Concurrents Ford Maverick, Honda Ridgeline
À qui s’adresse le Hyundai Santa Cruz? Aux gens profitant d’un style de vie actif, bien sûr, qui aimeraient se faire voir au volant de quelque chose de différent qu’un utilitaire trop commun. Le constructeur coréen ne l’appelle pas une camionnette. Mais le Santa Cruz en est une, en vertu de sa boîte, et nous le qualifions ainsi. Il se compare naturellement au Ford Maverick et, en quelque sorte, au Honda Ridgeline.
Le millésime 2025 apporte quelques changements à ce modèle. La partie avant présente un design plus carré et d’apparence robuste, alors que l’habitacle a droit à un panneau courbé abritant à la fois l’instrumentation numérique du conducteur et l’écran tactile de 12,3 pouces du système multimédia. Toutefois, c’est l’ajout de la version XRT qui retient l’attention.
Le Santa Cruz propose donc un habitacle pouvant asseoir cinq personnes, tandis qu’on retrouve une caisse derrière la cabine au lieu d’un coffre intégré. Dans ladite caisse, d’une longueur de 4 pieds 3 pouces, on ne peut pas transporter grand-chose, outre des sacs de hockey, une tondeuse ou des sacs de terre pour refaire le terrassement à la maison. Un couvre-caisse verrouillable et des marchepieds intégrés au pare-chocs arrière figurent toutefois de série, de même qu’un coffre de rangement sous le plancher de la boîte avec un bouchon de drainage, bien qu’il soit peu profond. On ne verra probablement jamais ce camion sur un chantier de construction ou faisant partie d’une flotte de livraison comme c’est le cas du Ford Maverick. On l’imagine plutôt sur une plage californienne, comme son nom le suggère, ou sur des sentiers légers, sa vocation étant plus récréative qu’ouvrière. De plus, on peut se procurer parmi la grande sélection d’accessoires un porte-planche de surf ou de kayak fixé à la galerie de toit, de même qu’une rallonge de caisse, permettant d’y loger des objets un peu plus longs. Des supports de caméras de style Go Pro sont aussi disponibles.
Côté motorisation, le 4 cylindres turbo de 2,5 litres développe 281 chevaux et un couple de 311 lb-pi, permettant des performances très intéressantes. Son couple est supérieur à ceux des Maverick et Ridgeline. Il offre une consommation mixte ville/route dépassant à peine celle du Ford avec son bloc turbo de 2 litres et moins élevée que celle du Honda avec son V6 atmosphérique. Le Santa Cruz peut également remorquer jusqu’à 5 000 lb, soit autant que le Ridgeline et 1 000 lb de plus que le Maverick. On s’interroge toutefois sur la présence d’une boîte à double embrayage, plus complexe et moins douce qu’une transmission automatique traditionnelle.
La nouvelle version XRT propose une apparence légèrement plus robuste et des jantes uniques de 18 pouces, alors que ses pneus tout terrain, ses crochets de remorquage à l’avant et son pare-chocs avant à plus grand dégagement accentuent les capacités hors route du véhicule… à peine. Hyundai aurait pu créer un ensemble plus poussé avec une suspension relevée et des amortisseurs plus performants pour partir à l’aventure.
S’inspirant de ses autres modèles, Hyundai a apporté une apparence épurée à l’habitacle du Santa Cruz avec des lignes horizontales, un volant redessiné et de nouveaux écrans. Le constructeur a aussi remplacé certains boutons à effleurement par des commandes physiques, plus faciles à utiliser en conduisant. Il a complété le tout avec une tablette côté passager pour vider nos poches au besoin. L’intégration Apple CarPlay et Android Auto se fait maintenant sans fil. L’espace à l’avant est généreux, alors qu’à l’arrière on aimerait un peu plus de dégagement pour les jambes.
+++ | Performances intéressantes Bonne capacité de remorquage Équipement complet |
––– | Caisse peu logeable Prix élevé Visibilité arrière limitée |
Moins utilitaire, mais plus amusant à conduire que les Maverick et Ridgeline, le Santa Cruz se positionne entre les deux côté prix et s’avère aussi cher que les modèles intermédiaires de GM et de Ford. Toutefois, peu importe la version choisie, on obtient un véhicule unique, rafraîchissant, performant et bien équipé, mais pas plus pratique qu’un multisegment conventionnel.
Retouches esthétiques, système multimédia mis à jour, planche de bord et volant révisés. Ajout de la version XRT et équipement enrichi.
Données principales | |
Emp. / lon. / lar. / haut. | 3 005 / 4 970 à 4 975 / 1 905 / 1 695 à 1 700 mm |
Boîte / réservoir | 1 323 mm / 67 litres |
Nombre d’occupants | 5 |
Suspension av. / arr. | ind., jambes force / ind., multibras |
Pneus avant / arrière | P245/60R18 à P245/50R20 |
Poids / Capacité de remorquage | 1 863 à 1 948 kg / 2 268 kg (5 000 lb) |
Composantes mécaniques | |
Cylindrée, alim. | 4L 2,5 litres turbo |
Puissance / Couple (tr/min) | 281 ch (5 800) / 311 lb·pi (1 700-4 000) |
Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | DEA8 / Int |
0-100 / 80-120 / V. max | 6,5 s (m) / 4,5 s (m) / n.d. |
100-0 km/h | 38,4 m (m) |
Type / ville / route / combinée | Ord / 12,2 / 8,7 / 10,6 |