30 juin

Déjeuner avec Hadrien Laroche, l’un de ceux que cette biographie m’aura donné la chance de rencontrer. Comme dans les textes qu’il m’avait envoyés, il insiste sur l’importance de Genet et la part de violence qu’elle réveille chez Derrida. Il souligne aussi les points communs avec Rousseau : les blessures d’enfance, le sentiment de rejet que rien ne pourra guérir, la solitude de fond.

 

Voici qu’arrive la réponse de Sylviane. Aucune demande de coupe, mais une série de remarques précises et précieuses que j’intègre aussitôt au manuscrit. Certes, il restera deux passages à lui soumettre, dans les derniers chapitres. Mais je me sens libéré d’un vrai poids. Peut-être l’est-elle autant que moi.