[décembre 1998]
Lettre n
°
147
(extrait, p. 2-3)
Comme je disais, j’étais dans le taxi, et avant de sortir j’ai regardé encore une fois l’avis de saisie que ce gros étron de Chinois m’avait refilé avant que je parte du magasin. Pour être certain d’avoir la bonne adresse. Puis j’ai vu la Mustang jaune. Tout de suite j’ai su que j’étais au bon endroit et tout de suite j’ai eu un mauvais pressentiment. Demande moi pas pourquoi. Je pouvais le sentir dans mes os, comme si la température venait de descendre de vingt degrés d’un coup. La maison avait rien de spécial, une maison bien ordinaire avec une porte rouge. Et il n’y avait personne dans la rue, pas un chat…