Il lui enleva vivement son chemisier, et embrassases seins, l'un après l'autre, prenant dans sa bouche leursextrémités durcies par l'émotion.Ellie sentit un appel, un besoin impérieux, quimontait du plus profond d'elle-même. C'était trop fort :il fallait qu'elle fût comblée. Ses doigts s'agrippèrent à lachevelure de Daniel, qui continuait à lui prodiguer lesbaisers les plus fous.Il s'agenouilla et ses lèvres caressèrent son ventre.Il descendit encore, et, à travers le tissu, elle sentit lachaleur de sa bouche. Dès cet instant, le plaisir devint sifulgurant qu'elle crut défaillir. Il déboutonna son jean etfit glisser la fermeture-éclair.La tête renversée, elle s'entendait émettre une sortede râle, un gémissement rauque et primitif. Des vaguesbrûlantes la parcouraient.— Oui...Daniel écarta alors le seul tissu qui les séparait en-core et posa ses lèvres pour une caresse ultime. Ce queressentait Ellie dépassait tout ce qu'elle avait pu lire ouimaginer. C'était au-delà des mots, de toute logique, detoute morale. Elle vivait ce qu'elle n'avait jamais vécu,transportée par une volupté débordante, électrisée pardes aiguillons de bonheur. Elle sanglotait de plaisir.Des bras la soulevèrent et la posèrent délicatementsur le sofa. Puis Daniel se coucha tout contre elle et ellesentit son souffle sur son visage tandis qu'il murmuraitson prénom.A travers le tissu, elle sentait la force de son désir,sa puissance contenue. Et elle savait qu'elle allait bientôts'ouvrir à lui.— J'aime quand tu es toi-même, ainsi, quand tuabandonnes tout, en particulier cette manie de te cha-94