[1] Aujourd’hui, Vilnius.
[2] Potemkine avait à sa suite un officier nommé Faucher, qu’il employait sans cesse à de pareilles missions et qui courait éternellement la poste. Cet officier, dans la prévision qu’il se casserait le cou dans quelqu’un de ses voyages, s’était fait d’avance cette épitaphe :
[3] Les boutchnicks sont des espèces de sentinelles établies au coin de chaque rue principale dans des baraques nommées boutka,et qui, n’appartenant ni à la classe civile ni à la classe militaire, correspondent à peu près, quoique dans un ordre encore inférieur, à nos sergents de ville. L’un d’eux se tient toujours à la porte de sa baraque avec une hallebarde à la main; de là vient leur nom de boutchnicks, ou guéritiers.
[4] Medvede, mot composé de med, qui veut dire « miel », et vede, « qui sait »; littéralement, « qui sait le miel »; l’animal ayant reçu son nom de l’adresse qu’il a reçue de la nature à découvrir son mets favori.
[5] L’Ukraine.
[6] Nom des prisons destinées aux condamnés politiques.
[7] Nom que l’on donne aux églises russes.
[8] Ici l’auteur anonyme du manuscrit a trahi son véritable nom qu’il avait eu le soin d’effacer partout ailleurs : comme je présume, au reste, que nos lecteurs avaient déjà reconnu dans le héros de ces mémoires notre célèbre maître d’armes lui-même, je ne crois pas commettre une grande indiscrétion en laissant ici le mot « Grisier » en toutes lettres.