De nombreux ouvrages m’ont été précieux. Certains apparaissent dans le texte, d’autres non ; les distorsions éventuelles relèvent de ma mémoire défaillante, quand ce n’est pas de nécessités romanesques (ou de la folie de John Volstead, ce qui revient au même). À l’origine des citations ou des emprunts disséminés dans ce roman, on trouvera entre autres : Les Blondes, une drôle d’histoire : d’Aphrodite à Madonna, de Joanna Pitman (2005), ouvrage découvert grâce à ses recensions dans la presse (merci) ; Murdering McKinley : The Making of Theodore Roosevelt’s America d’Eric Rauchway (2003) ; Les Urnes funéraires, de Sir Thomas Browne (1658) ; les Travaux de la commission française sur l’industrie des nations, vol. 8, du marquis de Laborde (1851) ; les Cahiers Alfred de Musset (1972) ; La Légende de Venise, d’Emmanuel Godo (1996) ; Paludisme (d’où vient le passage sur Dante, la « péninsule des fièvres » et Pia Tolomei) de Bertrand Gachot, Fabrice Bruneel et Jean-François Pays (2004) ; Sur écoute, de Peter Szendy (2007) ; Du nylon et des bombes, de Pap Ndiaye (1996) ; La Comète de Halley, de Paolo Maffei (1985) et bien sûr Outrage à la peinture de Sarah Walden (2003), lu il y a longtemps déjà, mais qui m’a laissé un souvenir impérissable.
La « Conférence des Recteurs et des Principaux des Universités du Québec » existe. Évidemment, elle ne fait pas le moins du monde mention d’une mystérieuse collection Castiglioni. Est citée dans la première partie du livre sa « Synthèse des normes applicables à la conservation et à la manipulation des documents sur support informatique » (mars 2001).
De nombreuses informations concernant la pellicule proviennent des dossiers d’Europa Films et du musée municipal Georges Turpin de Parthenay, ainsi que des observations de Frédéric Rolland (cinématographe.org). La citation sur la platinotypie, quoique légèrement modifiée, est empruntée au photographe Alain Gayster.
Les derniers mots de Lee Harvey Oswald ont été collationnés par Mae Brussel.
Si j’oublie des sources, je m’en excuse d’avance.
Les faits ont-ils des auteurs ? Ma dette envers les encyclopédies est évidente et n’a d’égal que mon amour pour elles, qu’elles soient physiques ou virtuelles, qu’elles soient pratiques, participatives, périmées ou libres. Que leurs contributeurs, trop souvent anonymes, soient chaleureusement remerciés : ce livre leur doit beaucoup.
Merci infiniment à Julian Rios.
Merci à Laurence Renouf pour sa lecture et ses conseils. Merci à Nathalie Zberro, à Ryoko Sekiguchi et à ses fantômes, à Stéphane Kirkland, à Lila Azam Zanganeh. Merci à Patricia Duez. Merci à Adrien Bisserbe et à son institut (dormant) de veille sanitaire. Merci à Martin Page et à ses Holland&Holland. Merci aux spectres (Henry James, Raymond Chandler, Roberto Bolaño). Merci à ceux qui préfèrent rester dans l’ombre : une « association de bienfaiteurs ».
Toute ma reconnaissance va à Christine Savinel et Alexander Nemerov pour l’ensemble de leurs écrits sur l’art, pour nos conversations et leurs encouragements.
Merci, comme toujours, à Hugo Lindenberg ; ainsi qu’à Xavier Lampis, qui m’emmena « vérifier deux ou trois détails à Venise ». Enfin, merci à Damien Besançon (pour l’accident autoérotique) (et le reste).