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Salut, Sébastien,
Je t'écris aujourd'hui parce que je m'ennuie énormément. Je pense à toi sans cesse, l'idée que l'on ne se voit pas à Noël me désole. Mes parents ne m'aideront pas, c'est confirmé. Ils disent que ça ne fait pas assez longtemps que je suis parti. Ça fait six mois que je n'ai pas été à Jonquière. Je pense sans cesse à toi, je revois ton visage, tes mains, tes jambes, tes pieds, fallait être inconscient pour partir en France. Mais il le fallait. Je suis allé au Queen, mais aucun ne te vaut, même si comme je t'ai dit il y en avait quelques-uns de beaux. Mais je ne t'ai pas trompé, tu me suffis même à distance.
Tu te souviens de Granville ? Je voudrais y retourner avec toi. Je voudrais y habiter et me débrouiller sur place pour trouver de quoi vivre. Cours d'anglais, cours de français, cours de piano. Pourquoi tous nos projets sont-ils pour plus tard ?
Pouvoir te prendre dans mes bras, t'écraser contre moi, t'embrasser toute la nuit, ma langue dans ta bouche, ma main dans tes caleçons, moi nu contre toi. Ô Sébastien, je suis à toi car tu es beau, simple, gentil et que je peux avoir confiance. Avec toi je suis heureux. Tu m'aimes ? Quand viendras-tu à Paris ? Faut pas avoir peur des changements radicaux, ils apportent beaucoup.
Dans tes bras, dans un lit, ne serions-nous pas beaux ? Survivre sans te voir, c'est impossible ! Le cap des trois ans est passé, on entame notre quatrième année. Allons-nous nous tromper et risquer de perdre une relation qui pourrait durer une vie ? Si tu étais à côté de moi, je commencerais par enlever ton chandail et tes pantalons. Puis tes caleçons et tes bas. Je te mettrais sur le ventre, te caresserais les cheveux, te masserais le cou, les bras, les mains, le dos, les fesses. Et là j'embrasserais tes fesses, je les lécherais partout, le trou, je lécherais le trou pendant dix minutes en même temps que je masserais tes couilles. Je jouirais, toi aussi. Après je masserais tes jambes, tes pieds, je lécherais tes orteils, placerais mon visage dans le creux de tes pieds. Ensuite, je te donnerais une claque sur les fesses et tu te retournerais. Je masserais tes seins, ton ventre. Je te frencherais jusqu'à ce qu'on s'étouffe. Je baverais dans ta bouche et toi dans la mienne, pendant que je gratterais ta bite et que je te masturberais. Après je masserais tes genoux et je t'attacherais aux pattes du lit sur le ventre. Je mettrais ma bite dans toi après avoir bien léché à nouveau. Je ferais cela, entrer et sortir, pendant vingt minutes, sans venir. Ensuite, c'est toi qui m'attacherais, tu entrerais en moi, pendant vingt minutes tu entrerais et sortirais. Tu finirais par venir dans moi. Je me retournerais, te prendrais dans mes bras, me masturberais et je viendrais à mon tour. Là, on serait morts et on dormirait nus l'un contre l'autre. Voilà ce que nous ferons si je descends le 24 décembre.
carole cadotte <138194788@archambault.ca>