Concurrents Bentley Continental GT, Ferrari Roma, McLaren GTS, Mercedes-Benz AMG GT, Porsche 911
L’évolution des autres véhicules d’Aston Martin pour l’année modèle 2025 accapare le gros de l’attention, mais la DB12 a de quoi se vanter puisqu’elle leur a servi de modèle. Comme ses devancières de la célèbre lignée DB, cette voiture sport anglaise assemblée à la main met l’accent sur le design et revendique une place parmi les plus belles automobiles de la planète.
Ayant pris le relais de la DB11 l’an dernier, la DB12 cherche à conquérir le même genre de public friand de ce que l’on appelle des grandes routières. C’est-à-dire des coupés aussi sportifs que sophistiqués, autant capables de superbes prouesses athlétiques que de longues balades confortables… lorsque l’état de la chaussée le permet. Au Québec, malheureusement, les routes sont longues mais souvent cahoteuses, et les roues de 21 pouces de la DB12 s’y prêtent mal. Quoi qu’il en soit, Aston Martin n’est pas peu fier de sa créature, qu’il considère d’ailleurs comme une «super routière», rien de moins.
La DB12 existe en deux configurations, soit coupé et cabriolet (DB12 Volante). Hormis quelques renforts de châssis et des changements dans la calibration des suspensions, la seconde ne se démarque que par son toit rétractable en toile dont les huit épaisseurs assurent une meilleure isolation acoustique. Il s’ouvre en 14 secondes et se ferme en 16 secondes, même en roulant jusqu’à une vitesse de 50 km/h. On peut aussi l’actionner à distance via la télécommande, à condition de se trouver à l’intérieur d’un rayon de 2 mètres, par exemple lorsqu’il commence à pleuvoir et que la voiture avait été laissée à l’extérieur du garage.
La DB12 Volante, dont la capote est disponible en quatre teintes (noir, bleu, rouge ainsi qu’un mélange noir et argenté) pour accompagner le très vaste éventail de couleurs extérieures et intérieures, vient remédier à l’un des principaux défauts du coupé. Il est question ici de la visibilité problématique tant sur les côtés que vers l’arrière. Remarquez, le même reproche peut être adressé à d’autres de ses semblables.
Dans tous les cas, la DB12 séduit par ses lignes gracieuses et puissantes, cependant, on peut comprendre que son imposante calandre repousse certains acheteurs potentiels. L’intérieur propose quant à lui un environnement charmant où la qualité des matériaux et de la finition ressort d’abord et avant tout. La technologie est quand même bien présente avec des affichages dernier cri de 10,25 pouces. L’écran central tactile, certes joliment intégré à la console, est toutefois positionné trop bas pour favoriser une utilisation conviviale et prévenir les distractions. Quant au chargement, disons que ce n’est pas une force de la DB12, son volume se situant sous la moyenne de la catégorie, coupé ou pas. Rien à voir avec la nouvelle McLaren GTS, la plus pratique de toutes avec un total de 570 litres (coffres avant et arrière combinés).
Le cœur de la DB12 provient de chez Mercedes-AMG mais a été réglé par les ingénieurs d’Aston Martin. Ce V8 biturbo de 4 litres génère 671 chevaux à 6 000 tr/min et 590 lb-pi entre 2 750 et 6 000 tr/min, n’entraînant aucun point mort à l’accélération. Le poids de la voiture n’en fait pas la plus explosive de son espèce, mais on parle tout de même d’un sprint de 0 à 100 km/h en 3,6 secondes. Comptez un dixième de plus pour le cabriolet.
Comme la GTS et la Ferrari Roma, la DB12 achemine sa puissance exclusivement vers les roues arrière, donc oubliez le rouage intégral. En revanche, il faut savoir que la boîte automatique à 8 rapports fait équipe avec un différentiel arrière électronique qui, contrairement à un différentiel à glissement limité traditionnel, peut se verrouiller complètement en quelques millièmes de seconde afin d’optimiser la précision et la performance du train arrière en virage.
La DB12 utilise des pneus Michelin Pilot Sport 5 S spécialement adaptés par Aston Martin pour un maximum d’adhérence. Ils incorporent une mousse en polyuréthane réduisant de 20 % le bruit de roulement transmis dans l’habitacle. Quant aux freins, pourquoi se contenter de ceux d’origine lorsque la compagnie propose en option des freins en carbone-céramique? Certes, ils s’avèrent plus ou moins nécessaires pour un usage routier, mais la différence de performance et la réduction du poids non suspendu (27 kg) valent le coup.
+++ | Puissance remarquable du V8 Poids savamment réparti Charme et cachet anglais |
––– | Visibilité latérale et arrière problématique (coupé) Pas de rouage intégral disponible Écran central trop bas |
Arrivée de la version Volante décapotable en cours d’année 2024.
Données principales | |
Emp. / lon. / lar. / haut. | 2 805 / 4 725 / 1 980 / 1 295 mm |
Coffre / réservoir | Coupé - 262 litres / 78 litres |
Volante - 169 à 206 litres / 78 litres | |
Nombre d’occupants | 4 |
Suspension av. / arr. | ind., double triangulation / ind., multibras |
Pneus avant / arrière | P275/35R21 / P325/30R21 |
Poids / Capacité de remorquage | 1 788 à 1 898 kg / non recommandé |
Composantes mécaniques | |
Cylindrée, alim. | V8 4,0 litres biturbo |
Puissance / Couple (tr/min) | 671 ch (6 000) / 590 lb-pi (2 750-6 000) |
Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | A8 / Prop |
0-100 / 80-120 / V. max | 3,6 s (c) / 2,5 s (est) / 325 km/h (c) |
100-0 km/h | 34,5 m (est) |
Type / ville / route / combinée | Sup / 15,9 / 10,5 / 13,5 |