image5e mois

Côté bébé

1 • Une fille ou un garçon ?

Si vous le souhaitez et que vous en faites la demande, il vous est possible de connaître le sexe de votre bébé de façon à peu près fiable à ce terme, au cours de l’échographie. L’erreur la plus fréquente est l’erreur du garçon pris pour une fille. Le contraire est plus rare.

2 • Le portage en écharpe : vous pouvez commencer à y penser

Si vous êtes tentée par le portage de votre bébé dans une écharpe, vous pouvez dès à présent vous y préparer. En effet, lorsque votre bébé sera là, il sera un peu tard pour apprendre l’art de nouer l’écharpe de portage. Et, en fin de grossesse, votre ventre sera beaucoup trop arrondi pour vous livrer à cet exercice.

Munissez-vous d’un doudou ou d’une poupée de la taille d’un nouveau-né, et testez le portage ! Si la longueur de l’écharpe vous rebute, sachez qu’il existe des écharpes faciles à enfiler, sans nœud à réaliser, qui sont généralement appréciées des papas. Elles sont assez peu coûteuses, mais au bout de trois ou quatre mois, vous devrez changer de taille pour vous adapter à la croissance de votre enfant. Les écharpes à nœud s’adaptent à l’enfant jusqu’à 2 ans, et respectent votre dos ainsi que celui de votre bébé.

Porter votre bébé dans une écharpe est particulièrement rassurant pour lui et peut l’être aussi pour vous, car les pleurs, les coliques et les angoisses sont apaisés, et vous pourrez vaquer en toute liberté à vos occupations quotidiennes et ménagères : étendre le linge, vider le lave-vaisselle…

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« PEUR DE FAIRE L’AMOUR »

VALÉRIE, 36 ANS

Au 5e mois de grossesse, j’ai subitement eu peur de faire l’amour : comme je sentais vraiment mon bébé bouger en moi, je me disais qu’il souffrait peut-être lors des rapports. J’ai mis du temps à oser en parler, mais quand je m’en suis finalement ouverte à la sage-femme qui me suivait, elle a ri et m’a dit qu’il n’y avait rien de plus normal comme sentiment : cela montrait que je serais une bonne mère, soucieuse de mon petit ! Elle m’a aussi dit que la seule chose que mon bébé risquait d’éprouver, c’était le bien-être de sa maman lors de l’orgasme. Cela m’a rassurée, et le papa aussi !

Pour le tout-petit : le croisé enveloppé

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1 Positionnez le milieu de l’écharpe sur votre poitrine.

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2 Croisez les deux pans de l’écharpe dans votre dos.

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3 Glissez bébé dans la poche.

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4 Tirez sur les pans du tissu laissé sur vos épaules afin de bien serrer l’écharpe.

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5 Passez les deux pans de l’écharpe sous les fesses de bébé.

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6 Nouez l’écharpe dans votre dos.

ASTUCE POUR INSTALLER VOTRE BÉBÉ

Placez votre bébé très haut sur votre épaule avant de le glisser dans l’écharpe.

Habituez-vous à ce geste avec un doudou ou une poupée ! Lorsque votre bébé naîtra, vous serez plus sûre de vous !

Pour bébé plus grand : le double croisé

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1 Placez le milieu de l’écharpe dans votre dos.

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2 Passez les deux pans sur le devant et croisez-les sur votre poitrine.

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3 Croisez de la même façon derrière.

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4 Nouez le reste de l’écharpe devant ou derrière selon votre corpulence.

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5 Glissez bébé sur la croix et étalez le tissu de façon à ce que son dos soit maintenu.

Pour celles que les nœuds rebutent : l’écharpe sans nœud

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1 Passez le premier bandeau en bandoulière sur l’une de vos épaules.

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2 Faites de même avec le second bandeau, sur l’autre épaule.

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3 Installez bébé sur la croix en glissant tour à tour une jambe après l’autre.

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4 Étalez le tissu de façon à ce que son dos soit maintenu.

Côté maman

1 • Fille ou garçon : le choix de savoir

Au cours de l’échographie de ce mois, vous pouvez savoir si votre bébé est une fille ou un garçon. Vous avez déjà probablement projeté de nombreuses attentes sur cet enfant à naître et, en fonction de votre histoire personnelle, vous êtes plutôt sensible à tel ou tel sexe, ou peut-être n’avez-vous aucune envie particulière…

Si vous vous interrogez sur le fait de savoir ou de ne pas savoir, posez-vous avant tout la question : y a-t-il un risque pour que je sois déçue lors de la naissance ? Si la réponse est oui, posez la question à votre échographiste.

Selon vos désirs, l’échographie peut être vécue de façon heureuse ou douloureuse : si vous avez déjà deux filles, vous vous attendez certainement à avoir un petit garçon… Vous serez alors peut-être déçue s’il s’agit d’une troisième fille ! Quoi qu’il en soit, dites-vous que vous avez encore quatre bons mois pour vous faire à l’idée et préparer la venue de votre petit ou de votre petite dans les meilleures conditions.

Si vous n’êtes pas d’accord avec votre compagnon (l’un voulant savoir, l’autre pas), pensez avant tout à l’intérêt de votre bébé :

– si votre déception à la naissance risque de compromettre vos premiers pas dans la maternité, il vaut mieux que vous ayez le temps de vous préparer ;

– si le fait de savoir procure au père le sentiment de mieux « partager la grossesse », c’est une façon pour lui de se préparer à devenir père, et donc à mieux accueillir votre enfant.

Lorsque j’ai attendu mon troisième enfant, je m’imaginais avoir un troisième garçon. Comme j’en ai déjà deux, d’une part, je ne voulais pas être déçue, d’autre part, je ne pensais pas « savoir faire des filles ». Je ne voulais pas savoir le sexe du bébé, me disant que si par le plus miraculeux des hasards, c’était une fille, je serais comblée… Mon mari voulait savoir : il en a donc fait la demande à l’échographiste, alors que je me rhabillais. Tout au long de la grossesse, il a fait des allusions sur le fait qu’il s’agissait d’un troisième garçon. J’étais furieuse car il me « gâchait la surprise ».

Le jour de l’accouchement, lorsque mon bébé est sorti et que la sage-femme m’a annoncé qu’il s’agissait d’une fille, j’ai pleuré ! Parce que c’était une fille et parce que mon mari avait eu la si délicate attention d’augmenter l’effet de surprise.

2 • La préparation à l’accouchement : c’est le bon moment pour s’inscrire

Est-ce vraiment utile ?

À l’heure d’Internet (de l’accès facile et libre à l’information) et d’une généralisation de la pratique de la péridurale (permettant d’accoucher sans douleur), beaucoup de jeunes femmes ne voient pas l’utilité d’une préparation à la naissance. Et pourtant !

Si l’ordinateur relie tout le monde, il est aussi la preuve d’un isolement et d’un besoin de communiquer. Beaucoup de jeunes couples sont isolés géographiquement, socialement, culturellement ou affectivement de leur famille. Les futurs grands-parents, souvent jeunes, dynamiques et dans la vie active, n’ont pas forcément la possibilité d’aider leurs enfants dans cette nouvelle étape de la vie. Les repères ne sont plus évidents et, face à cet inconnu qu’est de donner la vie, un anesthésiant ne résout pas tout…

Les préparations aident le jeune couple à devenir parents. Loin d’être de simples démarches visant uniquement l’accouchement, ces préparations, au travers de réflexions, de réponses, de conseils, permettent aux futurs parents d’acquérir une autonomie face à la venue de ce petit être pour lequel ils veulent le meilleur, à commencer par être les meilleurs parents possibles.

Les préparations à l’accouchement répondent à une multitude de questions et sont agrémentées de quelques exercices de confort pour la grossesse. Elles vous permettent de :

– connaître votre corps afin de mieux accompagner votre enfant à naître ;

– soulager les petits maux de la grossesse ;

– mieux gérer la douleur des différentes étapes de l’enfantement ;

– savoir vous détendre pour ne pas opposer de résistance à la venue de votre bébé ;

– accompagner la contraction (envisagée comme une énergie plutôt que comme une ennemie) en la visualisant ;

– découvrir les liens qui existent entre votre enfant à naître, vous et le papa ;

– envisager son accueil, comment l’allaiter puis le nourrir et en prendre soin ;

– envisager le retour à la maison et le retour à la vie de couple devenue vie de famille ;

– découvrir les contraceptions possibles après la naissance.

À qui s’adresser ?

La préparation dépend beaucoup de l’intervenant. Depuis quelques années, on voit fleurir une grande variété de préparations pas toujours forcément adaptées à vos besoins. Il est donc judicieux de rechercher la personne qui vous convient le mieux pour réaliser votre préparation.

En premier lieu, il convient de s’adresser à des personnels de santé habilités. La plupart du temps, la préparation est réalisée par des sages-femmes libérales ou salariées dont c’est la profession, mais elle peut aussi être pratiquée par des médecins. Le remboursement à 100 % par la Sécurité sociale ne se fera que pour ces personnels de santé.

Des praticiens exerçant d’autres professions interviennent parfois, comme les « doulas », ces femmes accompagnant la mère et conseillant le couple, du début de la grossesse à la naissance. Dans ce cas, les frais sont hors remboursement.

Huit séances sont prises en charge par la Sécurité sociale ; la première est individuelle (ou en couple) et doit se situer en début de grossesse, dès le 4e mois. Les séances suivantes seront en général réparties du 6e au 8e mois, de façon à avoir terminé la préparation trois semaines avant le terme. Votre bébé peut s’annoncer un tout petit peu plus tôt et il vaut mieux que soyez prête…

Les différentes méthodes

On distingue des méthodes éprouvées de préparation à la naissance, d’une part, et des techniques qui peuvent vous procurer du bien-être sans pour autant vous préparer à l’accouchement et à la parentalité, d’autre part.

La naissance n’est pas un simple acte physique, mais un engagement du corps et de l’esprit pour laisser l’enfant venir au monde.

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ATTENTION ! Une préparation effectuée seulement au cours du congé maternité est beaucoup trop tardive ! Vos questions risquent de rester sans réponses, certains actes de prévention n’auront pu être faits, et il n’est plus utile de donner des conseils d’hygiène de vie quand la grossesse est pratiquement terminée.

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La préparation classique

Pour une première grossesse, une préparation classique peut se révéler très utile car tout à fait complète. Son but est que vous et votre conjoint deveniez autonomes, rassurés, sécurisés et prêts à gérer l’accouchement, l’allaitement et l’arrivée de votre enfant. Il s’agit d’obtenir une bonne détente, physique et mentale, pour faciliter la naissance.

Cette préparation est de loin la plus pratiquée. Lorsqu’elle est bien faite, elle se révèle très efficace. Elle combine des explications complètes sur la physiologie de la grossesse et de l’accouchement, sur la gestion de la douleur, sur la respiration (moins utile cependant depuis l’avènement de la péridurale), et des exercices de relaxation et de poussée. On vous explique à quel moment partir à la maternité sans arriver trop tôt. Les interventions possibles – ventouses, forceps, césarienne ou épisiotomie – sont présentées. Ces explications peuvent être accompagnées de supports audiovisuels.

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Lors de ces séances, une grande part est réservée au rôle du père et également aux soins à apporter au bébé après la naissance. Vous et votre conjoint apprendrez comment gérer ses pleurs, comment prendre confiance dans votre aptitude à être parents.

L’allaitement est une partie importante de cette préparation. Ses avantages seront évoqués. Il est souvent nécessaire de faire prendre confiance à une femme qui souhaite allaiter mais a peur de ne pas savoir s’y prendre. Quelques conseils sur l’alimentation au biberon seront également donnés aux mères qui ne souhaitent pas donner le sein.

Des exercices pour préserver le périnée et soulager les maux ligamentaires ou les lombalgies sont effectués. La pratique du « ballon » pour le travail est devenue très courante. Ce ballon permet un balancement rythmé qui atténue les douleurs des contractions, il vous permet de rechercher des positions qui vous soulagent.

LA PRÉPARATION CLASSIQUE
Pour qui ? Toutes les femmes
Par qui ? Sages-femmes en libéral ou dans toutes les maternités
Quand ? Dès le 4e mois
Les plus Très complète et très efficace. Le futur père peut participer
Remboursement Les huit séances sont intégralement remboursées par la Sécurité sociale, pour une durée de 45 minutes par séance. Les séances supplémentaires sont à votre charge
La sophrologie

Pour une bonne efficacité, cette technique doit également être commencée le plus tôt possible durant la grossesse.

Une séance alterne explications théoriques sur le déroulement de l’accouchement et de l’allaitement et phases de « sophronisation », pendant lesquelles vous êtes plongée dans un état de détente, entre veille et sommeil, provoqué par la voix de la sage-femme. Celle-ci vous engage à détendre votre corps partie après partie, jusqu’à ressentir une détente générale. Des mises en situation permettent d’anticiper le jour de l’accouchement et de mieux contrôler la douleur. Vous apprenez ainsi à vous concentrer, à vous détendre et à gérer votre stress.

LA SOPHROLOGIE
Pour qui ? Toutes les femmes
Par qui ? Sages-femmes formées ou sophrologues spécialistes de la grossesse
Quand ? Dès le 5e mois
Les plus Agréable pendant les séances de préparation. Apporte une bonne détente
Les moins L’efficacité est souvent liée à une longue pratique, la technique est donc parfois difficile à appliquer au moment de l’accouchement si vous êtes peu entraînée. Le père de votre bébé, bien qu’invité, participe peu
Remboursement Huit séances pratiquées par les sages-femmes sont remboursées intégralement. Les séances supplémentaires sont à votre charge
Le yoga

Le yoga unit les potentialités physiques, psychiques et spirituelles.

La technique repose sur la maîtrise du souffle et sur des postures adaptées pour faciliter le déroulement de votre grossesse et de l’accouchement par un travail doux d’assouplissement musculaire. Mais le yoga développe aussi votre capacité de concentration, de méditation et de relaxation.

Si cette méthode est faite par une sage-femme formée, elle abordera des explications théoriques qui vous seront très utiles pour ne pas restreindre cette approche à une préparation physique seule.

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http://www.aufeminin.com/video-maman-bebe/video-yoga-prenatal-n59404.html

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LE YOGA
Pour qui ? Toutes les femmes. Ne nécessite aucune connaissance particulière et peut convenir à des femmes qui ont déjà suivi une préparation classique et qui cherchent une autre façon d’aborder la grossesse
Par qui ? Instructeurs de yoga prénatal ou sages-femmes formées
Quand ? Dès le 4e mois
Les plus Agréable et détendant, procure bien-être et sérénité
Les moins Aucune participation du père. La préparation risque d’être incomplète si des explications pratiques ne sont pas données sur le déroulement de l’accouchement et de l’allaitement
Remboursement Rarement
La préparation en piscine

C’est une activité très relaxante pour les femmes enceintes, car elle vous fait oublier votre poids. L’eau vous porte et tous vos mouvements se font alors sans contrainte pour le corps, redonnant une légèreté très appréciée. Pratiquée dans une eau suffisamment chaude, la séance n’excède pas 45 minutes pour éviter le refroidissement qui pourrait être néfaste à votre bébé.

Ces séances sont pratiquées tout au long de la grossesse s’il n’y a pas de contre-indication.

LA PRÉPARATION EN PISCINE
Pour qui ? Toute femme sachant nager et aimant l’eau, mais souvent mieux appréciée pour une deuxième grossesse ou au-delà
Par qui ? Sages-femmes formées
Quand ? Dès le 5e mois
Les plus Procure un moment de détente très agréable. Soulage les jambes lourdes, réduit les insomnies
Les moins Aucune participation du père
Remboursement Les séances sont souvent à votre charge, sauf si elles sont intégrées à la préparation
L’haptonomie

L’haptonomie, fondée par Frans Veldman, consiste à apprendre aux parents à communiquer avec le bébé in utero par le toucher et les caresses, ainsi que la voix. Le but est de développer les liens entre l’enfant et ses parents. La future mère ou le futur père exerce sur le ventre maternel de petites pressions pour sentir le bébé bouger et l’inviter à « répondre » par des mouvements.

Le bébé serait alors capable de ressentir ces premiers contacts qui s’inscrivent de manière inconsciente et consciente par une rencontre précoce avec les futurs parents. Cette démarche apporte en général beaucoup plus qu’une simple préparation aux couples qui la pratiquent. Ils s’ouvrent à la parentalité en attendant leur enfant en famille.

L’HAPTONOMIE
Pour qui ? Concerne le couple. Permet à votre conjoint de prendre sa place, de vous soutenir. Le père doit être demandeur, il ne serait pas concevable de lui imposer cette méthode
Quand ? Débutée dès le 3e mois, elle vous permet de sentir votre enfant plus tôt
Les plus Bonne répercussion sur le développement psycho-affectif de votre enfant si l’accompagnement est poursuivi après la naissance
Les moins Doit s’accompagner d’explications pratiques sur la grossesse et ne pas concerner que le plan psycho-affectif.
Remboursement Les séances sont en général à votre charge (une partie peut parfois être remboursée, mais il y a toujours un dépassement)
Le chant prénatal

Le chant prénatal utilise certaines fréquences vocales bien perçues par le fœtus, comme les sons graves. Grâce au chant, vous identifiez mieux les différentes parties de votre corps comme le périnée, les abdominaux, le diaphragme… Vous apprenez à contrôler votre souffle, utile à l’accouchement.

Après la naissance, votre bébé s’apaisera plus facilement à l’écoute des chants qu’il a connus en prénatal. Le portage, le bercement sont aussi abordés lors des séances.

LE CHANT PRÉNATAL
Pour qui ? Toute femme attirée par le chant
Par qui ? Sages-femmes ou professeurs de chant formés
Quand ? Tout au long de la grossesse à partir du 5e mois
Les plus Très agréable si vous avez déjà vécu une grossesse et cherchez un autre type de préparation. Le père est invité aux séances
Les moins Insuffisant si les séances ne sont pas complétées par des explications pratiques sur l’accouchement
Remboursement Hors remboursement, sauf si intégré aux séances pratiquées par une sage-femme
L’acupuncture

L’acupuncture permet d’« harmoniser » tout le corps et de réduire les désagréments de la grossesse (nausées, vomissements, troubles veineux, démangeaisons, douleurs lombaires, crampes… voir chapitre « Les petits maux de la grossesse »).

L’acupuncture peut également favoriser la version de votre bébé en siège (vers 32 SA), préparer le périnée et déclencher le travail par la maturation du col.

L’ACUPUNCTURE
Pour qui ? Toutes les femmes
Par qui ? Médecins diplômés acupuncteurs ou sages-femmes diplômées du DIU d’acupuncture obstétricale
Quand ? Au début du 3e trimestre : il s’agit en général de trois séances que l’acupuncteur échelonnera en fonction de la date du terme et de votre examen clinique spécifique en médecine traditionnelle chinoise
Les plus Prépare à une dilatation régulière du col utérin, à des contractions utérines harmonieuses non hyperalgiques, à un assouplissement du périnée
Les moins Nécessite la présence d’une sage-femme diplômée en salle de naissance dans le cas d’une acupuncture durant l’accouchement (ce qui n’est pas obligatoire)
Remboursement Sur la base d’une consultation de médecin ou de sage-femme selon l’intervenant
Le massage prénatal

Outre le fait que le massage vous apporte un bien-être, il diminuerait le stress, faciliterait le sommeil et soulagerait certains maux de la grossesse.

La détente se répercute toujours d’une façon positive. Si vous menez une vie active et surmenée, vos tensions peuvent se délier par le massage.

LE MASSAGE PRÉNATAL
Pour qui ? Toute femme n’ayant pas de contre-indication
Par qui ? Professionnels de santé formés au massage prénatal. Tout praticien non formé aux disciplines liées à la maternité pourrait apporter plus d’inconvénients que d’avantages
Quand ? Dès le 4e mois
Les plus Favorise la détente
Les moins Ne doit pas s’effectuer sur la zone abdominale pour ne pas risquer de provoquer des contractions par stimulation des fibres musculaires de l’utérus. Aucune participation du père
Remboursement Hors remboursement
La méthode Bonapace

Cette méthode, mise au point au Canada, sert à contrôler la douleur.

La technique repose sur plusieurs principes :

– des petites pressions sur les points d’acupuncture connus ;

– des massages souvent pratiqués par le père ;

– une déviation de la douleur en focalisant l’esprit de la femme sur autre chose.

LA MÉTHODE BONAPACE
Pour qui ? Concerne le couple. Le père doit être demandeur, il ne serait pas concevable de lui imposer cette méthode
Par qui ? Formateurs accrédités
Quand ? Dès le 6e mois
Les plus Participation active du père
Les moins Encore peu pratiquée en France
Remboursement Renseignez-vous auprès de votre maternité pour bénéficier de séances remboursées
La fasciathérapie

La fasciathérapie, ou thérapie des fascias, est une technique récente.

Les fascias sont de fines membranes qui enveloppent les muscles, les os et les viscères.

Des massages appropriés peuvent faire lâcher les tensions et donc soulager les maux de la grossesse et de l’accouchement.

LA FASCIATHÉRAPIE
Pour qui ? Toutes les femmes
Par qui ? Praticiens en fasciathérapie
Quand ? Dès le 1er trimestre
Les plus Soulage et dénoue les tensions
Les moins Ne peut pas se substituer à une préparation
Remboursement Hors remboursement

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« PRÉPARATION À L’ACCOUCHEMENT, PAS SI SIMPLE ! »

ELDOUDOU38, FORUM

aufeminin.com

Je recherche une bonne préparation à l’accouchement. J’hésite beaucoup, il y a tellement de techniques différentes. Et il faut aussi tenir compte de ce que souhaite mon mari, de l’emploi du temps de chacun : mon mari est intéressé par l’haptonomie, mais il n’a pas beaucoup de temps pour se libérer. De plus, ma maternité ne pourra pas me prendre en charge pour cette préparation : il n’y a pas de sage-femme disponible pour moi à ce momentlà… Bref, si cela paraît bien en théorie… en pratique ce n’est pas toujours simple !

Le suivi médical

1 • La deuxième échographie

L’échographie de 22 SA est dite « morphologique » car elle étudie de façon méthodique l’anatomie complète de votre (ou de vos) bébé(s), et évalue sa (leur) croissance. Elle permet aussi d’étudier la position et l’aspect du placenta, et d’apprécier la quantité de liquide amniotique. Cet examen échographique dure d’ailleurs plus longtemps que le premier.

Que faire si on découvre une anomalie ?

Si une anomalie morphologique est découverte ou suspectée au cours de l’examen, l’échographiste vous expliquera ce qu’il suspecte, mais il n’est pas toujours facile, à ce stade, de donner un diagnostic précis. Un second examen de contrôle peut être nécessaire pour confirmer l’anomalie. Votre échographiste vous orientera vers un médecin référent d’un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN) pour un deuxième avis et/ou une prise en charge adaptée de la pathologie découverte chez votre bébé.

Ces centres se situent dans des maternités de type III, ce qui peut vous obliger à vous déplacer dans un centre éloigné de votre domicile.

L’attente de ce nouvel examen avec un médecin référent est souvent angoissante pour les futurs parents, mais son seul but est de vous proposer un suivi adapté à la pathologie de votre bébé. Compte tenu de la pathologie dépistée, il pourra également vous être proposé de consulter un pédiatre ou un chirurgien spécialisé.

Il peut arriver que l’échographiste vous oriente vers un médecin référent en échographie, pour un simple contrôle devant une image inhabituelle sans pathologie grave, ou lorsque la croissance fœtale est inférieure à celle attendue pour le terme. Ainsi, si votre bébé ne grossit pas suffisamment, s’il présente un retard de croissance intra-utérin (RCIU), un suivi régulier de sa croissance vous sera proposé, ainsi qu’un examen Doppler.

Quand passer un doppler ?

Si vous êtes fumeuse, hypertendue, diabétique, si vous avez des antécédents de petit bébé ou si la croissance fœtale n’est pas satisfaisante, l’échographiste réalise un examen doppler des artères du cordon et de vos artères utérines : en d’autres termes, il étudie le flux sanguin à l’intérieur de ces vaisseaux pour évaluer la bonne qualité des échanges sanguins entre vous et votre bébé.

L’échographie est-elle fiable à 100 % ?

L’examen échographique, bien que de plus en plus performant grâce à un matériel sophistiqué, a ses limites. Il ne permet pas de dépister toutes les anomalies fœtales, d’autant que certaines ne sont pas décelables à l’échographie.

La pertinence de l’examen échographique est nettement diminuée chez les femmes qui présentent un important surpoids, car les ultrasons traversent beaucoup moins facilement les tissus, ce qui altère la netteté de l’image et complique son interprétation.

La position de votre bébé ne permet pas toujours de faire un examen morphologique complet : bien que très mobiles à ce terme de la grossesse, certains enfants sont dans une phase de repos au moment de l’examen.

Cette situation est assez fréquente et sans gravité : l’échographiste vous proposera simplement un autre rendez-vous pour compléter l’examen morphologique. Cela ne veut pas dire qu’il suspecte une anomalie, vous n’avez donc pas lieu de vous inquiéter, mais n’hésitez pas à lui poser des questions si vous êtes préoccupée.

2 • L’échographie 3D-4D

QUAND DOIS-JE FAIRE MA DEUXIÈME ÉCHOGRAPHIE ?

Entre 21 et 24 SA, idéalement à 22 SA.

De très nombreux appareils d’échographie sont désormais équipés d’une sonde 3D-4D. Ce nouveau mode d’examen à trois ou quatre dimensions ne remplace pas l’échographie habituelle en deux dimensions et demande une bonne maîtrise de la part de l’opérateur. La qualité des images 3D-4D dépend beaucoup de l’accessibilité des structures à étudier.

Le mode volumique peut apporter un complément d’informations pour l’examen morphologique : les images volumiques peuvent faciliter l’étude de certaines parties du corps du fœtus, en particulier ses membres, son visage ou sa paroi abdominale.

Ce mode d’examen n’est pas encore utilisé de manière systématique, mais de plus en plus de parents demandent à voir leur bébé en 3D.

Les images en 3D sont très réalistes et parlantes, mais elles peuvent parfois être impressionnantes pour les futurs parents qui voient le visage de leur bébé en relief, comme s’il s’agissait d’une photographie. Certains parents, alors qu’ils étaient très demandeurs, n’apprécient pas toujours.

NON À L’ÉCHOGRAPHIE COMMERCIALE !

Certaines officines proposent des échographies non médicales, dans le but d’obtenir de belles photos anténatales, un diaporama voire une vidéo du bébé… Ces échographies sont payantes et bien entendu non remboursées.

Lors d’une échographie médicale, l’exposition aux ultrasons de chacune des zones du fœtus est brève, contrairement à l’échographie commerciale où des parties localisées du fœtus, en particulier le crâne et les organes génitaux, sont exposées en continu aux ultrasons. Les risques liés à une exposition prolongée ne sont pas nuls, en particulier sur le cerveau et l’œil du fœtus, surtout au premier trimestre ou si la patiente a de la fièvre. Il est donc recommandé de limiter cette exposition au niveau le plus faible possible. Le Collège des gynécologues-obstétriciens français, l’Académie de médecine et la Haute autorité de santé déconseillent d’exposer inutilement le fœtus aux ultrasons et recommandent de ne faire des échographies qu’avec un médecin ou une sage-femme ayant reçu une formation adaptée.

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http://www.aufeminin.com/video-maman-bebe/video-echographie-2eme-trimestre-n59428.html

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ATTENTION ! Il est déconseillé d’appliquer de la crème sur votre ventre les jours qui précèdent une échographie, car les images seront beaucoup moins nettes, même si vous êtes mince.

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Votre bébé, semaine après semaine

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Le 5e mois se situe entre 20 et 24 SA.

À la fin du 1er trimestre, tous les organes sont en place, la grossesse est ensuite marquée par un processus de maturation des différents organes et une croissance rapide du bébé.

1 • La dix-huitième semaine (20 SA)

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20 SA : deux petites mains en échographie 3D.

Votre bébé pèse environ 250 g et mesure 20 cm. À ce stade, du fait de la maturation de son système nerveux et de son développement musculaire, les mouvements de votre tout-petit sont plus précis, mieux coordonnés, moins saccadés.

Le bébé est très mobile dans le ventre de sa mère et change souvent de position au cours de la journée. Il donne souvent des coups de pied car ses muscles prennent de la force.

Vous pouvez commencer à sentir ses mouvements au travers de la paroi abdominale.

2 • La dix-neuvième semaine (21 SA)

Votre bébé pèse environ 350 g et mesure 21 cm. Le diamètre de son crâne mesure déjà 5,5 cm. Ses périodes de sommeil sont de 18 à 20 heures sur 24 heures. Dès qu’il est éveillé, il vous envoie de solides coups de pied !

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21 SA : deux petits pieds.

3 • La vingtième semaine (22 SA)

Votre bébé mesure environ 23 cm et pèse en moyenne 400 g.

Il a les yeux fermés in utero, mais à l’échographie, on peut observer le mouvement de ses globes oculaires.

Ses oreilles ont commencé à se former il y a quelques semaines déjà, et maintenant elles commencent à être fonctionnelles. Votre bébé entend votre cœur et votre voix ainsi que celles des personnes qui vous entourent, en particulier celle de son papa. À ce stade, il réagit à votre voix et à la musique.

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22 SA : l’examen du profil du fœtus est un temps important de l’échographie morphologique de 22 SA car il permet le dépistage de certaines pathologies.

4 • La vingt et unième semaine (23 SA)

Votre bébé continue à grandir et à grossir, il pèse 450 g et mesure 25 cm environ.

Son cerveau va se développer régulièrement jusqu’à la naissance. On peut observer en échographie des mouvements de son thorax semblables à ceux de la respiration, bien que ses poumons soient remplis de liquide.

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23 SA : une échographie en trois dimensions peut apporter des renseignements complémentaires pour bien admirer le visage. Ici, on voit le fœtus bâiller !

5 • La vingt-deuxième semaine (24 SA)

Votre bébé pèse déjà 500 g et mesure 26 cm.

À 24 SA, à l’échographie, il est possible de distinguer le sexe de bébé. Parfois, celui-ci peut être vu à partir de 18 SA, mais il peut y avoir des erreurs. Il faut donc attendre 20-22 SA pour avoir une certitude.

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24 SA : les petites mains de bébé sont capables d’explorer et les doigts effectuent des mouvements de flexion-extension.