ACURA RDX VUS compacts de luxe

Concurrents Alfa Romeo Stelvio, Audi Q5, BMW X3/X4, Buick Envision, Cadillac XT5, Genesis GV70, Infiniti QX50/QX55, Jaguar F-Pace, JLR Discovery Sport/Range Rover Evoque, Lexus NX, Lincoln Corsair, Maserati Grecale, Mercedes-Benz GLC, Porsche Macan, Volvo XC60

Mûr pour la refonte Dominic Boucher

La gamme Acura s’apprête à évoluer au début de 2025 avec le lancement de l’ADX, un VUS sous-compact qui occupera, avec l’Integra, le rôle de modèle d’accès. Celui-ci devrait partager sa plateforme avec le Honda HR-V et abritera un moteur turbo (possiblement le 1,5 litre de 200 chevaux logeant dans l’Integra). Le RDX ne sera alors plus l’utilitaire d’entrée de gamme du constructeur nippon. En attendant, la génération actuelle date de 2019 et elle a été mise à jour en 2022.

Une seule offre au catalogue

Le RDX bénéficie d’une unique motorisation, soit un 4 cylindres de 2 litres turbo. Il s’agit d’une curieuse stratégie de la part d’Acura puisque les autres modèles de la gamme proposent aussi une version de performance Type S. À cela s’ajoute l’absence d’une variante hybride ou hybride rechargeable, une technologie pourtant utilisée par de nombreux concurrents.

Ce bloc produit 272 chevaux et 280 lb-pi de couple. Il fait preuve d’un caractère enjoué, peu importe le régime moteur. Les accélérations et les reprises sont vives en tout temps. Malheureusement, la boîte automatique à 10 rapports déçoit à plusieurs niveaux. Elle s’avère souvent hésitante, voire quelquefois récalcitrante. En effet, la transmission met quelques secondes avant de sélectionner la bonne vitesse lorsque l’accélérateur est sollicité. C’est surtout vrai dans les modes Confort et Normal tandis que le mode Sport semble remédier à ce problème. Et l’efficacité aléatoire de cette transmission joue également sur la consommation de carburant. Lors de notre essai, nous avons obtenu 11,1 L/100 km.

En faisant abstraction de cela, le RDX demeure agréable à conduire. La direction répond avec précision, mais une démultiplication plus directe apporterait un comportement plus dynamique au véhicule. Les sièges possèdent un long dossier et une grande assise, parfaits pour les longs voyages. La suspension adaptative, qui équipe la variante Platinum Élite A-Spec, permet de maintenir une bonne tenue de cap.

Un pavé tactile polarisant

À bord, l’ambiance est plutôt sobre. Tout est noir et seules les garnitures argentées et les accents rouges sur le volant donnent un peu de vie. Idem pour le toit ouvrant panoramique et les 27 combinaisons d’éclairage. En revanche, la qualité de finition et des matériaux est sans reproche. La configuration du poste de conduite est ergonomique grâce à la présence de divers boutons disposés logiquement. L’instrumentation, toujours avec deux cadrans à aiguilles, conserve un ordinateur de bord, qui est un peu lent.

Pour sa part, le système d’infodivertissement inclut les fonctions nécessaires sans entrer dans le superflu. D’ailleurs, son esthétique sobre ne distrait pas le pilote en conduite. Cependant, il faut employer un pavé tactile pour l’utiliser. Il rend la navigation entre les menus plus complexe qu’avec une molette. L’Integra, le ZDX et le MDX révisé en 2025 ne l’intègrent pas... et c’est tant mieux! Sinon, les audiophiles peuvent jouir d’une chaîne audio ELS Studio 3D à 16 haut-parleurs, livrable en option.

Comme plusieurs modèles de la marque, le RDX brille par ses efficaces systèmes avancés d’aide à la conduite. Lors des tests de collision, son châssis a su démontrer une grande rigidité. En ce qui concerne le régulateur de vitesse adaptatif, il effectue généralement des manœuvres progressives sauf dans certains cas, où il accélère brusquement. Bref, l’Acura RDX reste un produit plutôt intéressant. Mais l’ensemble de sa présentation commence à dater. La concurrence se renouvelle et, par conséquent, Acura devrait se dépêcher de procéder à une refonte.

+++	Moteur performant Confort indéniable et habitacle bien fini Sécurité de haut niveau
–––	Pas de Type S ni d’hybride Pavé tactile à revoir Transmission mal calibrée et consommation décevante

Notre avis

Le RDX demeure pertinent même s’il commence à montrer son âge. Dynamique et confortable, le comportement routier est terni par la transmission hésitante. Le pavé tactile pour le système multimédia n’est pas aussi efficace qu’une molette et devrait être revu. Aucune version de performance ni hybride n’est offerte. Enfin, le RDX brille par sa sécurité de haut niveau.

Nouveau en 2025

Mise à jour partielle attendue en cours d’année 2025, avec de nouvelles fonctionnalités.

Données principales
Emp. / lon. / lar. / haut.	2 750 / 4 766 / 1 900 / 1 668 mm
Coffre / réservoir	881 à 2 260 litres / 65 litres
Nombre d’occupants	5
Suspension av. / arr.	ind., jambes force / ind., multibras
Pneus avant / arrière	P235/55R19 à P255/45R20
Poids / Capacité de remorquage	1 817 à 1 844 kg / 680 kg (1 500 lb)
Composantes mécaniques
Cylindrée, alim.	4L 2,0 litres turbo
Puissance / Couple (tr/min)	272 ch (6 500) / 280 lb·pi (1 600-4 500)
Tr. base (opt) / Rouage base (opt)	A10 / Int
0-100 / 80-120 / V. max	7,1 s (m) / 5,5 s (m) / n.d.
100-0 km/h	39,3 m (m)
Type / ville / route / combinée	Tech - Sup / 11,0 / 8,6 / 9,9
	A-Spec, Platinum Élite A-Spec - Sup / 11,3 / 9,1 / 10,3