Après la draisienne (1818) ou le grand bi (1870), la bicyclette moderne, telle que nous la connaissons, avec propulsion par chaîne via la roue arrière, a été inventée en 1884 par l’Anglais John K. Starley.
Le premier dérailleur servant au changement de vitesse par système d’engrenage a vu le jour en 1889 sous la marque The Cyclist, très vite imité et amélioré par d’autres procédés. Sur les premiers modèles, le changement de vitesse s’effectuait en appuyant sur un levier, qui n’était pas au guidon mais sur le cadre. Et ce levier était dur, très dur, à actionner. Il fut donc placé à droite de manière à ce que ce soit la main la plus forte qui le manipule. De manière logique, le dérailleur fut placé du même côté pour éviter que le câble croise sur le cadre. Cela permettait en outre d’avoir la plus petite longueur de câble possible.
Par ailleurs, les premiers cyclistes perpétuaient la tradition équestre : monter par la gauche, comme à cheval. Avec un avantage supplémentaire de placer la chaîne à droite : éviter de tacher le bas de son pantalon. Ou sa jupe longue. Ou ses chaussettes. Ou ses mollets de cycliste. Ou ses bas couture.
Mais je déraille.
Jusqu’à preuve du contraire…