Concurrents Acura MDX, Audi Q7/Q8, BMW X5/X6, Buick Enclave, Cadillac XT6, Genesis GV80, Infiniti QX60, Lexus GX/RX, Lincoln Aviator/Nautilus, Mercedes-Benz GLE, Porsche Cayenne, Volvo XC90
Avant, tout était simple: il y avait l’engin de travail d’un côté (le Land Rover, devenu Defender) et l’utilitaire chic de l’autre (le Range Rover). Puis, en 1989, Land Rover présente un troisième modèle, en quelque sorte un hybride des deux premiers. Le Discovery était un véhicule destiné aux familles grâce à ses sept places, mais il était capable de se rendre aussi profondément dans les bois que ses deux cousins.
Aujourd’hui, c’est plus compliqué. JLR a multiplié les modèles et il faut maintenant un doctorat pour comprendre les subtilités de la gamme du constructeur. Preuve que la clientèle semble déboussolée, le Discovery finit régulièrement au fond du classement canadien des ventes du segment des VUS intermédiaires de luxe.
Pourtant, le Discovery dispose d’un héritage très enviable et de capacités qui lui permettent d’aller plus loin en dehors des sentiers battus que bien de ses concurrents… s’il est correctement équipé. Les plaques de protection et la suspension pneumatique sont des accessoires que l’on ne retrouve pas partout. Si les angles d’attaque ne sont pas très agressifs (34 degrés en approche et 30 degrés en départ avec la suspension en position haute), le Discovery offre l’une des meilleures gardes au sol du segment (de 208 à 283 mm) et il peut passer des gués allant jusqu’à 90 cm.
Ce VUS peut bénéficier d’un boîtier de transfert avec gamme basse, le Terrain Response 2 (capable d’ajuster la réponse de l’accélérateur, de la transmission et des systèmes de traction en fonction de la surface et qui intègre maintenant un mode entièrement automatique), d’un régulateur de vitesse tout-terrain (entre 1,8 et 30 km/h) et du blocage de différentiel arrière. Mais pour cela, il faut sélectionner le groupe Capacité hors route avancée sur la liste des options, ce qui est vraiment mesquin de la part de JLR.
En revanche, toutes ses capacités de franchissement se payent sur le bitume où le Discovery n’a pas le toucher de route des concurrents plus affûtés comme le BMW X5 ou le Porsche Cayenne, notamment à cause de sa direction peu incisive. Premier de sa lignée à bénéficier d’une structure monocoque, son architecture est faite à 85 % d’aluminium. Mais cela ne l’empêche pas de peser plus de 2,2 tonnes. Ça n’aide pas… Il se distingue cependant par un excellent niveau de confort (merci la suspension pneumatique). Le poids n’aide pas non plus au niveau des performances. Le 4 cylindres turbo de 2 litres n’est pas à son avantage. Il est préférable d’opter pour le 6 cylindres à hybridation légère 48 volts, mieux adapté et pas plus énergivore. Ce bloc vous donne également accès à l’une des meilleures capacités de remorquage du segment.
Présenté en 2018, le Discovery a reçu une mise à jour pour le millésime 2021, entre autres au niveau de la planche de bord. Celle-ci accueille un écran tactile de 11,4 pouces et un écran d’instrumentation de 12,3 pouces. Le système d’infodivertissement intègre Apple CarPlay et Android Auto. Et, contrairement à la mode, le constructeur a eu la bonne idée de conserver plusieurs commandes physiques.
En vous installant à son bord, vous bénéficierez d’une excellente position de conduite, de sièges confortables et d’un habitacle bien fini. Évidemment, la troisième rangée est réservée aux plus jeunes (qui peuvent profiter de sièges chauffants dans la version Metropolitan). Les passagers de la seconde rangée ont droit à des sièges chauffants (SE et HSE) et ventilés (Metropolitan). La liste des options est raisonnable et les accessoires ne manquent pas, y compris un ensemble pratique appelé Animal de compagnie comprenant une cage de transport pliable, une douche portative et un bol d’eau antidébordement.
+++ | Capacités hors route indéniables (si correctement équipé) Qualité de la présentation Confort |
––– | Fiabilité sujette à caution 4 cylindres trop juste Dépréciation élevée |
Si vous avez vraiment besoin de 7 places, de véritables capacités hors route, de remorquer et que vous n’avez pas peur de la réputation chaotique de la marque en matière de fiabilité, alors le Discovery est peut-être pour vous. Si vous n’avez pas l’intention de quitter les sentiers battus, d’autres concurrents seront plus intéressants à vivre au quotidien. Les Dynamic SE ou HSE 6 cylindres offrent le meilleur rapport prix/prestations.
Données principales | |
Emp. / lon. / lar. / haut. | 2 923 / 4 956 / 2 000 / 1 888 mm |
Coffre / réservoir | 258 à 2 391 litres / 90 litres |
Nombre d’occupants | 7 |
Suspension av. / arr. | ind., pneumatique, double triangulation / ind., pneumatique, multibras |
Pneus avant / arrière | P255/55R20 à P285/40R22 |
Poids / Capacité de remorquage | 4L - 2 209 kg / 2 722 kg (6 000 lb) |
6L - 2 342 kg / 3 720 kg (8 200 lb) | |
Composantes mécaniques | |
P300 | |
Cylindrée, alim. | 4L 2,0 litres turbo |
Puissance / Couple (tr/min) | 296 ch (5 500) / 295 lb·pi (1 500-4 500) |
Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | A8 / Int |
0-100 / 80-120 / V. max | 7,3 s (c) / 4,9 s (c) / 201 km/h (c) |
Type / ville / route / combinée | Sup / 12,2 / 9,8 / 11,1 |
P360 | |
Cylindrée, alim. | 6L 3,0 litres turbo + hybridation légère |
Puiss. / Couple (tr/min) | 355 ch (5 500-6 500) / 369 lb·pi (1 750-5 000) |
Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | A8 / Int |
0-100 / 80-120 / V. max | 6,5 s (c) / 4,1 s (c) / 209 km/h (c) |
Type / ville / route / combinée | Sup / 12,1 / 9,3 / 10,9 |