[1] Institution d’État qui faisait
office de Caisse d’épargne et de Mont-de-Piété et qui cessa de
fonctionner lorsque les banques de type moderne firent leur
apparition. – N. d. T.
[2] Une des îles formées par les
bras de la Neva, où s’élevait un des palais impériaux et où se
trouvaient de nombreuses villas de fonctionnaires que leur service
empêchait de s’éloigner de Pétersbourg. – N. d T.
[3] Il y avait à Pavlovsk un vaste
hall attenant à la gare et un parc, dépendant des domaines du
grand-duc Constantin mais ouvert au publia où se donnaient pendant
l’été des concerts symphoniques très réputés. – N. d. T.
[4] Propriétaires terriens, de la
classe aux dépens de laquelle se fit la réforme agraire de 1861. –
N. d. T.
[5] Personnage de la comédie de
Griboïedov, Le malheur d’avoir trop d’esprit. – N. d.
T.
[7] Le mot « vokzal »
qui, en russe, signifie actuellement gare peut se traduire ici,
dans la terminologie du temps, par son étymologique
« vaux-hall » ; le mot est justifié dans ses deux
acceptions puisque le casino de Pavlovsk était à la fois une
dépendance de la gare (qui fut un terminus pendant plus d’un
demi-siècle et un jardin public où l’on donnait des concerts. – N.
d. T.
[9] Blessé en duel par Dantès le 27
janvier 1837 ancien style, Pouchkine mourut le 29 à trois heures de
l’après-midi. La balle de son adversaire lui avait perforé les
intestins. – N. d. T.
[10] La scène se passe à l’époque
des « nuits blanches » de Pétersbourg. – N. d. T.
[11] Réminiscence du
« Prologue dans le Ciel » de Faust : Die Sonne tönt nach alter Weise
In Brudersphären Wettgesang. N. d. T.
[20] Le « stof » ou
cruche est une bouteille de forme carrée d’une contenance d’environ
125 centilitres – N. d. T.
[21] Sans doute le docteur Botkine
médecin d’Alexandre II. – N. d. T.
[22] Le Vassilievski Ostrov
(couramment appelé le Vassili Ostrov par la colonie étrangère de
Pétersbourg) est le quartier universitaire de la ville, dans une
grande île entre les bras de la Neva. – N. d. T.
[24] Équivalent civil du grade
militaire de major-général ; c’était le rang à partir duquel
un fonctionnaire avait droit au titre d’Excellence. – N. d.
T.
[25] Butte dans la banlieue S.-E.
de Moscou, d’où Napoléon et son état-major contemplèrent la ville
le 11 septembre 1812 ; on y concentrait les forçats avant de
les acheminer vers la Sibérie. – N. d. T.
[30] Ces vers ne sont pas de
Millevoye, mais de Gilbert : ils terminent l’ode :
Adieux à la vie. Le premier vers est à rétablir
ainsi :
Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée… – N. d.
T.
[31] Eugène Pavlovitch se réfère
évidemment à l’« Explication » d’Hippolyte, au début du
chapitre. Mais il est à noter qu’ici il emploie le mot
« chtouka », qui signifie tour, alors
qu’Hippolyte s’était servi du mot « choutka »,
plaisanterie. La presque identité des deux mots donne à
penser que les éditeurs de Dostoïevski ont laissé passer une faute
d’impression, l’auteur ayant probablement dû employer le même
terme. – N. d. T.
[32] Héros de la comédie de
Gogol, Un mariage ; c’est le type du caractère faible
avec des soubresauts d’indépendance : il saute par la fenêtre
au moment de se marier. – N. d. T.
[61] Glébov, amant de la femme
répudiée de Pierre le Grand, Eudoxie, prit part à la rébellion
organisée par le clergé autour de cette princesse et de son fils,
le tsarévitch Alexis. Inculpé dans le procès intenté en 1718 à
Kikine, il fut condamné au pal. – N. d. T.
[62] André Ivanovitch Ostermann
(1686-1747), fils d’un pasteur de Westphalie, vint à 18 ans en
Russie où Pierre le Grand l’attacha aux Affaires étrangères. Il
négocia la paix de Nystad en 1721 et le traité de 1723 avec la
Perse. Chef du parti allemand sous le règne d’Anna Ivanovna, il
reçut le titre de comte et la dignité de chancelier. Il fut déporté
en Sibérie après le renversement d’Ivan VI par Elisabeth Pétrovna.
– N. d. T.
[63] Condamné au dernier
supplice, Thomas Morus pria, dit-on, le bourreau d’épargner sa
barbe : « Il n’importe pas beaucoup pour moi, mais il
importe pour toi que l’on puisse dire que tu entends fort bien ton
métier, parce que l’arrêt porte que tu dois couper ma tête et non
pas ma barbe ». – N. d. T.
[65] Les khlystesou
flagellants forment une secte qui date de la fin du XVIIIe siècle
et dans laquelle un mysticisme grossier se mêle à des aberrations
sexuelles. – N. d. T.
[68] ) Le courant slavophile
auquel se rattachait Dostoïevski n’était pas seulement une doctrine
visant à la renaissance politique de tous les Slaves, mais encore
une philosophie nationale impliquant une solution russe des
problèmes sociaux et moraux. – N. d. T.
[69] Il y a une apparente
contradiction entre ce passage et celui où il est dit que c’est
Keller qui s’imposa au choix du prince. – N. d. T.
[70] Sous-entendu : qui
devient princesse après avoir mené une vie déréglée. – N. d.
T.