— Cessez de vous battre contre tout et tout lemonde, chuchota-t-il, laissez-vous aller.Elle sentait maintenant une main qui lui caressaitles cheveux, le visage, les épaules. Le visage de Danielse pencha sur sa bouche, qu'elle gardait fermée.C'était devenu une habitude, chez lui ! Il entrait defaçon impromptue, rouspétait quelques minutes, puisl'embrassait jusqu'à ce qu'elle perdît toute retenue. Lescénario se répétait...La résistance qu'elle lui opposait diminuait peu àpeu, tandis que les caresses se faisaient plus pressantes.Elle sentit cette chaleur bienfaisante envahir de nouveauson corps tout entier. Ses lèvres se tendirent, allèrent àla rencontre de celles de Daniel pour lui rendre son bai-ser. Ils restèrent longtemps ainsi, enlacés, lèvres con-fondues. Elle sentait la dureté,, la chaleur de son corpscontre le sien... La main de Daniel se glissa sous sonchemisier et caressa son dos, puis ses seins, dont lespointes se dressèrent sous ses doigts. Elle soupirait deplaisir et de désir, et sa respiration s'accéléra tandis qu'ildégrafait son soutien-gorge avec trois doigts agiles.Ellie avait l'impression qu'une lave en fusion cou-lait dans ses veines. Des énergies nouvelles remontaientà la surface; elle se sentait renaître, tandis que des ondesmagiques effleuraient sa peau.— Daniel..., soupira-t-elle. Je... je...Ses paroles se transformèrent en plaintes, en gé-missements de plaisir. Elle ne pouvait plus parler. Ellen'en pouvait plus de désir.— Ne dis rien, murmura-t-il contre son oreille,laisse-toi faire, laisse-moi t'aimer... Tu es si belle !

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