Le principe de Salomé
L'Europe... a creuré un fossé entre les nations en devenir.
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La priorité nietzschéenne, à la frontière des deux siècles qu'il a racontés, c'est d'avoir contourné le piège philosophique, dans toute son excellence – celui de la parfaite construction, autour d'une assurance simple ou d'une dénégation accomplie... Et d'avoir évité le piège, en un moment où l'histoire allait se raconter elle-même dans les termes d'une plus véhémente dérision.
Ainsi le principe fichtéen de la « piqûre » d'où procède la scission du Je et du Non-Je – singulière amibe – serait la plus caricaturale figure. Elle trouvera son redoublement périlleux lorsque l'identité du Je et du Je, du Moi = Moi, va se transposer dans une équivalence catastrophique, qu'énonce en 1812 le discours prononcé par Fichte pour le Tugendbund – la « Ligue de la Vertu » trop bien nommée. Pour affirmer une équivalence affreuse entre deutsch et völkisch284 : puisque « deutsch » est le terme ancien qui veut dire peuple, Volk, on en vient à l'identité périlleuse : « peuple signifie peuple ». Identité dont nous savons trop bien les effets, quand le second mot devient le titre même du quotidien hitlérien.
La philosophie n'est pas toujours aussi mal tombée. En prenant appui sur une évidence plus forte, le bien-nommé Cartesius, comme persiste à le nommer affectueusement Nietzsche, mesurait un écart – je doute, je suis – qui pouvait ouvrir, selon la formule de Pascal, le champ « d'une science entière ». Et c'était pour découvrir une très paradoxale « raison » faisant comprendre que « je doute, je désire » revient à dire qu'il est quelque chose pour moi d'un « déêtre » – mihi deesse : que quelque chose me manque à l'infini. La puissance infinie qui s'y décèle en amont aura sa contrepartie en aval dans la pensée kantienne, qui oppose au sujet du « je pense » l'expérience d'un « moi » dont la maîtrise n'est qu'apparence.

Mais l'éclat nietzschéen est tout autre. Il va se placer d'un coup à la frontière de toutes les puissances de contradiction.

L'apparence d'un « principe » fondateur nietzschéen semble nous être donnée par la formulation de la « volonté de puissance ». Mais la « volonté » même est affirmée fort vite comme « n'existant pas », elle-même n'est que le bougé des Triebe, des pulsions, se composant selon des figures qui se découvrent «projetées» et « feintes », faites de « fictions », construites par le fingiren.
Et quelle est donc cette « puissance » qui à son tour intervient et agit par quanta – par ces moments flagrants où le devenir est inévaluable et « indépendant du temps »? Et ce n'est pas à elle qu'est laissé le dernier mot, mais à cette incessante transvaluation qui est à l'œuvre dans le devenir inévaluable. Et de telle façon que si « le Dieu moral » est mort – est « dépassé » –, c'est pour « renaître par-delà bien et mal ». Ce par-delà qui a son évidence flagrante quand l'on mesure les variations dangereuses de la fonction bien/mal : quand il apparaît chez Platon qu'il est « bon » d'être citoyen d'une cité où Les Lois assurent que l'esclave peut arbitrairement être mis à mort par le maître – tandis que le prophétisme hébreu s'annonce comme l'insurrection des esclaves dans la morale. Et je voudrais mesurer davantage la force de cette affirmation nietzschéenne. Pour le «serviteur de Yhwh » .
Le « Dieu moral » au sens nietzschéen revêt alors une singulière ressemblance avec ce «goût des biens et des maux » dont Montaigne nous donne la description, et dont le destin se conclut pathétiquement dans la page ajoutée par lui avant sa mort, où les rois de l'Inquisition arrachent à leurs mères les enfants de moins de quatorze ans pour les convertir à une « vraie » foi. Et confirmer ainsi, par cette suprême férocité ajoutée à une liste déjà longue, que décidément « les hommes sont tous d'une espèce ».
Ainsi, aux côtés du divers de Montaigne concernant les « goûts » des biens et des maux –, l'errance de la transvaluation nietzschéenne nous jette çà et là, d'un paradoxe à l'autre, d'un deçà à un delà, dans une tempête de la pensée au cœur de laquelle il n'est pas inutile de prêter attention aux « vérités dites à l'oreille ».


Dès lors nous ne serons pas indifférents à ce qu'il faudra bien nommer, pour marquer sa différence d'avec la « version de Lisbeth », le principe de Salomé. Jamais et partout énoncé, et d'abord déclaré – à celle même qui en est porteuse, par la dédicace dont elle est la dédicataire.
«Ames supérieures », qu'est-ce à dire en effet? Nous savons que les « hommes supérieurs » achèvent leur course dans Zarathustra IV par les braiments du I-A dans La Fête de l'Ane : curieuse convergence de l'imaginaire nietzschéen avec une culmination parodique dans la Révolution française (dont il n'est certes pas le laudateur), constituée par les cortèges carnavalesques des « Anes Mitrés » sous les signes ludiques du « culte de la Raison »... Les höheren Menschen, les hommes supérieurs, les « hommes plus hauts » auront au mieux le statut de tigres manqués, ou qui manquent leur bond. Que dire des höheren Seelen, des « âmes supérieures », les « plus hautes »? Le terme, déclaré à Lou, ne reviendra guère dans le lexique nietzschéen : il sera réservé à cette occasion presque unique. Où il est opposé aux « âmes communes », à ces gemeinen Seelen dont l'épithète va reparaître de façon marquée pour désigner avec précision «les antisémites », adversaires désignés avec persistance. « Communes », mais en quel sens ? Par la marque donnée en cette occasion, une fois de plus, par le dangereux vocable emprunté à la langue française : le « ressentiment » cette fois encore, comme d'autres fois le Nachgefühl. « Cacher son envie à l'égard de l'intelligence des affaires chez les juifs sous des formules de moralité, voilà qui est chose antisémite, commune, lourdement canaille » – antisemite, gemein, plump canaille...

A la limite des temps inévaluables est laissée cette empreinte, apportée sur des pattes de colombe. Pour être déposée en proposition, offrande et dédicace à une « jeune Russe » - et ironiquement de la part d'un « noble Polonais ». Principe errant, par vocation. Car les marques de la vindicte sont en perpétuel déplacement, et ce qui s'y oppose est voué aux mêmes voyages. Une lettre à Malwida s'achève sur un post-scriptum vindicatif... J'apprends, dit-il, et par elle-même, le mariage de Mlle Salomé... Qu'importe, laisse-t-il entendre. Car il faut oublier ceux qui « ignorent le respect ». L'alinéa suivant est dédié à « l'exquise Mlle Resa », comme l'a traduit Jean-Michel Rey. «Toujours passionnée de Dostoïevski... » Resa semble surpasser ici Lolja, comme Dostoïevski surpasse Tourgueniev, dans Les Possédés. Pourtant une question est posée à Malwida au passage : « Qui est cet Andreas ? » Rien ne sera su par Nietzsche de l'étrange pacte du mariage « blanc », imposé alors par Lou à Andreas, et qui réalise singulièrement le mode de relation que Nietzsche proposait en ultime recours, dans son appel désespérément ardent de décembre 82. Lou, dans Regard de vie, dira d'ailleurs la profondeur de cette relation qui va la relier sans la lier, à Andreas. Celui-ci s'était imparfaitement « suicidé », pour obtenir de Lou ce pacte si curieusement singulier. Que Lou, toujours virginale à cette date, l'ait observé ensuite avec une telle persistance et à ce niveau de profondeur, serait-ce là comme un indice d'une réalisation rétrospective du vœu nietzschéen? Rien n'en est dit, dans ce qui par elle est écrit. Rilke, dans la relation la plus opposée à celle-ci et la plus sensuelle, aurait pu nous découvrir ce qui peut-être lui fut un jour confié.
Ce degré de question n'est pas celui qui nous importe le plus. Lolja la « jeune Russe » n'est d'aucune façon un « modèle » qui serait secrètement disposé dans l'enceinte dionysienne où habite un pareil incendiaire, dont Trophonios est l'exemple, l'homme qui met le feu au temple de la Déesse d'Ephèse dont il est consumé. Mais Lolja n'est ni Artémis ou Cybèle, ni Lucretia ni Diotima. La consomption interne dont elle fut la source est justement ce moment inévaluable, d'où elle se dérobe, et qui divisera le temps. A partir de là se mesure un écart d'évaluation dont il faut suivre les cours souterrains autant que les surgissements flagrants, et comme les déflagrations.
Il est précieux de voir noté, par Curt Paul Janz, si minutieux dans les datations, le moment de « l'estimation nouvelle », en termes de fort/faible, substitués à bien/mal. Nous prêtons une égale attention à la demande redoublée, en termes de « Pardon! Pardon! » Il signifiait en toute clarté : laisse-moi encore parler de Lou, permets-moi de la louer par « l'énergie de sa volonté »...
Mais admirable est l'occasion de cette lutte, pour ne pas se laisser capturer par le piège de la vindication. Ne pas se venger de Lou, ne pas laisser à « Lisbeth » le rôle voulu par elle, de la vengeance, ne pas concevoir Lou elle-même en « vengeresse ». Ne pas manquer la chance d'être le vainqueur de ce triple jeu de la vindicte. Libre à Lou elle-même de se venger de lui – son silence en serait-il l'indice? – mais l'important serait de surpasser toutes représailles. Ce que le joueur en ce grand jeu ne pourra savoir – le propre du jeu du monde est sa limite – c'est que pour sa part Lolja la jeune Russe jouera le même jeu, elle laissera non coupées les pages vindicatives de Lisbeth à son égard, elle écrira le « beau livre », le premier de tous, celui qui lui vaudra la juste appréciation deleuzienne.
Mais il ne peut s'agir entre eux de présumer un dialogue harmonieux des perspectives. Chacune d'elles est prolongée à l'infini, comme s'il n'était pas possible de lui échapper, à peine énoncée. La guerre des perspectives, surpassée « à la ligne d'horizon », fait apparaître le passage, l'alternance, le Wechsel, le change de l'une à l'autre, et de l'envers à l'endroit, comme sur le même plan d'écrasement. Dans le « système chaotique » des évaluations ou, dans les termes ironiques de Montaigne, des goûts des biens et des maux, la sensation palpable de l'échéance et du désastre est là.
La formulation splendide de Cézanne sera là, elle aussi : « Je cherche à rendre la perspective par la couleur. » O mes pensées écrites et peintes, annonce le paragraphe ulttime de Par-delà bien et mal, je possède encore « des couleurs, beaucoup de couleurs » – mais nul ne devine votre « éclat d'aube ». Cet éclat d'Aphrodite, d'Aférdita, écume du matin. Où Nietzsche nous précède hardiment dans la dissuasion de toute vengeance, opposant à la vindication les paradoxes actifs de son « mode de pensée ».
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A la limite des deux univers de temps que marque la fiction calendaire du chiffre 2 000, à la frontière des deux siècles du raconté nietzschéen, c'est justement la guerre de la vindication qui s'est livrée de façon répétée à l'état de pleine perfection, devant nos yeux. Sa simplicité même fait exemple, elle dispense d'avoir à reprendre les donnes de cette « Paix armée » que dénonçait le Promemoria annoncé à Overbeck, la Proclamation proclamée pour Peter Gast. Le simplicité des seules trames économiques, la grossièreté agissante des données dans la « langue des marchandises », de la Warensprache si bien nommée par Marx, laissent vibrer la résonance, en échos réitérés, de la vindicte accomplie.
L'affinité nietzschéenne pour les temps de Montaigne, de Rabelais et d'Aubigné, de Jeanne d'Albret et de son fils Henri de Navarre, aurait pu se marquer également à l'égard du style de « vengeance » choisi par le roi Henri envers son ennemi tombé finalement entre ses mains : pour Mayenne, c'est une simple marche, où il fait s'essouffler quelque peu son adversaire corpulent. Ce n'est pas ainsi que Nietzsche sera traité par Theodor Fritsch, en réponse à son refus cinglant de pactiser avec l'Antisemitische Correspondenz: celui-là dénoncera Nietzsche comme un verjudet (« enjuivé »). Que jusqu'au terme de leur voyage d'exploration la « jeune Russe » et le « noble Polonais » persistent à se rendre hommage en ignorant tout l'un de l'autre, c'est la mesure de ce qui est attendu également du « parti de la paix », du « grand parti des opprimés », face à la guerre annoncée par les sentiments gutturaux, au marquage prononcé en deux préfixes, en deux rimes préalables : Rach- und Nach...
Se venger du vengeur? Déclencher en synchronie la double vengeance? Dans la mesure même où le voyage nietzschéen prend sans cesse la mesure de la violence, il jauge aussi l'ingratitude envers les renversements qu'il appelle de ses vœux, – et entre ces deux envers. Le principe saloméen s'est affirmé pour lui par et dans la contradiction, et jusque dans «l'état maladif» qui favorise les formes très singulières de sa « clarté dialectique ». Et ce n'est pas là une leçon de Lolja: c'est le principe nietzschéen même, forgé et choisi dans le feu de la crise saloméenne de l'an 82.
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L'enquête de l'histôr, du narrateur chez Hérodote, dès son Livre I, est un conte perpétuel de la vindication : « l'Asie » envahit «l'Europe» pour «venger» l'affront que « les Grecs » lui ont fait subir, en enlevant Europa, sœur de Phœnix, mais aussi de Cadmos, et future ascendance d'Œdipe le Cadméide. Le meurtre œdipien, sur le carrefour à trois branches de sa rencontre avec le père, n'est pas le crime « originaire ». Il s'inscrit sans commencement dans une longue chaîne d'expiation par la vindication. Comme il est redoublé dans le meurtre d'Ulysse par son fils Télégone, fils «inconscient» tout comme Œdipe, version « heureuse » du même forfait.
L'effet, « toujours inconscient », – pour « le sujet comme pluralité ». Quand les Fragments en vue de la future Transvaluation inscrivent là « mes hypothèses », il ne s'agit plus seulement de faire accepter, en s'en excusant – Pardon! -, le droit d'écrire le nom de Mlle Salomé dans une lettre à Lisbeth, en franchissant l'interdit vénéneux du Rancunegefühl. Ce qui s'inscrit là compte parmi les hypothèses d'orientation pour l'ensemble du voyage d'exploration. Comment ces hypothèses impliqueront-elles une véritable gratitude transformante, devant les renversements bouleversants de l'histoire?
Mais lorsque s'esquisse au passage la notation concernant ce que Nietzsche a présenté comme « la synthèse de l'inhumain et du surhumain » – dans l'expérience napoléonienne, ébauche manquée de l'Europe Une, mais aussi simple finale du triptyque légendaire, « Alexandre, César, Napoléon » –, ce n'est pas sans s'accompagner de notations plus curieusement ethnographiques. Napoléon, fils de « montagnards », né dans le peuple de la vendetta – mais qui lui-même s'y trouve, somme toute, fort peu enclin sauf à ses débuts, quand il se « venge » de ses amis jacobins... Nous pourrions ajouter: Alexandre, fils d'Epire et d'Illyrie par sa mère Olympias, fille de Néoptolème, de la dynastie des Eacides, qui remonte aux ascendants fabuleux, Achille et Pyrrhus (Néoptolème lui aussi), aux confins montagneux de la Grèce adriatique et « albanaise », monts des Shiptars, ce nid des « Aigles ».
Or Alexandre sera décrit comme le héros exemplaire, dans les renversements de la vengeance implacable en clémence souveraine. Même s'il peut aussi être accusé d'avoir en fin de compte détruit l'unité de l'Orient, magnifiquement construite par la dynastie perse achéménide, depuis Cyrus.
Mais il porte également en lui, en épousant Statira, fille de Darius, et Roxane, fille d'Oxyartès, ce regard « extraeuropéen » que Nietzsche retrouve dans Vinci. Et qui sait à quel point Asie précède Europe, parmi les « filles d'Océan » ?
Olympias sa mère, qui va tuer Eurydice, femme du demi-frère de son fils, – mais qui protège Roxane (mais celle-ci a déjà tué Statira...) – sera mise à mort à l'instigation de Cassandre, fils de cet Antipater auquel Alexandre a confié la gestion de la Macédoine et la protection de sa propre mère, au moment d'engager son épopée asiatique. Tandis que sa propre sœur, Cléopâtre, sera tuée par un autre général d'Alexandre, Antigone. Massacre en chaîne d'Eurydice, d'Olympias, de Roxane, de Cléopâtre – de la belle-sœur, de la mère, de la femme, de la sœur – de celui qui par tous est alors désigné comme un dieu.
Successions ininterrompues de la mise en vindicte chez les successeurs d'Alexandre. Dont l'univers culturel se prolonge dans l'Orient hellénisé jusque dans les dynasties asmonéennes du judaïsme souverain, dressées pourtant face aux Séleucides grecs, par le refus de sacrifier à l'idole-monarque ou l'idole-Etat. Dans le tumulte du temps, une grande exception devant le cercle des représailles, est donc celle de Salomé la reine, mère de l'ultime roi juif de la dynastie asmonéenne, Hyrcan II. Et qui, outre ce nom hébraïque, porte aussi le nom grec synonyme d'Alexandra : « Protectrice des hommes. »
Sa souveraineté éthique contraste avec la demande vindicative de « Salomé la danseuse » auprès du monarque de la dynastie hérodienne, le roi Hérode Antipas, exigeant la tête de Jean le baptiste.
La souveraineté saloméenne rejoint ici l'ironie nietzschéenne : celle qui récuse le concept ou la fable, la Fabelei d'un « sujet indolore ». La douleur de la blessure vindicative est le ressort de la navigation nietzschéenne. Et la description de cete fable est une marque décisive dans le voyage d'exploration.
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Par-delà le regard perspectif, nous avons vu s'explorer le groupe des quatre figures de la transformation.
Mais le voyage des transformants n'est « rien d'autre » que la philosophie elle-même, comme l'apprentissage pensé de la puissance de langage qui rend possibles les transformations – « en chaque discipline », précisait déjà Ibn Rochd Averroès en évoquant la limite des « domaines ». Alors l'exercice nietzschéen est bien ce qui précède aujourd'hui le point tournant de la philosophie, et de l'histoire même qui vient. A la jointure des deux durées séculaires.

Acceptons que le récit de siècle appartienne au genre philosophique, depuis le titre voltairien – et qui oserait, après la Dédicace de Humain, trop humain, dénier à Voltaire le statut de philosophe?
Or le « Siècle de Louis » et le « Siècle d'Auguste » ont souligné en après coup un Siècle de Périclès, même si le stratège athénien est mort misérablement de la peste, dans Athènes assiégée, enfermé à l'intérieur des Longs Murs. Mais comment désigner notre durée qui s'achève?

Le Siècle XX ne peut être celui d'Hitler ou de Staline, malgré l'empreinte et le pouvoir de désastre qu'ils ont pu tous deux déployer. Mais il pourrait à la rigueur être nommé par le nom de celui dont la mort physique a souligné la date du 25 août 1900.
Siècle de Nietzsche? Il est possible qu'il ouvre à sa suite, en avenir, la question – sur le siècle du principe de Salomé.


Janvier 2000