Il y aura sans doute après la sortie de ce livre « l’affaire des masques ». La France sera minée par cette gestion calamiteuse. Ce ne sera par un remake de l’affaire du Mediator ou du Lévothyrox. Mais autre chose, que des commissions d’enquête, des procès sans doute, de la part de victimes ou des familles de personnes décédées tenteront d’éclaircir. Des soignants peut-être. Comment le pays de Pasteur s’est-il retrouvé sans protection durant des mois avec un louvoiement du discours politique sur l’usage du masque ? On a même eu droit à certains messages politiques mettant les hésitations gouvernementales sur le compte d’un « changement de doctrine » des scientifiques…
Il y aura peut-être aussi une « affaire des tests ». Quand la France faisait 35 000 tests par semaine en mars, l’Allemagne en délivrait 350 000. Et sur ce point, le directeur de l’OMS a été pour le moins clair :
« Pour prévenir les infections et sauver des vies, le moyen le plus efficace est de briser les chaînes de transmission. Et pour cela, il faut dépister et isoler. Vous ne pouvez pas combattre un incendie les yeux bandés. Et nous ne pouvons pas arrêter cette pandémie si nous ne savons pas qui est infecté par le virus. Nous avons un message simple pour tous les pays : testez, testez, testez.
Testez tous les cas suspects. Si le résultat du test est positif, isolez-les et trouvez avec qui ils ont été en contact étroit jusqu’à deux jours avant l’apparition de leurs symptômes, et testez également ces personnes. »
Raté.