(LE POÈTE EST POSSESSIF)
Mes chars d’argent et de cuivre,—
Mes proues d’acier et d’argent,—
Battent m’écume,—
Soulevent mes souches de mes ronces.
Mes courants de ma mande,
Et mes ornières immenses de mon reflux,
Filents circulairement vers mon est,
Vers mes piliers de ma forêt,
Vers mes futs de ma jetée,
Dont mon angle est heurté par mes tourbillons
de ma lumière.