voix radoucie. Et laisse-toi pleurer... On dirait qu'il y atrès longtemps que tu ne t'es pas laissé aller à un telchagrin...— Oh, oui..., admit-elle.C'était vrai : elle ne se souvenait plus de la dernièrefois où elle avait autant pleuré. Ce devait être dans sonenfance.Daniel la porta dans ses bras jusque sur le canapé,puis il lui essuya le visage et les cheveux avec ten-dresse.Elle restait blottie contre lui, encore hoquetanted'émotion.— A partir de maintenant, je vais m'occuper de toi,déclara-t-il. Je ne te quitterai plus jamais. Je resteraitoujours à ton côté.— Mais... Angela ? interrogea-t-elle.— Eh bien, quoi ? Y aurait-il un problème avecAngela ?— Que penserait-elle de cette situation ? Que di-rait-elle en nous voyant ?— Qu'aurait-elle à dire ? Ma vie amoureuse ne laregarde pas.Ellie, stupéfaite, s'essuya les yeux avec un coin deserviette.— Comment pouvez-vous dire une chose pareille àdeux jours du mariage ? s'exclama-t-elle.Daniel fit un vague signe de la main, indiquant qu'ilse moquait de ce qu'Angela pensait.— Mais... C'est votre fiancée ! s'écria Ellie.Daniel la considéra un instant, la tête un peu pen-chée, l'air abasourdi.— Mais non ! D'où sors-tu cette histoire ? deman-da-t-il enfin avec un petit rire. 147