27 janvier

Échange de courriels et de coups de téléphone avec Jean-Philippe Acharrok. Son père, l’un des deux grands amis d’adolescence de Derrida, s’est mis, non sans difficulté, à écrire des fragments de souvenirs, qui lui reviennent peu à peu. « Plus le temps passe, plus la mémoire travaille et affine le portrait », m’écrit Jean-Philippe. Il participe activement et généreusement à cette enquête, qui lui fait découvrir des aspects inconnus de la jeunesse de son père. C’est une des joies de la biographie que ces morceaux de mémoire arrachés à l’oubli.