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LES ALIMENTS VIVANTS ET LE CONTRÔLE DU POIDS

Les gens qui séjournent à l’Institut Hippocrate posent souvent la question suivante : est-ce que je vais perdre du poids avec le régime Hippocrate ? » Certains aimeraient bien perdre les kilos qu’ils ont en trop, mais d’autres craignent d’en perdre plus qu’ils ne le désirent ou qu’ils n’en ont besoin. Et voici la surprenante vérité : le régime Hippocrate peut répondre à tous les besoins, ceux des personnes dont le poids est parfaitement normal comme ceux des obèses ou des gens trop minces. Avec les aliments vivants, le corps obtient exactement la somme d’énergie dont il a besoin pour maintenir la meilleure forme et la meilleure santé possible, ni plus, ni moins. Ainsi, si vous avez un excédent de poids vous le perdrez en suivant ce régime. Si vous êtes mince vous garderez la taille et le poids que vous avez actuellement. Et si vous êtes trop maigre le programme de santé Hippocrate vous aidera à prendre les kilos qu’il vous faut pour atteindre le poids de santé idéal.

COMMENT ON PERDAIT DU POIDS DANS LE PASSÉ

Jetons un coup d’œil rapide sur la fascination que les régimes amaigrissants ont exercée sur les gens depuis le début du siècle.

Le chemin parcouru jusqu’au régime Hippocrate a été long, mais, avec le recul, il est plus facile de voir ce qui n’était que publicité et ce qui pouvait être dangereux, et de déterminer la raison de la faillite totale de la plupart des régimes amaigrissants.

Mourir de faim pour être beau

Les régimes amaigrissants ordinaires sont éminemment pauvres en éléments nutritifs. Le régime aux pamplemousses, les jeûnes et les milliers de « régimes de sept jours » annoncés en page couverture des magazines féminins privent le corps de bien plus que de calories et de gras. Ils restreignent le carburant même dont le corps a besoin pour rester en vie et bien fonctionner.

Parce que ces régimes fournissent trop peu de vitamines, de minéraux et d’autres éléments nutritifs essentiels, le corps, dans un effort désespéré pour satisfaire ses besoins, exige de plus en plus de calories. Que se passe-t-il alors ? Lorsqu’elle devient incapable d’ignorer sa faim plus longtemps, la personne se met à manger à l’excès. Cette surconsommation d’aliments peu nutritifs produit des déchets toxiques que le corps ne parvient pas à éliminer et que, pour tenter de survivre, il emmagasine dans sa couche de graisse sous-cutanée. Le fait que le corps a besoin de plus d’énergie que ce que la plupart des régimes amaigrissants peuvent lui fournir engendre ainsi une consommation excessive, de mauvaises habitudes alimentaires et une prise de poids supplémentaire.

Le jeûne est une autre technique d’amaigrissement qui est populaire mais dangereuse et nuisible. Lorsque le corps est incapable de tirer suffisamment de glucose des hydrates de carbone (parce qu’il n’en consomme pas), il se tourne vers ses propres protéines et sa propre graisse pour satisfaire ses besoins énergétiques. Il emprunte des protéines à ses tissus, à ses muscles et même à ses organes, puis les transforme en glucose pour les utiliser comme carburant. Lorsqu’un long jeûne se termine, le corps a déjà utilisé l’énergie d’une énorme quantité de ses propres protéines ainsi qu’une quantité moindre de sa graisse. En général, l’affaiblissement des organes et des tissus est si avancé qu’il faut plusieurs années pour réparer le dommage, et cela ne sera possible que si le régime de cette personne lui fournit suffisamment d’hydrates de carbone, pour l’énergie, et de vitamines, de minéraux, de protéines et d’enzymes, pour l’assimilation. Et, pour couronner le tout, le corps est plus porté à gagner du poids après un jeûne à cause de son état de faiblesse.

Se limiter à compter les calories est un autre moyen de saboter un régime. Se contenter de réduire ou d’augmenter le nombre de calories est un mauvais système de contrôle du poids. Les calories contenues dans un aliment ne sont pas seules à déterminer si le corps va convertir cet aliment en graisse et l’ajouter à sa réserve. Dans bien des cas, les aliments nutritifs contiennent plus de calories que les aliments vides, mais il n’y a que les aliments nutritifs (riches en enzymes, en oxygène, en oligo-éléments et en nutriments) que le corps peut absorber et utiliser sans prendre de poids. Les aliments de mauvaise qualité ne sont ni absorbés ni éliminés facilement et le corps n’a d’autre choix que de les conserver sous forme de graisse. Vous remarquerez que, dans ce chapitre, on n’utilise jamais le mot « calorie » mais plutôt le mot « énergie » en parlant du programme de santé Hippocrate, d’abord parce qu’un programme de contrôle de poids raisonnable ne doit pas être centré sur les calories, surtout que le mot « énergie » décrit bien mieux ce que nous tirons de notre nourriture.

Des « régimes de santé » qui ont mal tourné

Les régimes Atkins, Scarsdale et Stillman, fort populaires dans les années 70, ont modifié la conception que les gens avaient de la perte de poids volontaire. Prétendument basés sur les besoins nutritionnels du corps humain, ces régimes avaient été élaborés par des médecins. Des centaines de milliers de gens ont acheté leurs livres, participé à leurs ateliers, et consacré énormément de temps et d’efforts à ces régimes amaigrissants. Mais, à long terme, presque tous ont échoué.

En 1972, le livre du Dr Atkins intitulé Diet Revolution a reçu un accueil formidable sur le marché. Il garantissait que toute personne pouvait perdre du poids en contrecarrant le déséquilibre métabolique qui conduit à engraisser. Il est vrai qu’un métabolisme déséquilibré fait prendre du poids, mais le Dr Atkins préconisait le rétablissement de l’équilibre par l’élimination des hydrates de carbone. Or, on sait maintenant que les hydrates de carbone contribuent à la perte de poids car ils « brûlent » efficacement et proprement, se transformant en eau et en gaz carbonique. De plus, le Dr Atkins s’est permis d’ignorer (ou ne comprenait pas bien à ce moment-là) le potentiel de destruction des aliments à forte teneur en gras. Tout heureux de pouvoir dire aux personnes qui adoptaient son régime qu’elles pouvaient perdre du poids sans compter les calories, le Dr Atkins se targuait d’avoir pu « faire maigrir des gens qui prenaient du bacon et des œufs au petit-déjeuner, mettaient de la crème dans leur café, de la mayonnaise dans leurs salades et du beurre fondu sur leur homard, et qui mangeaient des côtes levées, du canard rôti et de la viande fumée. Où le Dr Atkins croyait-il que l’excès de gras contenu dans son régime allait se retrouver ? De nombreux adeptes désillusionnés ont découvert que c’était dans les tissus de leur propre corps.

En 1974, le Dr Stillman publia son programme de « mise en forme en 14 jours » (14-Day Shape Up Program), dans un livre populaire préconisant l’amaigrissement à l’aide d’une combinaison de régime alimentaire et d’exercices. C’était une bonne idée, déjà éprouvée, mais le « miracle » d’une perte de 11,3 kilos (25 livres) ou plus en 14 jours, que le docteur Stillman garantissait à partir d’une diète riche en protéines et pauvre en hydrates de carbone et de seulement dix minutes d’exercice par jour, était réellement « trop beau pour être vrai ». Et le Dr Stillman garantissait aussi à ses lecteurs qu’ils pourraient revenir à leur diète normale après le programme de 14 jours. Bien sûr, ils perdaient du poids avec ce régime, qui contenait de 80 à 90 pour cent de protéines et seulement 5 pour cent d’hydrates de carbone et 5 pour cent de gras, mais ce genre de perte ne peut être soutenue pendant plus de quatorze jours, et le poids perdu est ensuite rapidement repris.

En 1978 parut The Complete Scarsdale Medical Diet, par le Dr Herman Tamower. Ce régime très restrictif ne permettait la consommation que de 34,5 pour cent d’hydrates de carbone et de 43 pour cent de protéines, tout en insistant fortement sur le compte des calories. Les gens devaient se limiter à mille calories par jour et s’en tenir à un menu quotidien très strict accompagné d’un avis de ne manger « que ce qui est prescrit, exactement et sans aucune substitution ». Le Dr Tamower n’avait peut-être pas une connaissance complète de la psychologie de la privation, qui menace tout régime imposant des limites, mais il aurait dû savoir que toute personne, active ou inactive, homme ou femme, a besoin de plus de mille calories par jour pour survivre sans souffrir de fatigue extrême et éventuellement, de malnutrition. Encore une fois, des milliers de personnes ont suivi ce programme. Épuisées, étourdies, malades, elles persistaient néanmoins à ignorer les besoins de leur corps.

Les régimes Atkins, Stillman et Scarsdale prétendaient tous augmenter le métabolisme des graisses et la production de cétones. Les cétones sont le produit d’une métabolisation incomplète des graisses. « Lorsque vous produisez des cétones, disait le Dr Tamower, c’est que votre corps « brûle » les aliments à un rythme accéléré, que vous jouissez d’un métabolisme des graisses ultrarapide, et c’est ce que nous recherchons. » Il semble bien que Atkins, Tamower et Stillman n’étaient pas au courant du danger que représentent les cétones. Étant acides, ils peuvent modifier la quasi-neutralité du pH du sang. Or, dans le chapitre 3, nous avons vu les effets désastreux d’un sang acidifié sur la santé du corps. De plus, un changement de régime brusque peut causer une augmentation rapide du taux d’acidité engendrant un état semblable au diabète. Et l’acidose causée par un excès de cétones peut même être fatale.

Les régimes Atkins, Scarsdale et Stillman recommandaient aussi une forte consommation de protéines, ce qui explique les pertes de poids spectaculaires qui étaient rapportées. Dans leur effort pour diluer les sous-produits toxiques d’un excès de protéines, les tissus du corps perdent une forte quantité d’eau après le début d’un tel régime. Le poids de la personne diminue rapidement avec l’élimination de l’eau et des toxines mais, après une semaine environ, il atteint un plateau. Et sitôt que la personne cesse le régime, son poids augmente rapidement. Comme le reconnaît le Dr Atkins lui-même : « La caractéristique la moins attrayante de ce régime est la rapidité avec laquelle vous allez reprendre du poids si vous abandonnez. »

Mais la rapidité de la reprise de poids n’est pas le pire. Les régimes riches en protéines, ou aux protéines liquides (comme l’Optifast d’Oprah), causent surtout des dommages physiques : cétose (une maladie qui endommage les reins), goutte, hausse des taux de cholestérol et de triglycérides, stress cardiaque, maladie de foie, constipation (à cause d’une trop grande consommation d’aliments de source animale), fatigue, affaiblissement de la masse osseuse et carie dentaire (à cause d’une perte de vitamines et de minéraux), ou même augmentation du risque de certains types de cancer. Il est maintenant très clairement établi que non seulement la diète riche en protéines est inefficace pour perdre du poids, mais qu’elle est carrément dangereuse.

Une victoire dans la guerre des régimes

En 1979, Nathan Pritikin publia The Pritikin Programfor Diet and Exercise. Il s’agissait du premier régime à déclarer la guerre aux aliments transformés, au gras, au sucre, aux protéines, au sel, à la caféine et à l’alcool. Pritikin recommandait un régime pauvre en protéines et riche en hydrates de carbone, qui limitait la consommation de viande et de poisson à moins 113 grammes (d’un quart de livre) par jour. Il déclarait que : « les aliments riches en hydrates de carbone complexes, comme les céréales, les fruits et les légumes, sont ce que nous pouvons manger de mieux » et rejetait le compte des calories et la privation jusque-là étroitement associés au mot « régime ». Pritikin, s’appuyant sur des preuves médicales, affirmait que la santé reposait sur le contrôle du poids et sur un régime sensé, équilibré, accompagné d’exercices. Bien qu’il refusât de reconnaître la dimension psychologique des raisons pour lesquelles les gens mangeaient trop, et la tournât même en dérision, la formule élaborée par Pritikin a eu le mérite d’attirer l’attention de la communauté mondiale sur un programme de contrôle du poids basé sur un régime riche en hydrates de carbone qui, en toute légitimité, promettait une perte de poids et une bonne santé.

Pourquoi perdre du poids ?

Nathan Pritikin nous a apporté plus qu’une nouvelle forme de diète, il nous a fourni de nouvelles raisons de perdre du poids. La vanité et les pressions sociales qui avaient justifié les régimes amaigrissants auparavant étaient dorénavant reléguées au second plan, derrière le souci d’une bonne santé. Pritikin démontra qu’un régime alimentaire sain et le maintien d’un poids équilibré avaient une influence directe sur la santé d’un individu.

Nous savons aujourd’hui que les personnes obèses vivent moins longtemps que les personnes maigres, et surtout qu’elles sont en moins bonne santé. L’obésité augmente les risques de diabète, de maladies cardiaques, d’hypertension, d’artériosclérose, de problèmes de vésicule biliaire et de certains types de cancer. De plus, elle aggrave les symptômes de l’arthrite, endommage le foie et provoque des complications de la grossesse et de l’accouchement.

Le fait de trop s’alimenter crée un stress au niveau du cœur et des vaisseaux sanguins. En ralentissant, la circulation du sang et des lymphes provoque une hausse de la tension artérielle. Chez les hommes entre 35 et 50 ans, le risque de maladie cardiaque augmente de 30 pour cent par tranche de 4,5 kilos (10 livres) excédant le poids idéal.

Aux États-Unis, l’obésité (définie comme un poids excédentaire de 20 pour cent ou plus) cause 20 millions de maladies nouvelles et 300 000 décès par an. Selon Judith Stem, vice-présidente de l’American Obesity Association : « Nous sommes littéralement au cœur d’une épidémie d’obésité. » Mais, des milliers de personnes qui se soumettent à un régime pour perdre du poids, presque toutes celles qui y réussissent reprennent ce poids dans les cinq années qui suivent. Pas surprenant que tant de gens aient perdu tout espoir.

Pourquoi pas ?

Plus on se trouve de raisons pour maintenir à un poids approprié, plus on cherche des excuses pour ne pas maigrir.

« Je suis toujours à la diète mais je ne perds jamais de poids. » Un excès de poids n’est pas nécessairement causé par un excès de nourriture, c’est la conséquence d’une mauvaise alimentation. La diète typique de notre époque contient trop de gras et trop peu d’hydrates de carbone. La transformation a éliminé les fibres de la plupart des aliments et ce qui reste est trop gras, trop condensé, mal équilibré, et impossible à absorber ou à éliminer. Le corps est forcé de le conserver sous forme de dépôts graisseux, d’où l’obésité.

« J’ai un problème d’ordre médical, qui m’empêche de maigrir. »

Certains disent ne pouvoir maigrir parce que leur glande thyroïde fonctionne au ralenti. En fait, l’hypothyroïdie est rarement la cause de la prise de poids et elle est facile à traiter. D’autres prétendent que leur glande pituitaire ne répond plus aux signaux que leur corps émet lorsqu’il n’a plus faim, c’est pourquoi ils continuent à manger. Ce peut être vrai pour quelques rares personnes, mais pour la plupart d’entre nous ce n’est probablement pas le cas.

« On est tous gros dans ma famille. »

Certaines personnes cherchent l’explication de leur excès de poids dans la génétique. Il est vrai que certains types de corps peuvent supporter plus de poids, mais cela ne les empêche pas de devenir minces. La plupart des gens qui sont gros depuis leur naissance ont un nombre de cellules graisseuses absolument normal, mais la quantité de gras qu’elles contiennent est, elle, tout à fait anormale. Un métabolisme bien réglé est la clef du maintien d’un poids idéal, et le programme Hippocrate peut aider à l’obtenir.

LA SCIENCE MODERNE ET LES SUBSTITUTS DU GRAS

La science moderne a trouvé un moyen de nous permettre de perdre du poids sans renoncer à nos habitudes. En 1996, la FDA (Food and Drug Administration) a autorisé la fabrication et la vente d’un substitut du gras appelé « olestra » par la compagnie Procter & GambIe. L’olestra, un produit synthétique fabriqué à partir de sucre et d’acides gras, ne fournit pas de calories puisqu’il peut passer à travers le corps sans jamais être absorbé. De plus, l’olestra possède, comme le gras, une consistance riche et crémeuse en bouche. Son utilisation dans la fabrication des chips, du maïs éclaté et des craquelins a été approuvée, et on devrait en autoriser d’autres usages bientôt.

La FDA reconnaît toutefois que l’olestra n’est pas totalement dépourvu d’effets secondaires négatifs. L’emballage de tout produit contenant de l’olestra doit obligatoirement porter l’avertissement suivant : « Ce produit contient de l’olestra. L’olesta peut causer des crampes abdominales... Parce que l’olestra empêche l’absorption de certaines vitamines et d’autres nutriments, on y a ajouté des vitamines A, D, E et K. » Mais, pour dire toute la vérité, il faudrait que l’avis soit beaucoup plus long. Le Dr Sheldon Margen, professeur de santé publique à l’université de Californie, à Berkeley, et Dale A. Oger, directeur de la rédaction de la Wellness Letter de cette université, ont fait part de leurs préoccupations dans un article conjoint intitulé Nutrition and You.

Les efforts pour créer des produits qui nous permettent de profiter à la fois « du beurre et de l’argent du beurre » répondent à toutes les excuses que nous invoquons pour ne pas surveiller notre poids. Mais les faits demeurent : pour être mince et en bonne santé, il faut faire un effort et apprendre ce dont le corps a besoin pour conserver un poids approprié. Et le régime Hippocrate n’a besoin d’aucun « avertissement » !

LA FORMULE HIPPOCRATE DE CONTRÔLE DU POIDS

Vous vous demandez maintenant comment le programme de santé Hippocrate se situe par rapport à l’ensemble de ces régimes alimentaires ? La réponse est simple et directe. Le programme de santé Hippocrate est imbattable lorsqu’il s’agit de réduire ou de maintenir son poids à long terme, de façon efficace et sécuritaire. Il combine l’exercice et la diète, il reconnaît l’importance des facteurs psychologiques dans un régime et propose un programme infaillible.

Pour perdre du poids

Le régime Hippocrate contient beaucoup d’hydrates de carbone, de vitamines et de minéraux et peu de gras. Une formule qui ressemble à celle des plus efficaces des programmes modernes de perte de poids (comme le régime Pritikin). Mais le régime Hippocrate a un atout supplémentaire unique, les enzymes. Les enzymes décomposent l’excès de gras pour en permettre l’élimination. L’examen des dépôts graisseux chez des individus pesant entre 136 à 227 kilos (de trois cents et cinq cents livres) a révélé un niveau anormalement bas de lipase, une enzyme qui permet l’hydrolyse des lipides. Seules les enzymes peuvent décomposer et éliminer les dépôts graisseux, c’est pourquoi, si restrictif ou faible en calories soit-il, tout régime amaigrissant à long terme qui ne comporte que des aliments pauvres en enzymes finit par frustrer ceux qui l’adoptent. La plupart des régimes amaigrissants, même parmi les meilleurs, ne réussissent pas à produire les résultats promis parce qu’ils ne contiennent pas d’enzymes. Étant dépourvus d’enzymes, les aliments cuits font engraisser, alors que, en quantité égale, les aliments crus ne le font pas.

Contrairement à d’autres régimes qui travaillent contre la nature, le régime Hippocrate travaille avec elle. Suivre un régime à base d’aliments vivants ne signifie pas se priver, mais adopter une alimentation de qualité supérieure produisant une perte de poids lente, régulière et saine. Cela n’impose ni compte des calories ni pesée de portions alimentaires infimes sur une balance de cuisine, et n’engendre pas l’impression de privation (lorsqu’on ne mange pas) ou de culpabilité (lorsqu’on mange) caractéristiques des autres régimes. Le même régime d’aliments vivants qui nourrit et guérit ceux qui souffrent de diabète ou d’arthrite fait merveille pour les obèses.

Le régime Hippocrate contribue à la perte de poids en aidant les mécanismes de digestion naturels du corps à effectuer les tâches suivantes :

  1. éliminer la sensation de faim en fournissant tous les nutriments et les calories dont le corps a besoin ;
  2. restaurer le bon fonctionnement du système digestif et permettre de tirer le maximum des aliments consommés, puis d’éliminer les déchets avant qu’ils ne se transforment en graisses indésirables ;
  3. fournir les enzymes nécessaires à la désintégration et à l’élimination des dépôts graisseux.

Après avoir consommé des aliments vivants pendant quelques semaines, vous en arriverez à manger moins tout naturellement. Les aliments vivants vous permettront de vous sentir rassasié parce qu’ils contiennent un grand nombre de fibres naturelles et de nutriments essentiels. Votre corps cessera d’en demander toujours plus. Ces terribles fringales qui vous poussent à l’excès et à l’obésité sont reliées aux aliments cuits.

Le diagnostic final est le suivant : le taux d’obésité augmente parce que nous mangeons trop d’aliments riches en calories mais dépourvus d’enzymes et de fibres, et pas assez de fruits, de légumes, de germinations, de fèves et de céréales, crus et non transformés. Les aliments transformés contiennent une trop forte densité de calories et fournissent trop peu d’énergie. Il faut trente épis de maïs pour extraire la quantité d’huile requise pour frire une seule portion de frites. Il faut un kilo (deux livres) de betteraves pour extraire le sucre nécessaire à l’assaisonnement du morceau de tarte aux fruits et de la boisson gazeuse qui composent un repas-minute typique. Ces articles (et d’autres aliments trop raffinés ou concentrés) fournissent moins de fibres que les aliments entiers pour remplir l’espace vide dans votre estomac. Tout en consommant plus d’aliments transformés que vous n’auriez consommé d’aliments entiers (avec un surplus de calories, bien entendu), vous pouvez vous sentir moins rassasié. Si vous consommez des aliments vivants entiers, en équilibrant les aliments fournissant plus ou moins d’énergie, il est impossible de vous remplir l’estomac suffisamment en trois repas pour devenir obèse. C’est aussi simple que cela.

Des conseils pour maigrir

J’ai travaillé avec des milliers de personnes souffrant d’embonpoint à l’Institut, et toutes ont connu une réduction immédiate de leur poids grâce au régime Hippocrate. La plupart des fruits et des légumes crus consommés en salade sont des aliments dépourvus de gras mais riches en vitamines et en minéraux. Une erreur communément commise par les gens après avoir quitté l’Institut consiste à manger beaucoup de salades maigres, mais à compter sur les aliments cuits pour assurer la majeure partie de leur diète. Pour de meilleurs résultats, la majorité des unités énergétiques fournies par votre diète devrait provenir d’aliments crus.

Pour tenter de perdre du poids avec le régime Hippocrate, il vous faudra consommer chaque jour des aliments crus et fortement « énergisés » comme des fèves germées, des légumes, des céréales germées, certains fruits frais et des fruits à écale comme des noix, ainsi que des recettes préparées avec ces aliments. Ceux-ci sont très nourrissants : vous vous sentirez rassasié sans être « bourré » et vous aurez une bonne réserve d’énergie.

Ces aliments contiennent aussi une bonne source d’enzymes, qui assurent une digestion efficace et complète. Les enzymes alimentaires contenues dans le régime Hippocrate attaquent les réserves de graisses et de tissus indésirables, pour les désintégrer cellule par cellule et les éliminer. Rappelez-vous que seules les enzymes sont capables de décomposer les cellules de gras et d’en éliminer les déchets. La digestion des aliments vivants et des jus requiert moins de sucs gastriques que celle des aliments cuits, ce qui permet à l’« équipe de nettoyage » de votre corps d’utiliser la force de ces enzymes pour décomposer et éliminer les cellules graisseuses indésirables. Chez les gens qui consomment des aliments cuits, à moins qu’ils ne se soumettent à une privation extrême cette réserve d’enzymes est monopolisée par la digestion et n’est plus disponible pour l’élimination des graisses. Avec le régime Hippocrate vous pouvez manger des aliments vivants tant que vous voulez et continuer à perdre du poids d’une manière sûre et saine.

Il est possible de maximiser votre perte de poids en consommant surtout des aliments vivants naturellement faibles en calories et capables de régulariser votre métabolisme, tout spécialement des germinations de fèves ou de céréales, de la verdure et des légumes en salade, ainsi qu’une abondance de jus de germinations. Le faire pendant une semaine chaque mois devrait suffire amplement. Pendant les trois autres semaines du mois, suivez le régime Hippocrate ordinaire en utilisant tous les aliments et groupes d’aliments, y compris ceux qui apportent une plus grande quantité d’énergie. Les aliments vivants à haute teneur en calories devraient vous aider à vous sentir rassasié.

Si vous souffrez d’embonpoint mais que vous êtes physiquement actif (consultez la section suivante intitulée « Perte de poids et exercice »), vous devriez facilement perdre de 0,5 à 1,5 kilo (1 à 3 livres) par semaine en vous en tenant aux recommandations du régime. N’essayez pas de maigrir trop vite, une baisse trop rapide pourrait occasionner une perte de masse musculaire et de protéines, une déshydratation, une acidose, des troubles menstruels, des douleurs au dos et une hypoglycémie (baisse du taux de sucre dans le sang). Mangez ! Au petit-déjeuner, prenez un jus de pastèque ou mélangez un tiers de jus de fruit avec deux tiers d’eau. Si cela ne vous suffit pas, prenez des céréales en grains avec de l’eau de riz. Le midi, mangez une grosse salade de pousses avec une sauce de graines, d’avocat ou de légumes, une poignée d’amandes germées ou du pain et une pâte à tartiner à base de fèves germées. Au dîner, prenez une soupe, des croustilles de céréales, un pâté de légumes et, à l’occasion, deux heures après le repas, mangez un morceau de tarte aux fruits crus. Il n’est pas nécessaire que votre diète soit ennuyeuse ou que vous vous sentiez affamé. Il suffit d’y consacrer un peu de temps, de créativité et d’effort et vous aimerez beaucoup votre nouveau régime.

La perte de poids par l’exercice

Vous ne pouvez vous en remettre exclusivement à l’exercice pour vous débarrasser des livres ou kilos que vous avez en trop. Même avec le programme d’exercices le plus astreignant, si vous continuez à nourrir votre corps avec des aliments vides ou transformés vous ne perdrez presque pas de poids. Cependant, en le combinant au régime Hippocrate, le moindre exercice pourra vous aider à perdre du poids. Une demi-heure ou plus d’un exercice léger - une marche accélérée, par exemple - stimule la sécrétion d’épinéphrine (ou adrénaline), ce qui aide à couper l’appétit. Par contre, une activité trop légère pourrait favoriser une remontée de l’appétit. Il est donc important de déterminer le niveau d’exercice adéquat dans votre plan de réduction de poids.

Autrefois on pensait que les exercices aérobiques hautement actifs étaient ce qu’il y avait de mieux pour perdre du poids, mais on comprend aujourd’hui que les effets transmis aux os et aux différentes parties du corps par ces exercices peuvent engendrer un stress dangereux, déplacer certains organes et contribuer à la formation des rides. Des activités énergiques, mais plus passives, comme la marche, la natation, le cyclisme et le patinage sont un meilleur type d’exercice aérobique. Des gymnases et autres salles spécialement aménagées permettent d’exercer ses muscles à l’aide de tapis roulants, de bicyclettes stationnaires, d’escaliers d’exercice et d’appareils permettant de faire des mouvements correspondant à ceux de l’escalade, du ski, de la natation et de mille et une autres activités physiques. Il y a bien des façons de s’activer pour perdre les livres ou les kilos en trop.

L’exercice est le meilleur ami de ceux qui veulent perdre du poids, non seulement parce qu’il brûle des calories mais aussi parce que c’est le moyen le plus rapide pour modifier le métabolisme, c’est-à-dire augmenter la proportion d’aliments qui sont convertis en énergie et en muscles plutôt qu’en graisse. Et cette activité métabolique peut être maintenue à un niveau élevé pendant presque quatre heures après la fin de l’exercice. Cela signifie que vous continuez à brûler de l’énergie longtemps après avoir cessé de faire votre gymnastique. Pour convertir les aliments et la graisse corporelle en énergie nous avons besoin de l’oxygène tiré de l’exercice. Sans lui, nous nous sentons fatigués et paresseux parce que nous n’arrivons pas à produire suffisamment d’énergie.

La quantité d’exercice nécessaire à la perte de poids varie d’une personne à l’autre. La recommandation la plus courante est de faire de l’exercice cinq jours par semaine, à une cadence permettant d’élever le rythme cardiaque, pendant au moins trente minutes chaque fois.

Maintenant que vous avez découvert le programme Hippocrate, vous pouvez abandonner le petit jeu des hausses et des baisses de poids en dents de scie, cesser de gaspiller des centaines de dollars chaque année et de risquer de compromettre votre santé avec des régimes qui vous permettent de continuer à consommer toutes sortes d’aliments gras et susceptibles de vous rendre malade. Ce dont vous avez besoin c’est de nourriture et d’enzymes, non de privations. Le programme Hippocrate modifiera la qualité de ce que vous mangez en remplaçant les aliments gras, comme le beurre, le fromage, les œufs, la viande rouge et les huiles raffinées, de même que le sucre et certains végétaux à haute teneur en gras, par de la verdure, des fruits, des légumes et des germinations. De plus, il fera de l’exercice une partie intégrante de votre vie et de votre programme de diminution de poids.

L’AUGMENTATION ET LE MAINTIEN DU POIDS

Toutes les discussions au sujet du poids idéal des personnes tendent à se concentrer sur le besoin de perdre du poids et à ignorer le fait que des milliers de gens dont le corps est svelte n’ont pas besoin de maigrir, sans parler de tous ceux dont le poids est inférieur à la moyenne ou qui ont fortement maigri par suite d’une maladie prolongée. Le programme Hippocrate répond aussi aux besoins de toutes ces personnes. Nous devrions tous consommer des aliments vivants en quantité suffisante, et développer une bonne masse musculaire à l’aide d’exercices de résistance.

Le bon équilibre

Si vous croyez que les dimensions de votre corps correspondent exactement aux dimensions souhaitables en fonction de votre âge et de votre taille, le régime Hippocrate vous procurera l’énergie quotidienne nécessaire pour maintenir ce poids. Il se pourrait toutefois que vous perdiez un peu de poids au cours des premières semaines, parce que le corps se débarrasse de ses déchets, comme le gras, les dépôts de calcium et les toxines. Ce grand ménage peut réduire votre poids. Mais ensuite, à mesure que les muscles recommencent à se développer grâce à une nutrition salutaire et à des exercices de résistance, votre poids reviendra graduellement à la normale et votre apparence sera améliorée ! Si vous le désirez, vous pourrez, pendant cette période, suivre les recommandations faites ci-dessous pour gagner du poids, jusqu’à ce que votre poids normal soit atteint et stabilisé.

Augmenter son poids

Après la période initiale de désintoxication qui suit votre adhésion au régime Hippocrate (voir le chapitre 6 concernant la désintoxication), le programme peut vous aider à augmenter votre poids et vous redonner force et vitalité du même coup. Hélas ! trop de gens maigres se gavent d’aliments gras dans l’espoir de gagner quelques livres et d’améliorer leur santé. Ils ne se rendent pas compte que le corps ne peut recouvrer sa vitalité si les aliments qu’il consomme contiennent peu ou pas de nutriments, et si ses cellules ont perdu leur capacité d’absorber des nutriments à cause du manque d’enzymes et d’oxygène.

Dans le programme Hippocrate, le processus d’augmentation du poids est basé sur deux facteurs : une augmentation de l’énergie tirée des aliments et des exercices de résistance. Vous devrez vous assurer que votre menu quotidien contient de bonnes portions d’aliments à haute énergie comme les avocats, les céréales et les fèves germées, les semences et les fruits à écale. Vous pouvez choisir parmi les recettes données dans le chapitre 11, celles qui sont basées sur ces ingrédients-là. (Essayez surtout les pains aux céréales germées et les repas à base de fèves.) Avec le potentiel élevé d’énergie et la haute valeur nutritive de ces aliments, votre corps recevra tout ce dont il a besoin pour augmenter son poids.

L’augmentation du poids par l’exercice

Si vous désirez gagner du poids, vous pouvez vous fier aux exercices aérobiques. Vous ne voulez pas « brûler » de l’énergie en faisant de l’exercice, vous voulez développer des muscles forts. C’est pourquoi l’entraînement par déploiement de la force (ou entraînement de résistance) devrait faire partie de votre programme de santé quotidien. De nos jours, on trouve des poids et haltères, et toutes sortes d’appareils d’exercice, dans presque tous les gymnases et centres de mise en forme (Nautilus, Énergie Cardio, etc.). D’autres formes d’exercices de résistance, comme la natation à contre-courant ou avec poids et palmes, les exercices isométriques ou la gymnastique douce, peuvent vous permettre de varier votre programme et rendre vos efforts plus agréables.

Vous pouvez aussi utiliser le poids de votre propre corps pour vos exercices de résistance, en faisant des pompes ou des tractions, des exercices abdominaux ou des extensions dorsales, ou en sautant à la corde. C’est un moyen pratique et efficace, en utilisant la gravité et des mouvements fonctionnels, de renforcer les muscles du tronc, des jambes, des bras et du dos. De plus, en faisant vos exercices de résistance plus vigoureusement et en comptant quatre ou cinq secondes entre chacun, vous ajoutez les bénéfices de l’aérobie à votre perte de poids.

On compte, parmi les bénéfices que nous pouvons tirer des exercices de résistance et qui valent amplement l’effort déployé :

Cette liste est naturellement incomplète. Elle ne mentionne pas l’augmentation du poids de l’individu, par exemple. Un muscle ferme et solide pèse plus qu’un muscle mou et flasque. Vous pouvez donc augmenter votre poids et améliorer votre apparence sans engraisser d’un gramme.

Il est conseillé de faire des exercices de résistance à raison de trente minutes à la fois, trois fois par semaine, d’abord avec des poids légers et des mouvements rapides, puis en alourdissant graduellement les poids.

NOTRE ATTITUDE PSYCHOLOGIQUE VIS-À-VIS DES ALIMENTS

Des centaines de régimes ont échoué à faire perdre ou gagner du poids parce qu’ils ne tenaient pas compte de l’attitude mentale et émotionnelle que nous avons tous vis-à-vis des aliments. Il est trop simple de dire : « Il suffit de manger moins pour maigrir. » Si c’était aussi facile, une industrie faisant un milliard de dollars d’affaires par an ne se serait pas construite sur la lutte contre la nourriture. Les aliments symbolisent toutes sortes de choses différentes selon les individus : amour, récompense, consolation, célébration, liens familiaux, etc. Et tous ces facteurs émotionnels influencent notre perception de notre poids et de notre image. C’est pourquoi, en plus de ses recommandations quant au régime et à l’exercice, le programme de santé Hippocrate inclut ce genre de considération psychologique dans son plan de contrôle du poids.

Chez les gens qui mangent trop, souvent le besoin de manger ne découle pas d’une véritable faim physique, mais plutôt d’une faim émotionnelle. C’est notre cœur qui crie famine, notre âme qui demande à être nourrie. Nous avalons nos déceptions, nos peines, notre colère, notre orgueil. Nous mangeons quand nous sommes surexcités, nous mangeons lorsque nous sommes tristes et lorsque nous en avons trop à faire, ou pas assez. Quand nous souffrons intensément, la nourriture semble apaiser notre douleur du moins c’est ce que nous croyons. Mais ce n’est pas le cas. Cela ne fait qu’augmenter et prolonger notre douleur. Pourtant nous préférons quand même ignorer ces effets négatifs parce que nous sommes trop obsédés par le plaisir transitoire mais bien réel que la nourriture nous procure. De leur côté, ceux qui mangent trop peu utilisent la privation de nourriture pour traiter leur douleur mais se retrouvent finalement avec un corps amaigri et affaibli.

Le programme Hippocrate n’exige pas que vous arrêtiez de manger ou que vous changiez de personnalité, mais il vous donne toute l’information nécessaire pour adopter une attitude positive, valorisante et créatrice de vie. Il renforce la prémisse extrêmement importante qui veut que la nourriture ne soit pas notre ennemie mais notre alliée dans la poursuite de la santé et de la longévité. Dans le programme Hippocrate vous encouragez votre corps à poursuivre ses efforts pour retrouver sa forme et sa vitalité, en le libérant de ses toxines ; en vous donnant les moyens de faire face à vos émotions (à l’aide de techniques de relaxation, de renforcement psychologique et d’exercices) ; en utilisant les aliments comme source de vie, sans en abuser pour des raisons d’ordre émotionnel ; et en vous nourrissant d’aliments vierges non traités et facilement transformables en ces nutriments dont vous avez été affamé. En confiant votre vie à des aliments vivants, vous vous libérerez de cette fausse perception de votre corps qui habite votre esprit. Vous vous débarrasserez de vos vieilles habitudes alimentaires. Et vos émotions ne dicteront plus la quantité ou la qualité de ce que vous mangez.

Si le contrôle de votre poids est la principale raison de votre adhésion à un nouveau régime alimentaire et à un nouveau style de vie, vous pouvez atteindre cet objectif en suivant le programme Hippocrate décrit dans ce livre. Mangez n’importe quel aliment recommandé dans les chapitres 6 et 8, buvez les mélanges de germes et de jus de légumes recommandés dans le chapitre 9, et goûtez à n’importe quelle recette que vous trouverez dans le chapitre 11. Oui, ce même programme qui peut vous permettre de vous sentir en pleine forme est aussi le meilleur moyen de contrôler votre poids.