sinon il te faudrait aussi remercier tes sœurs, tes amis, tes tantes, tes oncles, et ça s’arrête où ? À ce train-là, tu finis par remercier le chien.

– Nous n’avons pas de chien.

– Tu vois ce que je veux dire, Marianne.

– Alors je devrais dire quoi, selon toi ?

– Dis juste que tu remercies tes amis et ta famille, et c’est tout. Sans citer personne. »

D’accord. Donc : je remercie mes amis et ma famille, je ne cite personne mais j’espère que vous savez qui vous êtes. Merci de m’avoir supportée. Ce livre n’existerait pas sans vous.

Merci également à tous les formidables lecteurs qui m’ont encouragée alors que je racontais cette expérience sur mon blog, et tous ces inconnus avec lesquels j’ai eu les conversations parfaites au moment parfait. Merci à tous ceux et celles qui m’ont aidée à transformer mon histoire en témoignage.

Merci également au chien.

Mais, tout particulièrement, un très, très grand merci à ma mère.