[décembre 1998]

Suite de Lettre n° 147 (extrait, p. 4)

Puis j’ai sauté dans un taxi et je suis retourné au magasin pour dire à Chinois qu’il pouvait se mettre sa job là où je pensais.

C’est seulement quelques jours plus tard, à la fête chez Philippe, que j’ai appris que tout ça avait été organisé par ton oncle et que c’était à cause de lui que tout ça était arrivé et que je pourris en prison depuis ce temps-là. J’ai eu plein de journées épouvantables dans ma vie mais celle-là est bien une des pires, celle de la bagarre. J’ai frappé Philippe pas mal fort cette journée-là, mais j’ai jamais voulu le tuer. Combien de fois faut que je le répète ?