être le mot d'ordre de leur relation... Et curieusement, cela ne la

dérangeait plus autant l'elle l'avait supposé.

— Nous... nous devons y aller, Vince, murmura-t-elle.

— Oui, je suppose... Mais seulement si tu m'embrasses l'abord.

Elle soupira avant d'obéir puis s'affaissa à demi entre ses bras lorsque

leurs langues se mêlèrent en une danse sensuelle, quand soudain, Vince la

repoussa et lui darda un regard sévère, presque furieux.

— J'avais déjà dit que cette maison était dangereuse. On dirait que j'ai

sous-estimé le péril.

— Qu'est-ce que tu veux dire ?

— Rien, grommela-t-il. Allons-y.

Ava éprouva un certain soulagement à sentir la caresse fraîche de la nuit

sur sa peau brûlante. Elle marqua cependant une pause en avisant le

luxueux coupé sport garé devant la porte.

— C'est ta voiture ? s'enquit-elle, surprise.

— Oui, pourquoi ?

— Pour rien. Enfin, c'est juste que... je pensais...

— Tu pensais que je n'étais qu'un jardinier sans rien dans la tête ni

aucune perspective d'avenir ? ironisa-t-il.

— Non !

— Bien. Parce que de l'avenir, j'en ai ! Mais en réponse à ta question,

j'avoue que c'est une voiture de location. Je la déduis de mes frais

professionnels. Je l'utilise souvent pour me rendre à mes rendez-vous. Elle

a le don d'impressionner un certain type de femmes.

— Idiot ! dit Ava en riant.

Vince l'attira dans ses bras et l'embrassa de nouveau sauvagement,

farouchement. Puis, la mine grave, il la prit par les épaules et déclara :