José Eduardo Agualusa

La société des rêveurs involontaires

 

Le journaliste Daniel Benchimol rêve de gens qu’il ne connaît pas mais reconnaît dans la mémoire de l’appareil photo qu’il retrouve sur une plage d’Angola. Moira Fernandes, une artiste mozambicaine habitant Le Cap, met en scène et photographie ses rêves. Hélio de Castro, un neuroscientifique, les filme. Hossi Kaley, le patron de l’hôtel Arco-Iris, ancien guérillero au passé obscur et violent, se promène dans les rêves des autres vêtu d’un costume violet, ce qui va donner à un service secret l’idée de l’utiliser pour manipuler les rêves de la population lors des élections, mais ne l’empêchera pas malgré tout de connaître un grand amour.

Les rêves rassemblent ces quatre personnages dans un pays totalitaire au bord de la destruction, où se réveillent aussi les rêves de liberté de la jeunesse.

Écrite dans un style éblouissant, cette Société des rêveurs involontaires est une histoire d’amour, un récit fantastique, un polar onirique et une vraie satire politique pleine d’humour, qui questionne la nature de la réalité tout en réhabilitant le rêve comme instrument de transformation du monde.

 

« Un roman engagé et poétique. » Público

 

« Agualusa est un traducteur de rêves. » Mia Couto

 

JOSÉ EDUARDO AGUALUSA est né en 1960 à Huambo, en Angola. Après des études d’agronomie et de sylviculture, il s’est très vite engagé dans l’écriture et le journalisme et publie un premier roman en 1989, A Conjura. Il ouvre ainsi la voie à une nouvelle génération d’auteurs africains et revitalise la langue portugaise en s’emparant de l’histoire coloniale. Devenu persona non grata en Angola pour ses positions politiques, il vit entre Lisbonne, Rio de Janeiro et le Mozambique. Il tient une chronique dans le prestigieux quotidien brésilien O Globo.

Il est l’auteur de nombreux romans, poèmes, reportages et nouvelles, notamment le Marchand de passésLa Guerre des angesBarroco tropical, tous couronnés de succès et publiés dans plus de 25 pays. En 2007, il reçoit l’Independent Foreign Fiction Prize et en 2013 le prix Fernando Namora. Théorie générale de l’oubli est finaliste du Man Booker Prize en 2016 et remporte le Prix international de littérature de Dublin (ex-Impac) en 2017.