Les auteurs anciens ont été cités d’après les traductions de la Collection des Universités de France (Les Belles Lettres), à l’exception toutefois d’Archiloque et de Sapho, pour lesquels on a choisi la traduction donnée par Marguerite Yourcenar, la Couronne et la Lyre, Paris, Gallimard, 1979. Pour l’Odysée, on a préféré la traduction de Philippe Jaccottet, accompagnée d’un texte de F. Hartog, Paris, Maspero, 1982.
On citera en premier lieu le livre de M.-I. Finley, les Premiers Temps de la Grèce : l’âge du bronze et l’époque archaïque, Paris, Maspero, 1973.
H. Van Effenterre, La Cité grecque, des origines à la défaite de Marathon, Paris, Hachette, 1985.
J.-C. Poursat, La Grèce préclassique des origines à la fin du VIe siècle, Paris, Seuil, 1995.
On retiendra, d’une importante bibliographie, J. Chadwick, The Mycenaean World, Cambridge University Press, 1976.
Et J.-T. Hooker, Mycenaean Greece, Londres-Boston, R.K.P., 1976.
Voir aussi sur la royauté mycénienne P. Carlier, La royauté en Grèce avant Alexandre, Strasbourg, 1984, p. 1-134.
Le meilleur livre est celui de A. Snodgrass, The Dark Age of Greece : an Archeological Survey of the XIth to the VIIIth Centuries b.C., Edinburgh University Press, 1971.
W.D.E. Coulson, The Dark Ages : A Review of the Evidences and Suggestions for future Research, Athènes, Braggioti, 1990.
I. Morris, Burial and Ancient Society. The Rise of the Greek City-State, Cambridge University Press, 1987.
Voir aussi A. Schnapp, « Les siècles obscurs de la Grèce », Annales, 29,1974, p. 1465-1474.
On consultera essentiellement M.-I. Finley, le Monde d’Ulysse, Paris, Maspero, 1978, nouv. éd. augmentée, où l’on trouvera en outre une importante bibliographie de la « question homérique » établie par P. Vidal-Naquet.
Voir également la préface que ce dernier a donnée, sous le titre « L’Iliade sans travesti », à la traduction de l’Iliade par P. Mazon, Paris, Gallimard, « Folio », 1975.
On consultera en outre A. Schnapp-Gourbeillon, Lions, Héros, Masques : les Représentations de l’animal chez Homère, Paris, Maspero, 1981.
Sur la vie économique et l’organisation du travail
A. Mele, Società e Lavoro nei poemi omerici, Naples, Università degli Studi, 1968.
Quelques livres récents ont renouvelé les problèmes de façon souvent suggestive :
A. Snodgrass, La Grèce archaïque : le temps des apprentissages, (édition française) Paris, Hachette, 1986.
O. Murray, La Grèce à l’époque archaïque, (édition française) Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 1995.
F. de Polignac, la Naissance de la cité grecque, Paris, La Découverte, 1995, 2e édition.
H. Van Effenterre, la Cité grecque, des origines à la défaite de Marathon, Paris, Hachette, 1985.
Voir en dernier lieu C. Starr, The Economic and Social Growth of Early Greece, Oxford University Press, 1977.
Sur le commerce archaïque, les deux articles de B. Bravo dans Dialogues d’histoire ancienne, I, 1974 et III, 1976.
Et, du même auteur, « Le commerce des céréales chez les Grecs de l’époque archaïque », dans Trade and Famine in Classical Antiquity (éd. par P. Gamsey et C. R. Whittaker), The Cambridge Philological Society, 1983.
I. Malkin, Religion and Colonization in Ancient Greece, Leyde, Brill, 1987.
Cl. Mossé, la Colonisation dans l’Antiquité, Paris, Nathan, 1970.
D. Ridgway, Les Premiers Grecs d’Occident. L’aube de la Grande Grèce, (édition française), Paris, De Boccard, 1992.
P. Rouillard, Les Grecs et la péninsule ibérique du VIIIe au VIe siècle av. J.-C., Paris, De Boccard, 1991.
G. Vallet, Le Monde grec colonial d’Italie du Sud et de Sicile, École française de Rome, 1996.
Et l’article de E. Lepore, « Citta, statto e movimenti coloniali : struttura economica e dinamica sociale », dans Storia e Civilta dei Greci (éd. par B. Bandinelli), t. I, Origini e Siviluppo della città : Il medioevo greco, Milan, Bompiani, 1978, p. 183-253, qui aborde l’ensemble des problèmes de la période en préface à l’étude de la colonisation proprement dite.
On se reportera aux deux articles d’E. Will, « De l’aspect éthique des origines de la monnaie », Revue historique, 212, 1954, p. 209-231 ; et « Réflexion et hypothèses sur les origines de la monnaie », Revue de numismatique, 17, 1955, p. 5-23.
Ainsi quà l’article de M. Kraay, « Hoards Small Changes and the Origine of Coinage », Journal of Hellenic Studies, 84, 1964, p. 76-91.
On pourra consulter P.A.N. Greenhalgh, Early Greek Warfare, Cambridge University Press, 1973.
Ainsi que l’article de A. Snodgrass, « The Hoplite Reform and History », Journal of Hellenic Studies, 85, 1965, p. 110-122.
Et celui de M. Détienne, « La phalange, problèmes et controverses », dans Problèmes de la guerre en Grèce ancienne (édition par J.-P. Veinant), Paris, Mouton, 1968.
Cl. Mossé, la Tyrannie dans la Grèce antique, Paris, PUF, 1969.
A. Andrewes, The Greek Tyrants, Londres, Hutchinson, 1958, 2e éd.
Et H. Berve, Die Tyrannis bei den Grieschen, Munich, Beck, 1967, 2 vol.
Sur l’image du tyran dans la pensée antique, le livre suggestif de D. Lanza, Il Tyranno e il suo Publico, Turin, Einaudi, 1977.
V. Ehrenberg, From Solon to Socrates, Londres, Methuen, 1973, 2e éd.
Sur Sparte, parmi les ouvrages généraux consacrés à cette cité, on retiendra P. Roussel, Sparte, Paris, PUF, 1960, 2e éd.
P. Cartledge, Sparta and Lakonia : a Regional History, 1300-362 b.C., Londres, Routledge and Kegan Paul, 1979.
Deux articles sont plus précisément consacrés à la « révolution » spartiate du VIe siècle : M.-I. Finley, « Sparta », dans Use and Abuse of History, Londres, Chatto and Windus, 1975, p. 161-177.
Et Cl. Mossé, « Sparte archaïque », dans La Parola del Passato, 148-149, 1973, p. 7-20.
Sur Solon, voir essentiellement le rapport d’E. Will, « Grèce archaïque », dans Seconde Conférence internationale d’histoire économique, Aix-en-Provence, 1962, I, Paris-La Haye, Mouton, 1965, p.41-96.
Voir également D. Asheri, Leggi greche sul problema dei debiti, Pise, Studi Classici e Orientali, XVIII, 1969.
Sur Clisthène, P. Lévêque et P. Vidal-Naquet, Clisthène l’Athénien, Paris, Les Belles Lettres, 1973.
On se reportera aux ouvrages de J.-P. Vernant, en particulier les Origines de la pensée grecque, Paris, PUF., 1964 ; Mythe et Pensée chez les Grecs, Paris, Maspero, 1965 ; Mythe et Société en Grèce ancienne, Paris, Maspero, 1974.
Ainsi qu’aux articles de Louis Gernet rassemblés dans deux volumes, Anthropologie de la Grèce antique, Paris, Maspero, 1968 ; et les Grecs sans miracles, Paris, Maspero, 1983
Enfin, au livre de P. Vidal-Naquet, le Chasseur noir, Paris, Maspero, 1981.
Voir A.-R. Burn, The Lyric Age of Greece, Londres, Arnold, 1967, 2e éd.
Et J. Svenbro, la Parole et le Marbre : Aux origines de la poétique grecque, Lund, 1976.
M. Détienne, Crise agraire et Attitude religieuse chez Hésiode, Bruxelles, Latomus, 1963 ; et les Maîtres de vérité dans la Grèce archaïque, Paris, Maspero, 1973.
Le livre de J. Charbonneaux, R. Martin, F. Villard, Grèce archaïque, Paris, Gallimard, « L’univers des Formes », 1968, et B. Holtzmann, La Grèce, Paris, Citadelles, 1989.