Concurrents Chevrolet Blazer, Ford Bronco, Honda Passport, Hyundai Santa Fe, Jeep Grand Cherokee/Wrangler, Kia Sorento, Nissan Murano, Toyota 4Runner/ Crown Signia, Volkswagen Atlas Cross Sport
L’Outback, c’est le genre de véhicule multifonction capable de nous aider dans tout ce que le quotidien peut nous réserver au Québec, spécialement en hiver. Nécessité est mère d’invention. L’Outback a été créé à une époque où les ventes ne se portaient pas bien et où la marque n’avait pas les moyens de développer son propre VUS.
La recette est simple: prenez une Legacy familiale, surélevez la suspension et ajoutez des éléments de décoration venus de l’univers du 4x4 et… voilà! En lançant ce modèle pour le millésime 1995, Subaru venait de toucher le gros lot. Trente ans plus tard, la Legacy familiale est partie depuis bien longtemps, la Legacy berline vient tout juste de disparaître, et l’Outback en est, lui, à sa sixième génération. Mieux, il a connu sa meilleure année au Canada en 2023 et sa popularité est toujours évidente au Québec, province qui absorbe bon an mal an un tiers des ventes du pays.
Ce qui a fait la renommée de l’Outback, c’est bien sûr l’attraction intégrale… pardon, sa traction intégrale permanente, plus efficace que bien des systèmes concurrents qui sont réactifs. Elle est d’office jumelée à une boîte automatique à variation continue, qui peut simuler des rapports manuels au besoin et qui réagit généralement très bien, et à un moteur 4 cylindres à plat, une autre spécificité de la marque.
Le bloc atmosphérique réservé aux premières versions s’avère adéquat pour le poids du véhicule, sans plus. Sa consommation est raisonnable, sans plus. Pour justement en avoir plus (remorquage, accélérations), il faut sélectionner la variante turbocompressée mais celle-ci n’est disponible que sur les déclinaisons cossues. Et vu qu’elle consomme davantage, la facture grimpe vite. Au moins, les deux motorisations carburent à l’essence ordinaire.
Sur la route, l’Outback privilégie le confort mais adopte un comportement un peu plus proche d’une voiture que d’un VUS. À cause de sa garde au sol relevée, il prend logiquement du roulis en virage (phénomène accentué avec la version Wilderness), sans pour autant que cela ne devienne un problème. La direction est précise et assez légère sur l’autoroute mais s’avère plus lourde en ville. Là où l’Outback brille, c’est évidemment dans des conditions difficiles, notamment grâce à son système X-Mode (contrôle d’adhérence en descente et dispositif anti-recul).
La gamme de l’Outback ne comprend pas moins de sept versions. Le premier niveau, Commodité, ne bénéficie pas de l’écran tactile de 11,6 pouces avec fonctionnalité Apple CarPlay et Android Auto sans fil, de la connectivité Starlink, de la climatisation automatique deux zones, de l’ouverture du hayon mains libres ni du dégivrage des essuie-glaces disponibles dans les autres variantes. Son prix est certes attractif, mais mieux vaut passer à l’un des échelons supérieurs.
Si l’Outback est capable d’aller dans le bois, sa version Wilderness est capable d’aller encore plus loin. Elle se distingue par sa garde au sol relevée de 21 mm, ses éléments de décoration d’allure plus robuste, ses plaques de protection, son système X-Mode bimode (neige/terre battue et neige épaisse/boue), ses pneus tout-terrain Yokohama Geolandar A/T et sa galerie de toit pouvant supporter une charge de 700 lb. Son rapport de pont raccourci spécifique lui permet de mieux affronter les mauvais terrains mais ne favorise pas la consommation. La suspension à grand débattement occasionne aussi plus de mouvements de caisse sur l’asphalte. Pensez-y si cette version vous tente.
L’espace intérieur est généreux, pour les passagers comme pour leurs bagages. Les sièges s’avèrent confortables et tant la qualité de finition que l’ergonomie sont d’un bon niveau. Le système d’infodivertissement est assez facile à utiliser (sauf celui de la Commodité) mais mériterait d’être un peu plus réactif.
+++ | Véhicule capable de tout faire Confortable Capacités hors route impressionnantes (Wilderness) |
––– | Agrément de conduite limité (2,5 litres) Aucune électrification pour le moment Version Commodité: petit écran, équipement limité |
L’Outback fait preuve d’une polyvalence de haut niveau et s’avère un véhicule idéal pour les familles québécoises en toutes circonstances. Évitez le modèle d’entrée de gamme et assurez-vous que l’excitante Wilderness corresponde bien à vos besoins et vos attentes. Alors certes, à force de tout bien faire, l’Outback n’impressionne nulle part. Mais ce n’est pas la mission d’un couteau suisse…
Données principales | |
Emp. / lon. / lar. / haut. | Outback - 2 745 / 4 875 / 1 885 / 1 680 mm |
Wilderness - 2 745 / 4 860 / 1 895 / 1 700 mm | |
Coffre / réservoir | 923 à 2 141 litres / 70 litres |
Nombre d’occupants | 5 |
Suspension av. / arr. | ind., jambes force / ind., double triangulation |
Pneus avant / arrière | P225/65R17 à P225/60R18 |
Poids / Cap. de rem. | 2,5 L Atmos. - 1 659 à 1 709 kg / 1 225 kg (2 700 lb) |
2,4 L Turbo - 1 784 à 1 790 kg / 1 588 kg (3 500 lb) | |
Composantes mécaniques | |
H4 - 2,5 litres atmos. | |
Cylindrée, alim. | H4 2,5 litres atmos. |
Puissance / Couple (tr/min) | 182 ch (5 800) / 176 lb·pi (4 400) |
Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | CVT / Int |
0-100 / 80-120 / 100-0 km/h | 9,5 s (m) / 6,9 s (m) / 40,5 m (est) |
Type / ville / route / combinée | Ord / 9,2 / 7,3 / 8,3 |
H4 - 2,4 litres turbo | |
Cylindrée, alim. | H4 2,4 litres turbo |
Puissance / Couple | 260 ch (5 600) / 277 lb·pi (2 000-4 800) |
Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | CVT / Int |
0-100 / 80-120 / 100-0 km/h | Limited, Premier - 6,7 s (m) / 4,9 s (m) / 41,5 m (est) |
Wilderness - 6,2 s (m) / 4,5 s (m) / 42,4 m (m) | |
Type / ville / route / combinée | Limited, Premier - Ord / 10,6 / 8,1 / 9,5 |
Wilderness - Ord / 11,0 / 9,0 / 10,1 |