L
LANGAGE
Étym. : du lat. lingua, « langue, parole, façon de parler ».
L'expression « lecture du corps » ne trouve son véritable sens que dans la sophrologie d'inspiration phénoménologique (voir «Phénomène»). Le sophronisant*, éventuellement aidé par le terpnos logos* du praticien, porte son attention successivement sur les différentes parties de son corps, de la tête vers les pieds, afin d'en améliorer les sensations* (d'où l'intérêt des relaxations dynamiques : les stimulations favorisent les sensations et leur « conscientisation » dans les pauses phroniques d'intégration). Les lieux du corps sont simplement cités (surtout si la lecture est effectuée par le sophrologue), sans précisions ni détails, et toujours dans le même ordre. La lecture du corps est relativement rapide, car le but est de vivre le corps dans sa globalité. Or, lorsque l'on est particulièrement attentif à une région du corps, les autres régions sont moins « conscientisées » (du moins au début de l'entraînement).
LIBERTÉ
Étym. : du lat., libertas, qualité de celui qui est liber, « libre », et non servus, « esclave ».
Selon Caycedo*, valeur dite essentielle, parmi la tridimensionnalité, la responsabilité et la dignité.
Terme qui n'échappe ni aux ambiguïtés, ni aux équivoques du fait de la multiplicité des domaines de réflexion dans lesquels il s'applique : social, politique, historique, juridique, moral, existentiel, etc.
En sophrologie, la liberté se définit avant tout comme capacité existentielle d'autodétermination, rendue possible grâce à l’entraînement sophrologique*. Elle ne se résume pas naïvement au fait d'obtenir ce que je veux ; elle s'appuie plutôt sur les moyens d'évaluer par moimême comment je dois conduire mon existence, et quelles possibilités je possède pour la prendre en charge, c'est-à-dire en être responsable et digne.
La liberté, la responsabilité et la dignité constituent, avec la tridimensionnalité, les quatre valeurs appelées essentielles par Caycedo. Le terme essentiel renvoie à l'essence, à la source, au fondement de l'être en tant qu'être, mais aussi à la manière pour l'être d'être en soi et au monde et d'en assumer la réalité. Évoquée dès la relaxation dynamique du troisième degré dans une acception différente, la liberté est aujourd'hui au cœur de tout le cycle existentiel.