Épilogue

Mes très chers compagnons de voyage…

 

Ce n’est pas facile, hein ?

Je parle de ce voyage à travers la vie.

Pour la plupart d’entre nous, ce n’est pas facile. Cela occasionne de la tristesse et de trop nombreux moments tragiques, du bonheur aussi, et des moments de grande joie, assurément. Mais la tristesse et la douleur d’un cœur maintes et maintes fois brisé peuvent finir par nous ébranler sérieusement – c’est indéniable. Même l’optimiste sent parfois cela le matin au lever et quelquefois en soirée quand le poids et le souvenir des événements le suivent au lit.

Depuis cinquante ans, je n’ai cessé de le répéter : « Il doit y avoir une raison. Il y a certainement un but. Tout cela doit faire partie d’un processus plus vaste dans lequel nous sommes tous engagés. La vie doit forcément être plus qu’une série d’événements aléatoires auxquels nous sommes tous soumis, avec la cloche finale qui sonne à un moment ou d’une manière que nous attendons le moins.

Les conversations avec Dieu que j’ai eues depuis mon quarante-neuvième anniversaire (soit depuis maintenant vingt-quatre ans) m’ont convaincu que c’est vrai. Et ce dernier dialogue, totalement inattendu et rempli de surprises, m’a tout confirmé.

Mais, s’il vous plaît, écoutez-moi alors que je vous dis au revoir : je pourrais avoir tort sur tout cela.

N’imaginez pas une seconde que je n’y pense pas. J’y pense tout le temps.

Plusieurs interviewers m’ont posé la même question. Ai-je des doutes quant à l’expérience que j’ai eue ou à l’information que j’ai reçue ?

Je leur ai tous donné la même réponse :

Le jour où j’arrêterai de douter sera le jour où je deviendrai dangereux, et je n’ai pas l’intention de le devenir.

Je veux donc vous dire de douter aussi. (Je suis sûr que je n’ai pas à vous encourager en ce sens.) Je veux que vous compreniez bien que l’un des messages les plus importants des dialogues de ces conversations avec Dieu est de ne pas les croire.

En effet, dans le tout premier livre des neuf textes, nous entendons la voix de Dieu nous le dire :

« Ne crois en rien de ce que je te dis. Vis-le, tout simplement. Fais-en l’expérience. Puis, explore n’importe quel autre paradigme que tu désires construire. Après cela, examine bien ce que tu as vécu pour y trouver ta vérité. »

Nous faisons bien de nous fier à notre propre intuition pour toutes les questions concernant le Soi et l’Âme. Personne ne peut nous dire ce qui est vrai pour nous, et personne ne devrait essayer.

Cela dit, j’ai très clairement expliqué ce qui est vrai pour moi quand je lis les recommandations et les suggestions offertes dans ce dialogue des Conversations avec Dieu sur la façon dont je pourrais vivre ma propre vie, et je n’ai pu m’empêcher de penser : « J’aurais aimé que quelqu’un me dise ces choses il y a cinquante ans. Je ne peux pas imaginer une meilleure façon de vivre. »

Pourtant, je suis très conscient que tout le monde ne sera pas d’accord, que tout le monde n’entrera pas en résonance avec ce qui a été écrit ici. Certains peuvent trouver tout cela très bizarre ; d’autres diront que c’est encore pire, et qualifieront le tout de blasphématoire et d’hérétique. Je veux que vous sachiez que je respecte et j’honore sincèrement leur point de vue – et tous les points de vue formulés avec sincérité, défendus honnêtement et exprimés sans violence.

C’est un sujet d’une portée considérable dont nous parlons ici, et il est bon de procéder avec soin. Tout cela est compris dans notre relation avec le Divin – en fait, dans la question de savoir s’il y a même un « Dieu ». Et ce n’est pas une mince affaire.

Notre compréhension de tout cela est significative, car la plupart des humains ont besoin de trouver un sens à leur vie et, tôt ou tard, ils meurent d’envie d’en trouver un. Sans ce genre de prise de conscience, sans un quelconque but à tout cela, beaucoup d’entre nous ne tardent pas à être aux prises avec cette tristesse dont j’ai parlé plus tôt.

Et c’est ainsi que nous passons notre vie à essayer de tirer le meilleur d’une chose que nous n’avons même pas commencé à comprendre, en forgeant notre destin au fil des jours et des nuits, en nous engageant dans des activités de plus en plus futiles, sans valeur, insensées, qui ne clarifient rien, qui produisent peu et ne font qu’engendrer davantage de choses à faire, sans trop savoir où nous allons, mais qui auront une fin éventuelle que nous appelons la mort, dont l’anticipation n’offre rien d’autre qu’un sentiment exacerbé de ce qui ressemble à la futilité amèrement risible de tout.

Et c’est ainsi que nous aspirons et cherchons à donner un sens à notre vie.

En approfondissant ma réflexion alors que j’écris ces mots, j’ai la certitude intérieure que si nous croyons à l’existence d’une sorte de Puissance supérieure, nous pourrons être sûrs atteindre une clarté lucide à cet égard.

Dieu n’a-t-il pas dit : Cherchez et vous trouverez. Frappez et l’on vous ouvrira. Nous pouvons fort bien nous rappeler, par notre communion avec le Divin, qu’il existe bel et bien quelque chose de plus grand que nous. Une intuition peut alors nous venir qui rendra soudain apparente la grandeur sublime de tout ce qui est et de tout ce qui se passe. De fait, le livre que vous lisez pourrait faire partie du processus qui a lieu en cet instant même.

Je ne crois pas que vos rapports avec le Divin aient jamais été conçus comme une rencontre à sens unique. Je crois qu’ils ont toujours eu pour but de vous apporter du réconfort et de vous orienter vers un but digne de votre dévouement, de votre engagement, de votre temps et de vos efforts.

Je vous encourage donc à entamer chaque jour votre propre conversation avec Dieu, de la manière qui vous semblera la plus naturelle et idéale pour vous, selon votre tradition ou vos sentiments les plus intimes. Appelez cela une prière, une méditation, une inspiration, appelez cela comme vous voulez. Et si l’exemple de mes échanges avec Dieu vous amène à amorcer vos propres échanges avec Lui, le but recherché par ce livre aura été atteint.

Si vous sentez une résonance harmonieuse avec le contenu de ces Conversations avec Dieu, vous trouverez dans ce présent texte tout ce qu’il vous faut pour intégrer leurs messages plus en profondeur dans votre vie. Il suffit de faire vôtre et de vivre les principes philosophiques présentés dans les seize points décrivant les différences entre les humains et les Êtres Hautement Évolués, d’utiliser régulièrement les sept outils décrits dans la partie de ce dialogue traitant de l’intégration, et de conserver les comportements quotidiens que vous êtes parfaitement capable de mettre en pratique, comme vous l’avez réalisé. Alors, ne soyez pas surpris si votre vie change à vue d’œil.

Maintenant, j’aimerais partager avec vous quelques réflexions finales, écrites et ajoutées à ce livre plusieurs semaines après avoir complété la rédaction du texte principal.

Le 1^er novembre 2016, j’ai dû, à ma grande surprise, me soumettre à une chirurgie à cœur ouvert afin de subir un quintuple pontage coronarien. Je ne savais pas que j’en avais besoin jusqu’à ce qu’une angiographie ait confirmé, quelques jours plus tôt, mon soupçon que quelque chose n’allait pas avec mon vieux cœur. Je ne me sentais pas bien, et j’ai cru bon d’aller passer un examen médical. Cette décision m’a sauvé la vie. Il s’est en effet avéré que cinq artères de mon cœur étaient bloquées – l’une d’elles à 98 %.

Si je vous fais part de ces informations très personnelles c’est pour une raison bien précise. Ce n’est pas pour obtenir votre sympathie, mais pour attirer votre attention sur une chose.

Cette vie que nous vivons, cette vie à travers laquelle vous et moi marchons main dans la main, ne durera pas éternellement, du moins pas dans sa forme actuelle. Notre existence est éternelle, mais notre vie sous cette forme particulière ne l’est pas.

Cela m’a été révélé d’une manière extrêmement persuasive. Il n’y a rien comme d’avoir sa poitrine ouverte, le cœur arrêté, le corps couplé à une machine conçue pour vous faire circuler le sang et vous faire respirer artificiellement pendant trois heures, et puis d’avoir sa poitrine refermée et recousue, pour rendre ce message éloquemment clair : Vous n’êtes pas votre corps. Votre corps est une chose que vous avez, non une chose que vous êtes. L’être que vous êtes est éternel. Ce corps que vous avez ne l’est pas.

La poétesse américaine Em Claire (qui est, pour mon plus grand bonheur, ma femme bien-aimée) a pu saisir parfaitement cette réalité dans son poème intitulé Precious Occurrence (« Événement précieux »)…

 

Je suis un Événement précieux,
et je n’en ai pas pour longtemps.

Nous sommes un Événement précieux.

Et tant que nous croyons avoir le temps,
nous n’en avons pas pour longtemps.

Nous passons trop de temps
à courir de tous les côtés
en nous demandant : « Quel est mon nom ? »

Si tu ne le connais pas encore,
ou si tu l’as oublié,
alors immobilise-toi un instant, entre en toi

Tu es un Événement précieux :

Dis-nous ton nom.

“Precious Occurrence” em claire
© 2008 Tous droits réservés
emclairepoet.com

 

Cette chirurgie à cœur ouvert m’a fait longuement réfléchir. Pas seulement durant un long moment, mais du lendemain de l’opération jusqu’à ce que j’écrive ceci. Que puis-je faire du temps qu’il me reste dans ce corps ?

Au demeurant, que voulons-nous tous faire ? Pourquoi sommes-nous venus ici ? Une fois terminée notre vie physique actuelle, qu’est-ce qui aura alors une réelle importance ?

Nous venons ici pour avoir un copain, une copine, une voiture, un emploi, un conjoint, des enfants, une maison, un meilleur emploi, une meilleure voiture, une plus grande maison, des petits-enfants, une entreprise ou un bureau à son nom, une retraite dorée, des billets de croisière, une maladie, et finalement foutre le camp ? Est-ce vraiment là ce qui définit notre vie ?

N’y a-t-il rien de plus à faire ? Y a-t-il jamais eu quelque chose de plus à faire ?

Puis, j’ai réfléchi à toute cette idée de l’éveil. Une telle chose est-elle vraiment possible ? Inventons-nous cela juste pour nous trouver autre chose à faire que le banal train-train quotidien, autre chose que simplement survivre ?

Alors je me suis dit : minute ! Dieu vient juste de nous donner un livre. Quel est son message le plus important ? Peut-être que tu pourrais accorder ton attention à cela.

J’ai donc relu ce livre, de la première à la dernière page. Et j’ai décidé que son message le plus important était ceci : « Tu es déjà éveillé, mais tu ne le sais tout simplement pas. »

Je vois cela comme une occasion à saisir. Le temps est venu pour moi de ne plus chercher à être éveillé, mais de m’engager à agir d’une manière qui reflète le fait que je le suis déjà – par chaque pensée, chaque parole, chaque geste, chaque action, chaque choix ou décision, à partir de maintenant.

Je me suis autosélectionné. Et je désire vous inviter à en faire tout autant.

C’est maintenant le Moment idéal pour notre Avancement sur le plan individuel et collectif. Et cela n’a pas à être une corvée ni un fardeau. Ce peut être une expérience joyeuse, car laisser s’exprimer chaque jour la plus belle partie de soi-même procure un sentiment merveilleux. Tout ce que nous avons à faire, c’est de nous libérer de la peur et de la négativité.

Essayez-le pendant une semaine. Non, durant une toute petite journée. Observez ce qui se passera alors en vous et ce que vous direz. Rendez-vous compte du nombre de fois où vos pensées et vos paroles sont négatives. Faites de même pour le nombre de fois où elles rayonnent de l’énergie positive et de bonnes vibrations autour de vous.

Acceptez ensuite consciemment l’invitation de Dieu et répétez-vous avant chaque rencontre, chaque échange, chaque expérience avec une autre personne : Je suis venu pour que tu aies la vie et que tu l’aies en abondance.

Faites en sorte que cela forme le contexte sous-jacent à tout ce que vous exprimerez intellectuellement, émotionnellement et physiquement du matin jusqu’au soir.

Si vous souhaitez vous joindre à moi dans cette nouvelle étape de notre cheminement évolutif, sans doute la plus importante et la plus passionnante de toutes, vous trouverez des ressources en anglais pour vous y aider à www.ihaveselfselected.com.

Je les ai créées pour m’aider moi-même. Elles sont constituées en majeure partie des messages et du matériel provenant des Conversations avec Dieu, qui ont changé ma vie et qui recèlent la promesse de nouveaux et plus grands changements à venir.

Pensez-vous qu’il est possible de réaliser ces changements ? Pensez-vous que le monde en serait meilleur ?

Ah, mais la vraie question ici est : pourquoi s’en donner la peine ? Ce n’est pas un travail facile. Mettre de côté des siècles – non, des millénaires – de prédispositions humaines, de penchants naturels, de préférences marquées et de tendances innées n’est pas une chose que l’on fait du jour au lendemain. Il faut réfléchir d’une manière nouvelle, comprendre la vie autrement, parler différemment aux autres, se présenter d’une tout autre façon dans le monde.

Pourquoi se donner tant de peine ? Pourquoi ne pas simplement chercher à avoir un copain, une copine, une voiture, un emploi, un conjoint, une maison, des enfants, et ainsi de suite, et se contenter d’une vie se limitant à ces seuls objectifs ?

Parce que nous sommes venus ici pour faire plus que cela.

Nous ne sommes pas venus ici pour jouer à celui qui a le plus de jouets gagne. Nous ne sommes pas venus ici pour vivoter de la naissance à la mort en n’espérant rien d’autre que d’éviter le plus possible les ennuis et de créer le niveau le plus élevé de ce que nous définissons comme le bonheur et le succès. Pensons-nous réellement que cela est censé être la somme totale de l’expérience terrestre ?

Il y a aussi une autre raison de s’inquiéter.

Parce que notre monde – celui que vous souhaitez laisser à vos enfants et à vos petits-enfants – ne peut pas continuer à exister comme il l’a fait et ne sera tout simplement pas viable à long terme si les humains ne font que continuer à chercher à satisfaire leurs seuls besoins primaires – avoir un copain, une copine, une voiture, un emploi, etc.

Il est temps pour notre espèce de s’éveiller, de progresser, de prendre conscience de Qui Nous Sommes, du pourquoi de notre existence ici-bas, et du but de toute vie.

Le but de l’existence est-il simplement d’exister ?

Sûrement pas. Il doit sûrement y avoir plus que cela.

Et il y a assurément plus que cela. Les livres de la série Conversations avec Dieu le démontrent très clairement. Voilà pourquoi ils sont une ressource pour me guider tous les jours de ma vie. J’espère qu’ils le seront également pour vous. Lisez-les tous. Non pas parce que je pense que vous y trouverez la réponse au plus grand mystère de la vie, mais parce que je crois que vous pouvez y trouver le chemin menant à vos propres réponses. Vous serez d’accord ou en désaccord avec ce qui est offert dans ces textes, mais, de toute façon, vous vous serez rapproché de votre propre vérité profonde.

Ensuite, vous pourrez la vivre plus complètement.

Puis vous éveillerez l’espèce. Car la personne qui incarne la plus profonde et la plus grande vérité intime sur elle-même et sur le but de la vie ne peut s’empêcher de toucher les autres d’une manière qui les ouvre à eux-mêmes, les éveillant du sommeil de l’oubli en leur reflétant leurs propres espoirs et leurs plus précieuses pensées.

Telle est notre invitation. Telle est l’occasion qui vous est offerte. C’est la prochaine étape de notre évolution collective, et accomplir cette prochaine étape est le dessein de toute vie. Car l’Âme exprime la vie par un avancement incessant vers toujours plus de Lumière, par son expansion perpétuelle, et en devenant éternellement et toujours plus Qui Elle Est.

Voilà ce qui fait la joie profonde de Dieu, incarné dans tout être vivant.

Je vous invite à laisser cela être également votre joie.

Avec tout mon amour,

Neale Donald Walsch
Ashland, Oregon
22 novembre 2016

 

P.-S. – Si vous vous sentez rempli d’enthousiasme par la Troisième Invitation telle qu’elle nous a été présentée dans ce dialogue, je vous encourage à noter que de nombreux groupements et mouvements dans le monde ont besoin de votre soutien pour aider à éveiller notre espèce. Un tel groupe est né directement des messages de Conversations avec Dieu. C’est l’Équipe de l’humanité (Humanity’s Team – HumanitysTeam.orgHumanitysTeam.org [HumanitysTeam.fr (France)]), et son but est de diffuser à l’échelle internationale le message de notre Unité, mettant ainsi fin à l’illusion de la séparation qui nous divise. Un autre organisme est la Fondation Conversations avec Dieu (Conversations with God Foundation – CWG.org), qui œuvre à la diffusion dans le monde des messages des dialogues des Conversations avec Dieu.

Si vous souhaitez revoir et approfondir le contenu de ces neuf dialogues – et peut-être même participer à un programme d’intégration avancé de l’exploration et de l’application de ces messages –, vous pouvez le faire à www.CWGConnect.com, qui, je crois, demeurera une ressource longtemps après que j’aurai célébré mon Jour de la continuation.

Enfin, je ne peux pas terminer ces dernières lignes sans partager ma profonde gratitude pour ma femme Em, qui a été ma force en temps de doute, ma clarté en temps de confusion, et mon soutien indéfectible quand elle voyait en moi la plus petite trace d’une tentation momentanée d’imaginer que j’étais tout seul dans ce Voyage.

Je me suis finalement senti transfiguré dans cette vie. Je savais que c’était possible. Je le savais. Mais oui, cela m’est apparu comme extrêmement rare. Mon plus grand bonheur est que je peux maintenant vous dire avec une assurance absolue que la manière d’aimer de Dieu est exprimable par les humains ici sur Terre. Ma très chère Em en est la preuve vivante.

Les expressions poétiques d’Em m’ont inspiré maintes et maintes fois, et je voudrais donc conclure par une autre d’entre elles ici, afin que vous aussi puissiez en être inspiré.

Alors que je retourne à la contemplation du Dieu de ma compréhension auquel ce nouveau dialogue m’invite, il m’arrive de vouloir soumettre au monde l’intrigante série de questions spirituellement importantes que le poème d’Em, extrait de son ouvrage Home Remembers Me, nous présente ici.

Je ne peux penser à rien de mieux pour conclure cette toute dernière conversation avec Dieu.

 

Je ne sais pas si mon dieu est
le même que votre dieu :

Est-il fait d’Amour ?

Veut-il pour vous ce que vous voulez pour vous ?

Vient-il à vous les bras ouverts,
sans rien demander, mais prêt à tout ?

Vous parle-t-il tout doucement de Lumière et de
Tranquillité, et vous oriente-t-il vers l’un ou l’autre
des chemins qui y mènent ?

Cela vous rappelle-t-il vos Visions ?
Cela vous rappelle-t-il vos Connaissances ?
Cela vous rappelle-t-il le plus doux des Amants
dont vous ayez rêvé,
apaisant votre corps tout entier,
Soulageant d’une caresse votre cœur las ?

Est-il jamais en retard ?

Est-il jamais parti ?

Est-il fait d’Amour ?

“Is It Made of Love?” em claire
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