99. Bouddha riant, date inconnue,
salle des 500 arhats du temple
des Nuages azurs, Pékin, Chine.
Une fois, le Seigneur séjournait dans le monastère d’Anathapindaka, au bosquet de Jeta près de la ville de Savatthi. En ce temps-là, le disciple laïc Dhammika et cinq cents autres disciples laïcs s’approchèrent du Seigneur. S’étant approché et ayant salué le Seigneur respectueusement, il s’assit à l’écart sur un côté. S’étant assis là, le disciple laïc Dhammika dit au Seigneur…
[Sn II.14]
Une fois, le Bienheureux séjournait parmi les Sakyas à Kapilavatsu dans le Grand Bois avec un important sangha constitué d’à peu près 500 bhikkhus, tous arahants…
[DN 20]
« Je me rappelle avoir approché plusieurs centaines d’assemblées de nobles… plusieurs centaines d’assemblées de brahmanes… plusieurs centaines d’assemblées de maîtres de maison… plusieurs centaines d’assemblées de reclus… »
[MN 12]
Alors le Bienheureux, ayant englobé la conscience de l’assemblée toute entière avec sa conscience, se demanda, « À présent, qui est capable ici de comprendre le Dharma ? » Il vit Suppabuddha le lépreux assis dans l’assemblée et en le voyant la pensée lui vint, « Cette personne-ci est capable de comprendre le Dharma ». Ainsi, s’adressant à Suppabuddha le lépreux, il fit un discours pas-à-pas, c’est-à-dire qu’il parla de la générosité, de la vertu, du ciel, il expliqua les inconvénients, la dégradation et la corruption des plaisirs des sens ainsi que des récompenses de la renonciation. Puis, lorsqu’il aperçut que l’esprit de Suppabuddha le lépreux était prêt, malléable, libre de toute entrave, euphorique et brillant, il fit un discours sur le Dharma spécifique aux éveillés, c’est-à-dire sur la souffrance, son origine, sa cessation et son sentier. De la même manière qu’un tissu propre, exempt de tache, absorberait correctement une teinture, l’œil du Dharma sans poussière et sans tache vint se poser sur Suppabuddha le lépreux qui était assis sur ce même siège, « Tout ce qui est sujet à la création est sujet à la cessation ».
[Ud V.3]