MAZDA MX-5 Sportives
Concurrents Ford Mustang, Nissan Z, Subaru BRZ, Toyota GR86
Déjà 35 ans Antoine Joubert
La MX-5 est arrivée en 1989 et a fait renaître la catégorie des roadsters en combinant le pur plaisir de conduire des modèles anglais d’antan et la fiabilité des produits japonais. Ce n’est donc pas le fruit du hasard si elle est encore aujourd’hui seule sur son île et qu’on lui voue une telle admiration. Bref, comme le bon vin, elle vieillit en beauté. Cette voiture maîtrise l’art de la conduite comme nulle autre et cette année, elle fête ses 35 ans.
Ne soyez donc pas étonné de voir arriver d’ici peu une édition 35e anniversaire qui se singularisera sans doute par une couleur unique, un peu à la façon du modèle 30e anniversaire, qui était exclusivement orange. Cela dit, la Mazda MX-5 a subi de timides modifications en 2024 afin de se mettre à jour sans pour autant changer son ADN. Arrivés tardivement chez les concessionnaires, ces modèles se distinguent par de nouvelles jantes, de nouvelles teintes et par l’intégration des antibrouillards aux blocs optiques.
Quelques livres en plus, mais…
Huit kilos. Voilà le poids supplémentaire qu’a pris la MX-5 récemment remaniée, pour un total de 1 077 kg. La version RF est plus lourde d’une quarantaine de kilos, ce qui est tout de même minime considérant l’ajout d’un arceau, d’un toit rigide et du mécanisme nécessaire à son déploiement. Cela dit, la MX-5 est la voiture la plus légère que l’on puisse se procurer en 2025, cela explique d’ailleurs pourquoi l’agrément de conduite est à ce point au rendez-vous.
Qu’importe les allégeances, il faut admettre que la MX-5 est l’une des voitures les plus amusantes de la planète. Certes, elle n’est pas aussi puissante qu’une Ferrari 296 GTB ni aussi musclée qu’une Corvette Z06. Mais à l’inverse de ces voitures d’exception, vous aurez l’impression qu’elle vous va comme un gant. Et puis, inutile de vous dire qu’elle s’avère drôlement moins stressante à conduire, à laisser au valet de stationnement… et à payer! Alors, pour l’acheteur en quête de pur plaisir, voici ce que Mazda vous sert.
Pur plaisir
D’abord, la MX-5 est magnifiquement assemblée et peut être qualifiée de «sportive la plus fiable au monde». Ses coûts d’entretien sont minimes et elle vous accueille sur des baquets fort bien sculptés. Il faut tout de même préciser que ces derniers sont plus étroits si vous choisissez l’ensemble Sport de la version GS-P. Toutes les MX-5 viennent désormais avec un écran central tactile (une nouveauté) avec Apple CarPlay et Android Auto ainsi que l’utilisation sans fil de ces mêmes applications, mais uniquement sur la version GT (une économie de bouts de chandelle…).
Bien installé au volant, le conducteur trouvera une position de conduite parfaite, surtout depuis l’ajout de la colonne de direction télescopique en 2019. Les ingénieurs de Mazda ont retravaillé la direction pour en réduire les vibrations et augmenter le degré de précision. Le résultat est pour le moins exceptionnel, idem pour les changements apportés au différentiel autobloquant désormais asymétrique. Un système mécanique simple et progressif qui améliore la maniabilité comme la stabilité, améliorant ainsi le comportement de l’auto.
Encore plus amusante à conduire, la MX-5 gagne aussi un mode Piste au contrôle de stabilité électronique qui se montre dorénavant plus permissif, sans être complètement désactivé. Évidemment, elle conserve son moteur 2 litres de 181 chevaux et sa superbe boîte manuelle, combo idéal que Mazda n’a pas cru bon d’optimiser. Même chose au chapitre de la suspension, que l’équipe du Guide de l’auto considère comme étant parfaitement calibrée.
| +++ | Plaisir de conduite incomparable Solidité et fiabilité Mise à jour qui fait du bien |
| ––– | Habitacle uniquement offert en noir (MX-5 à toit souple) Écran tactile... mais pas tout le temps! Coffre étriqué |
Notre avis
Dommage que la MX-5 à toit souple ne puisse pas bénéficier de l’option d’un habitacle crème comme le marché américain et le modèle RF, plus «estival» que le noir qui nous est servi. Si l’on évoque ces quelques détails, c’est parce qu’il y a peu à redire de cette voiture. Un bolide qui fait sourire et qui continue de plaire massivement. Voilà pourquoi sa dépréciation est si faible.
Nouveau en 2025
Retouches esthétiques, nouvelles jantes, écran central tactile. Différentiel à glissement limité et direction revus en 2024. Édition 35e anniversaire.
| Données principales | |
| Emp. / lon. / lar. / haut. | Toit Souple - 2 309 / 3 914 / 1 735 / 1 240 mm |
| RF - 2 309 / 3 914 / 1 735 / 1 245 mm | |
| Coffre / réservoir | 130 litres (127 RF) / 45 litres |
| Nombre d’occupants | 2 |
| Suspension av. / arr. | ind., double triangulation / ind., multibras |
| Pneus avant / arrière | P205/45R17 / P205/45R17 |
| Poids / Cap. de rem. | Toit Souple - 1 077 à 1 095 kg / non recommandé |
| RF - 1 118 à 1 138 kg / non recommandé | |
| Composantes mécaniques | |
| Cylindrée, alim. | 4L 2,0 litres atmos. |
| Puissance / Couple (tr/min) | 181 ch (7 000) / 151 lb·pi (4 000) |
| Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | M6 (A6) / Prop |
| 0-100 / 80-120 / 100-0 km/h | Toit Souple - 6,4 s (m) / 4,7 s (m) / 37,9 m (m) |
| RF GT Grand Sport - 6,9 s (m) / 5,1 s (m) / 37,2 m (m) | |
| Type / ville / route / combinée | Man - Sup / 9,0 / 7,0 / 8,1 |
| Auto - Sup / 9,0 / 6,7 / 8,0 | |