Concurrents Audi A8/e-tron GT, BMW Série 7/i7, Genesis G90, Lucid Air, Mercedes-Benz Classe S/EQS, Porsche Panamera/Taycan, Tesla Model S
C’est avec cette berline que la marque Lexus s’est imposée sur le marché nord-américain en 1990. La grande dame de Lexus a également gagné ses lettres de noblesse par sa sobriété au sein d’une catégorie où l’opulence et l’image de marque sont souvent plus importantes que la qualité de construction et le confort. La Lexus LS poursuit tranquillement sa route pour une autre année sous cette forme, discrète au possible.
Sous le capot de la LS 500, on retrouve un moteur V6 biturbo de 3,5 litres de cylindrée. Ce bloc développe la bagatelle de 416 chevaux et un couple de 442 lb-pi. L’excellente boîte de vitesses automatique à 10 rapports fait équipe avec le rouage intégral pour garantir une adhérence accrue. D’ailleurs, toutes les livrées de la berline profitent des quatre roues motrices au pays, contrairement à nos voisins du Sud qui peuvent encore commander la LS en propulsion.
L’autre option mécanique reprend un V6 de même cylindrée, mais en version atmosphérique. Pour l’épauler, les ingénieurs font appel à la technologie hybride, soit deux moteurs électriques et une batterie. Et comme si ce n’était pas assez, la boîte de vitesses de cette variante LS 500h est d’une complexité peu commune, combinant une CVT et une deuxième de type automatique à 4 rapports. D’ailleurs, celle-ci autorise également des changements de vitesses simulés avec les palettes installées derrière le volant. Il s’agit de beaucoup de quincaillerie pour une puissance un peu juste de 354 chevaux et une consommation inférieure de 2 L/100 km.
La réputation de la marque en matière de qualité de construction n’est plus à faire. La première LS a mis la table et le reste appartient à l’histoire. Un bref coup d’œil dans l’habitacle confirme que cette prémisse demeure bien ancrée dans la LS actuelle. Les cuirs souples de grande qualité, l’aluminium brossé ou, mieux encore, les superbes boiseries habillent avec grâce les panneaux de la planche de bord ou des portières.
Et que dire des sièges dignes d’une salle d’exposition de sofas inclinables? Les occupants profitent d’un confort royal, tant à l’avant qu’à la deuxième rangée. Il est même possible d’opter pour l’ensemble Exécutif (disponible sur la LS 500 et livré de série sur la LS 500h) qui troque la banquette habituelle pour deux fauteuils dotés de 22 réglages et d’un repose-jambe à extension à l’arrière. Le groupe optionnel ajoute aussi une fonction de massage et des pare-soleil. L’an dernier, les ingénieurs de Lexus ont également procédé à un léger coup de balai à l’intérieur. Au centre de la planche de bord, l’écran tactile a été remplacé par un plus récent, d’une taille de 12,3 pouces. Avec cet environnement plus facile à vivre, les passagers de la première rangée n’ont plus vraiment de raisons de se plaindre.
La Lexus LS n’est vraiment pas une usine à émotions. Malgré un châssis rigide, les suspensions sont souples, ce qui occasionne même du roulis lorsqu’on pousse un peu trop. Pour un soupçon d’agrément de conduite, l’ensemble F Sport bénéficie d’amortisseurs raffermis, mais rien pour nuire au confort des passagers. Le silence de roulement est optimisé avec la suspension pneumatique, optionnelle sur la variante à essence. S’il est très agréable de prendre place à la première rangée, le summum se trouve derrière où l’espace princier se charge d’accueillir les mieux nantis du globe.
Là où la LS excelle toujours, c’est au chapitre de la fiabilité et de la durabilité. Assurément moins prestigieuse qu’une Mercedes-Benz Classe S, la Lexus LS demeure un choix rationnel dans une catégorie qui ne l’est pas. Notamment parce qu’elle coûte moins cher à entretenir à la longue.
+++ | Habitacle bien pensé Confort des sièges Fiabilité et durabilité |
––– | Agrément de conduite inexistant Version hybride moins pertinente Design trop effacé |
Un peu à l’image de la disponibilité restreinte de la variante LS 500h (une seule version très dispendieuse est livrable au Canada), nous recommandons plutôt la LS 500 qui, en plus d’être plus agile et plus puissante, ne consomme pas tellement plus que son équivalente hybride. Il y a bien une différence, mais elle est minime.
Données principales | |
Emp. / lon. / lar. / haut. | 3 125 / 5 235 / 1 900 / 1 460 mm |
Coffre / réservoir | LS 500 - 480 litres / 82 litres |
LS 500h - 430 litres (343 avec réfrigérateur) / 84 litres | |
Nombre d’occupants | 4 ou 5 |
Suspension av. / arr. | ind., multibras / ind., multibras |
Pneus av. / arr. | P245/50R19 / P245/50R19 à P245/45R20 / P275/40R20 |
Poids / Capacité de remorquage | 2 225 à 2 365 kg / non recommandé |
Composantes mécaniques | |
LS 500 | |
Cylindrée, alim. | V6 3,5 litres biturbo |
Puissance / Couple (tr/min) | 416 ch (6 000) / 442 lb·pi (1 600-4 800) |
Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | A10 / Int |
0-100 / 80-120 / V. max | 4,6 s (c) / 3,3 s (est) / 219 km/h (c) |
Type / ville / route / combinée | Sup / 13,8 / 8,7 / 11,2 |
LS 500h | |
Cylindrée, alim. | V6 3,5 litres atmos. + moteur électrique |
Puiss. / Couple Essence (tr/min) | 295 ch (6 600) / 258 lb·pi (5 100) |
Puissance / Couple Électrique | 177 ch (132 kW) / 221 lb·pi |
Puissance combinée | 354 ch |
Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | CVT + A4 / Int |
0-100 / 80-120 / V. max | 5,5 s (c) / 4,5 s (est) / 203 km/h (c) |
Type de batterie / Énergie | Lithium-ion (Li-ion) / 1,1 kWh |
Type / ville / route / combinée | Sup / 10,1 / 8,1 / 9,2 |