NOTE SUR LE TEXTE DE CETTE ÉDITION

Les textes retenus ont été établis à partir des deux éditions Adam et Tannery (AT) et F. Alquié, mentionnées dans la bibliographie. Nous les avons vérifiés sur les éditions originales, latines (1641 et 1642) et française (1647).

Pour la commodité des lecteurs, nous indiquons toujours la pagination correspondante dans l’édition AT, à laquelle les commentateurs modernes font tous référence : soit que notre texte reproduise le texte d’AT, soit qu’il en donne une traduction (quand l’original latin n’a pas été traduit du vivant de Descartes, ou que la traduction n’a pas été revue et autorisée par lui, auquel cas elle ne figure pas dans l’édition AT).

Même revues et autorisées par Descartes, les traductions de Luynes et de Clerselier s’écartent souvent de l’original latin. Nous n’indiquons ni les dédoublements (deux mots français rendant un mot latin) ni les additions qui visent à expliciter une expression : nous ne signalons que les différences qui modifient le sens. Pour les Méditations, nos notes reprennent en caractères droits le dernier mot français qu’une traduction exacte garderait et ajoutent la suite en italiques.

Quand elles n’ont pas été revues et autorisées par Descartes, nous avons pourtant retenu de préférence les traductions de l’époque, en particulier celle de Clerselier, et nous en avons corrigé les inexactitudes les plus manifestes.

Nous avons modernisé l’orthographe, et modifié la ponctuation. Nous avons également retouché, pour le texte latin des Méditations, la répartition en alinéas, incertaine dans les éditions originales (dont Descartes a lui-même dénoncé de ce point de vue les insuffisances) et refaite arbitrairement dans l’édition AT. Nous avons respecté les alinéas du texte français, sauf en de rares endroits où nous avons retenu les améliorations apportées par Clerselier dans l’édition de 1661.

Aux Méditations, et aux Objections et Réponses qui les suivent, nous joignons quatre lettres, écrites par Descartes entre la rédaction des Méditations et l’édition latine de 1642 : elles constituent autant de réponses à des objections, qui n’ont pas trouvé place dans l’œuvre publiée.