Ce huitième volume poursuit la traduction collective des traités de Plotin, dans l’ordre chronologique de leur rédaction. Comme c’était le cas des sept précédents (Plotin, Traités 1-6, 2002 ; puis Traités 7-21, 2003 ; Traités 22-26, 2004 ; Traités 27-29, 2005, Traités 30-37, 2006 ; Traités 38-41, 2007 et Traités 42-44, 2008), le texte de Plotin ici traduit est celui qu’ont établi et édité P. Henry et H.R. Schwyzer dans les trois volumes des Plotini Opera parus à Oxford, Oxford University Press, de 1964 à 1982. Il s’agit de la seconde édition (dite minor et que nous abrégeons H.-S.) des Plotini Opera : les mêmes éditeurs avaient en effet publié une édition, dite maior, de 1951 à 1973, Paris et Bruxelles, Museum Lessianum. Les leçons et l’apparat critique de cette Editio maior font encore autorité ; nous y avons eu parfois recours, tout comme nous mentionnons en note les variantes textuelles empruntées aux travaux d’autres éditeurs ou traducteurs contemporains.
Traduisant les traités 45 à 50, nous nous sommes écartés du texte de la seconde édition d’Henry et de Schwyzer sur les points suivants :
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 2, ligne 7, en lisant ὅτɩ avec les Corrigenda de H.-S. et les manuscrits, au lieu de ὅ τɩ.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 4, ligne 1, en lisant τoῦτoν avec les Corrigenda de H.-S. et les manuscrits, au lieu de τoῦτo.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 4, ligne 3, en lisant la correction de Kirchhoff ἐν oὐσίᾳ, au lieu de ἐνoῦσα.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 5, lignes 28-30, en conservant la dernière phrase, supprimée par H.-S.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 6, ligne 22, en conservant τῆς σαϕηνείας, supprimé par H.-S.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 8, lignes 9-11, en adoptant la correction des Corrigenda de H.-S.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 8, ligne 61, en lisant καλεῖ ὁ, avec les manuscrits, au lieu de la correction καλεῖς retenue par H.-S.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 9, ligne 4, en lisant la correction de Kirchhoff λέγoι, au lieu de ἐλέγετo.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 12, ligne 39, en lisant la correction oὔκou`ν, au lieu de oὐκoῦν.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 13, ligne 1, en lisant la correction des Corrigenda de H.-S. αὐτή, au lieu de αὔτη.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 13, ligne 36, en lisant αὐτῆς, au lieu de αὐτὴν.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 13, ligne 50, en lisant la correction des Corrigenda de H.-S. καταθετέoν, au lieu de καὶ τὸ θεὸν.
Dans le traité 45 (III, 7), au chapitre 13, ligne 64, en lisant ἐν ᾧ avec les Corrigenda de H.-S. et les manuscrits, au lieu de ἔν τῳ.
Dans le traité 46 (I, 4), au chapitre 6, ligne 14, en lisant τoῦ au lieu de τὸ comme le propose Müller.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 2, ligne 27, en lisant ἄλλoις avec les Addenda de H.-S., qui reprennent une correction de Harder, au lieu du άλλήλoις des manuscrits.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 4, ligne 38, en adoptant le παρά τou des Addenda de H.-S., à la place du παρ́ αὐτou` des manuscrits.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 4, ligne 39, en lisant ῥoπὴ, une suggestion de Theiler reprise par les Addenda de H.-S. Nous conservons cependant le κατ’ άρχὰς des manuscrits, contre Theiler et les Addenda.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 7, ligne 4, en suivant Kirchhoff et les Addenda de H.-S., qui lisent ἰέναι <τι>.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 8, lignes 23-24, en lisant εἰ.. oἵ δ́ avec Creuzer, Bréhier et Igal, au lieu du oἳ.. oἴδ̓ des manuscrits.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 8, ligne 31, en reprenant le παλαίστρας suggéré par Igal, au lieu du παλαίστραι des manuscrits.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 14, ligne 16, en revenant à la leçon des manuscrits et de l’editio maior, καθόσoν μέρoς ἕκαστoν, au lieu du καθόσoν μέρoς, ἕκαστoς de l’editio minor.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 14, ligne 26, en conservant la leçon des manuscrits, ἡ au lieu du ᾗ des editio maior et minor.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 15, ligne 23, en adoptant une correction au manuscrit A, άλλ̓ oὐ, comme le font la majorité des éditeurs, en remplacement du άλλὰ des manuscrits.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 16, ligne 20, en lisant ἐὰν ζωὴ avec les Addenda de H.-S., au lieu du ἐὰν μὴ des manuscrits.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 17, ligne 67, en conservant le λίθoς des manuscrits, contre le Λίνoς proposé par Sleeman et retenu par H.-S.
Dans le traité 47 (III, 2), au chapitre 18, ligne 18, en adoptant le oὖν <oὐκ> suggéré par Igal.
Dans le traité 48 (III, 3), au chapitre 3, ligne 1, en reprenant la ponctuation d’Igal, qui sort le εἰ de la citation et qui enlève le point d’interrogation à la fin de la phrase.
Dans le traité 48 (III, 3), au chapitre 5, ligne 6, en lisant τὸ αὑτou`̃ avec Harder et Igal, au lieu de τou` αὐτou`̃.
Dans le traité 48 (III, 3), au chapitre 5, ligne 8, en reprenant le πληγέντoς de Harder et Igal, contre le πληγέντα des manuscrits.
Dans le traité 48 (III, 3), au chapitre 5, ligne 24, en lisant τὰ <μὴ> τoιαu`τα avec Harder, Heintz et Igal.
Dans le traité 48 (III, 3), au chapitre 6, ligne 5, en lisant ὅτι <ὁ> avec Creuzer, Igal et les Addenda de H.-S., au lieu du ὅ τι des manuscrits.
Dans le traité 48 (III, 3), au chapitre 6, ligne 15, en lisant ὅσα <τε> δίδωσιν εἰς τo ἐπικείμενoν avec Igal et les Addenda de H.-S., au lieu du ὅσα δίδωσιν εἰς τo [ὑπoκείμενoν] de l’editio minor.
Dans le traité 49 (V, 3), au chapitre 7, lignes 7-8, en lisant καὶ τὰς δu`νάμεις αὐτou`, suivant les manuscrits, au lieu de κατὰ τὰς δu`νάμεις αὑτou`̃ qu’impriment H.-S.
Dans le traité 49 (V, 3), au chapitre 10, ligne 48, en lisant ὑπάρχει, suivant les manuscrits, au lieu de ὑπάρξει qu’impriment H.-S.
Dans le traité 49 (V, 3), au chapitre 11, lignes 13-14, en lisant άεὶ ἐνδεόμενoς, suivant une correction d’Igal, au lieu de άεὶ δὲ ἐνδιάμενoς imprimé par H.-S. (suivant les manuscrits qui présentent ici une corruption).
Dans le traité 49 (V, 3), au chapitre 12, ligne 23, en lisant πoιήσασαι, εἰάσασαι, suivant une correction d’Igal, au lieu de πoιήσασαι † πoιήσασαι imprimé par H.-S. (suivant les manuscrits qui présentent ici une corruption).
Dans le traité 49 (V, 3), au chapitre 12, ligne 25, en lisant [ἃς] παραχωρη̃σαι au lieu de ἃς † παραχωρη̃σαι imprimé par H.-S. (suivant les manuscrits qui présentent ici une corruption).
Dans le traité 49 (V, 3), au chapitre 12, ligne 38, en lisant ὧδε τu`χou`σα, suivant les manuscrits, au lieu de ὡδ άτu`χou`σα imprimé par H.-S. (suivant une correction de Theiler).
Dans le traité 49 (V, 3), au chapitre 15, lignes 23-24, en lisant μετὰ τὴν άρχήν, suivant une conjecture d’Igal acceptée par H.-S. dans les Addenda ad textum, p. 324, au lieu de μεγάλην άρχήν des manuscrits, imprimé par H.-S. dans l’editio maior comme dans l’editio minor.
Dans le traité 50 (III, 5), au chapitre 1, ligne 28, en conservant la leçon des manuscrits que donnait l’editio maior, ἐρώτων au lieu de ἐρώντων (suggestion de Harder, admise par H.-S.)
Dans le traité 50 (III, 5), au chapitre 1, ligne 56, en lisant καὶ μὴ δία μῖξιν (suggestion de Ficin dans sa traduction admise par Wolters), au lieu de καὶ δία μῖξιν des manuscrits et de H.-S.
Dans le traité 50 (III, 5), au chapitre 2, ligne 1, en lisant oὐ μόνoν, au lieu de oὐ πόνoν (H.-S.), signalé comme erreur typographique dans les Addenda ad textum.
Dans le traité 50 (III, 5), au chapitre 3, ligne 4, en conservant le texte des manuscrits καὶ ζῶσα, comme l’avait fait l’editio maior, au lieu de supprimer ces deux mots au motif qu’il s’agirait d’une glose (Theiler, H.-S.).
Dans le traité 50 (III, 5), au chapitre 3, ligne 5, en conservant le texte des manuscrits ὁρώσης (bis), comme l’avait fait l’editio maior, au lieu de le corriger en ὁρῶσα (H.-S.)
Dans le traité 50 (III, 5), au chapitre 3, ligne 16, en conservant, comme le fait Wolters, le texte des manuscrits ἐπιθu`μίαν, au lieu de le corriger en ἐπωνu`μίαν (suggestion de Creuzer admise par H.-S.).
Dans le traité 50 (III, 5), au chapitre 9, ligne 20, en lisant oὐκέτι αὑτoῦ ὤν avec les Addenda ad textum de H.-S., au lieu de oὐκέτι αὑτoῦ ὤν (editio maior et H.-S.).
Nous remercions l’Université Franco-Italienne, grâce au soutien de laquelle la traduction du Traité 49 a été encouragée.