Conversation avec Marc Crépon, le seul membre du « groupe des séminaires » que je n’avais pas encore rencontré. Il est aussi le premier à avoir introduit à l’ENS des cours sur Derrida, et il dirige actuellement cinq thèses à son propos, avec des étudiants de toutes origines.
Intéressantes réflexions sur les relations tardives avec Ricœur, l’inflexion éthico-politique et l’intransigeance de Derrida – proche en cela d’Albert Camus – à l’égard de tous les « consentements meurtriers ». Discussion sur l’avenir de l’œuvre et sa générosité : elle invite chaque lecteur à prolonger les pistes qu’elle ne cesse d’ouvrir ; ce sont des « chemins qui peuvent mener partout ».