Concurrents BMW Z4, Chevrolet Corvette, Ford Mustang, Nissan Z, Porsche 718 Boxster
La cinquième génération de la Supra, portant le nom de code A90, a été développée conjointement avec BMW. Elle est fabriquée en Autriche aux côtés de la Z4, avec qui elle partage l’ensemble de ses composants mécaniques et structurels. Face à sa cousine bavaroise, la GR Supra se distingue visuellement par ses lignes plus séduisantes et angulaires ainsi que par son prix plus avantageux. Elle n’offre toutefois pas de toit souple, pour ceux qui désireraient avoir les cheveux au vent.
Par rapport à sa principale rivale japonaise, la Nissan Z, la Toyota adopte un comportement routier plus athlétique. En fait, elle est plus raffinée sur bien des aspects. Sa suspension raffermie lui octroie une meilleure tenue de route, mais aussi une sensibilité supérieure aux aspérités de la chaussée. Et malgré la puissance inférieure, la GR Supra effectue des chronos plus rapides.
Toyota n’utilise pas de bloc comme le fameux 2JZ de la génération précédente. À la place, la GR Supra doit composer avec un moteur d’origine BMW. Il s’agit de l’excellent 6 cylindres en ligne 3 litres turbo, également monté sous le capot de la Série 3. Les puristes crieront peut-être au scandale, mais ce bloc offre tout de même de bonnes sensations à son conducteur, ainsi qu’une sonorité réussie. Peu importe le régime ou la vitesse, il ne montre aucun signe d’essoufflement. Pour exploiter au maximum le potentiel du véhicule, optez pour la remarquable boîte automatique ZF à 8 rapports. Elle permet, selon Toyota et dans des conditions idéales, d’accélérer de 0 à 100 km/h en 4,1 secondes.
Sinon, ceux qui veulent utiliser trois pédales peuvent encore bénéficier de la transmission manuelle. Très bien étagée et avec un levier bien guidé, elle fait du pilotage de la GR Supra un vrai jeu d’enfant. Niveau plaisir, il s’agit sans l’ombre d’un doute de la configuration à privilégier. Sachez toutefois que le constructeur nippon retire la plus petite mécanique de son catalogue au Canada en 2025. Certes, le 4 cylindres de 2 litres réalisait de belles performances, mais il n’était tout simplement pas à la hauteur du 6 cylindres en ligne en matière d’agrément.
En conduite sportive, la GR Supra étonne. Facile à manier, elle pardonne les erreurs de son pilote. Un petit coup de volant et un peu de jeu de pédale suffisent pour réaligner le train arrière quand il commence à s’échapper. Nonobstant, la tenue de route demeure exemplaire. Il faut dire que les pneus Michelin Pilot Super Sport que chaussait notre voiture ont certainement aidé. Par contre, nous n’avons pas aimé la faible visibilité de cette Toyota. La lunette arrière est longue, mais étroite tandis que l’immense pilier B obstrue le champ de vision.
Si l’habitacle ressemble à celui de la Z4, les distinctions sont pourtant suffisantes pour donner une ambiance différente. Minimaliste, l’intérieur offre tout de même quelques commodités. La molette et les boutons la ceinturant permettent de manipuler le système multimédia. Ce dernier profite d’une interface épurée qui, sans être mauvaise, n’est pas la plus instinctive à employer. De leur côté, les sièges procurent un excellent confort, même si l’assise s’avère un peu courte et les réglages limités. Toutefois, cela n’empêche pas de trouver une bonne position de conduite. Soulignons au passage la qualité d’assemblage et de finition, qui demeure de haut niveau. Sur le plan pratique, la GR Supra pourrait bénéficier de rangements supplémentaires. Quant au coffre, il est peu commode en raison de sa profondeur et de son étroitesse. Mais honnêtement, le côté pratique est-il réellement si important ici?
+++ | Tenue de route irréprochable et facilité de conduite Excellent moteur Boîte manuelle exquise |
––– | Visibilité limitée Système multimédia moyen Coffre étriqué et peu de rangements |
Développée en collaboration avec BMW, la Toyota est une sportive d’exception. Moins chère que sa cousine la Z4, elle n’offre pas de toit souple. La GR Supra possède une suspension ferme qui lui octroie, en revanche, une tenue de route extraordinaire. Le 6 cylindres associé à la boîte manuelle demeure le choix de prédilection pour les puristes.
Retrait du moteur 4 cylindres 2 litres turbo au Canada.
Données principales | |
Emp. / lon. / lar. / haut. | 2 470 / 4 381 / 1 854 / 1 293 mm |
Coffre / réservoir | 289 litres / 52 litres |
Nombre d’occupants | 2 |
Suspension av. / arr. | ind., jambes force / ind., multibras |
Pneus avant / arrière | P255/35R19 / P275/35R19 |
Poids / Capacité de remorquage | 1 537 à 1 547 kg / non recommandé |
Composantes mécaniques | |
Cylindrée, alim. | 6L 3,0 litres biturbo |
Puissance / Couple (tr/min) | 382 ch (5 800-6 500) / 369 lb·pi (1 800-5 000) |
Tr. base (opt) / Rouage base (opt) | A8 (M6) / Prop |
0-100 / 80-120 / V. max | Auto - 4,4 s (m) / 2,6 s (m) / 250 km/h (c) |
Man - 4,5 s (m) / 3,7 s (m) / 250 km/h (c) | |
100-0 km/h | 34,4 m (m) |
Type / ville / route / combinée | Auto - Sup / 10,2 / 7,7 / 9,1 |
Man - Sup / 12,7 / 8,8 / 10,9 |