AVERTISSEMENT SUR L'ÉTABLISSEMENT

DU TEXTE ET LES NOTES

 
 
 

Les Contemplations ont paru le 23 avril 1856 simultanément à Bruxelles et à Paris, mais l'impression de l'édition belge est antérieure à l'impression de l'édition de Paris. Cette édition belge a été corrigée par Hugo et a servi pour établir le texte de l'édition de Paris. C'est donc le texte de l'édition de Paris qui a ici été reproduit, à ceci près que l'orthographe a été modernisée et la ponctuation rectifiée quand elle était manifestement aberrante.

Pour ce qui est de l'annotation des Contemplations, ma dette est grande à l'égard de tous mes prédécesseurs, non seulement de ceux qui comme J. Vianey, J. Seebacher, P. Albouy et L. Cellier ont directement éclairé et commenté le texte, s'appuyant la plupart du temps, pour les trois derniers d'entre eux, sur les exemplaires travaux de R. Journet et de G. Robert, – mais aussi de ceux qui comme J.-B. Barrère et J. Gaudon, auteurs des deux plus grandes synthèses hugoliennes de ce siècle, La Fantaisie de Victor Hugo et Le Temps de la Contemplation, ont redécouvert la poésie de Hugo. Pour ne pas alourdir l'appareil des notes, je me suis contenté de désigner par l'initiale de leur nom ceux dont les travaux m'avaient inspiré tel ou tel commentaire ou dont je reproduisais l'information que leur érudition m'avait dispensé de chercher1.


1 (A.) désigne P. Albouy, (C.) L. Cellier, (J.-R.) R. Journet et G. Robert et (S.) J. Seebacher. Les travaux de ces chercheurs sont respectivement l'édition des Contemplations dans la Bibliothèque de la Pléiade, l'édition des Contemplations dans les Classiques Garnier, les trois tomes d'études publiés aux Annales littéraires de l'Université de Besançon, et l'édition des Contemplations dans la Bibliothèque de Cluny.