Chapitre 1 : Faut-il que ce qui se connaît soi-même soit multiple ou peut-il s’agir d’une réalité simple ?
Chapitre 1, 1-12. La connaissance de soi implique-t-elle que celui qui se connaît lui-même soit multiple ?
Chapitre 1, 12-28. La connaissance de soi, pour l’Intellect, coïncide avec la connaissance des intelligibles qui sont en lui.
Chapitres 2-4 : L’âme se connaît-elle elle-même ?
Chapitre 2, 1-20. Les facultés de l’âme.
Chapitre 2, 21-3, 21. L’intellect de l’âme et l’Intellect « pur ».
Chapitre 3, 21-4, 4. La pensée discursive de l’âme est ce que « nous » sommes véritablement, alors que nous pouvons nous servir de la sensation et avoir accès à l’Intellect « pur ».
Chapitre 4, 4-31. L’âme peut se connaître elle-même dans la mesure où elle se connaît comme un produit de l’Intellect, en remontant, à partir de sa faculté discursive, à l’exercice de la pensée intellective.
Chapitres 5-10 : Comment l’Intellect se connaît-il lui-même ?
Chapitre 5, 1-48. L’Intellect se connaît lui-même non pas au moyen de ses parties, mais en raison de l’identité, en lui, de ce qui pense, de ce qui est pensé et de la pensée.
Chapitre 6, 1-7, 12. L’Intellect qui se pense lui-même peut en même temps contempler son principe.
Chapitre 7, 13-9, 2. L’Intellect est la même chose que l’activité et la vision intelligibles qui lui appartiennent et qui sont identiques à leurs objets intelligibles.
Chapitre 9, 2-22. L’âme peut se libérer de tout ce qui lui fait obstacle pour remonter à l’Intellect qui l’a engendrée ; l’Intellect coïncide avec les intelligibles qui sont en lui.
Chapitre 9, 22-10, 52. La vision intellectuelle que l’Intellect a de lui-même implique la multiplicité des intelligibles qui sont en lui ; s’il y avait une réalité absolument simple, elle n’aurait donc pas la connaissance et la vision de soi.
Chapitres 11-15 : L’Intellect connaissant et pensant et l’Un au-delà de la connaissance et de la pensée.
Chapitre 11, 1-30. La genèse de l’Intellect à partir de l’Un : l’Intellect naît comme vision qui voit son principe et qui en est ainsi déterminée ; cette vision qu’est l’Intellect, en voyant l’Un, le voit comme une réalité qui est devenue multiple en elle-même.
Chapitre 12, 1-44. L’Un est absolument simple et un, alors que l’Intellect est multiple, car il est toutes ses activités plurielles qui coïncident avec les intelligibles qu’il possède et qu’il pense en lui-même.
Chapitre 12, 44-13, 36. En raison de sa simplicité absolue, l’Un est au-delà de la connaissance, de la pensée et du discours, et ne peut donc être ni sujet ni objet de connaissance, de pensée et de discours.
Chapitre 14, 1-19. Le seul accès possible au premier principe est celui, purement négatif, du discours qui se prononce sur lui en disant ce qu’il n’est pas.
Chapitre 15, 1-44. Dans ces conditions, comment l’Un peut-il produire ce qui vient de lui, qui est autre que lui et dépendant de lui ? L’Un « donne » ce qu’il n’a pas, parce qu’il est « puissance de toutes choses ».
Chapitres 16-17 : La condition de l’Un et l’accès au premier principe.
Chapitre 16, 1-17, 14. L’Un est supérieur à l’Intellect et à la vie intelligible, et il est pour cette raison le Bien pour les réalités qui viennent après lui ; il est absolument suffisant à lui-même alors que toutes les réalités qui viennent de lui ont besoin de lui.
Chapitre 17, 15-38. L’âme ne peut pas avoir accès à l’Un au moyen de sa faculté discursive, car celle-ci ne parvient pas à saisir une réalité simple et une ; on doit donc la persuader, comme par une « incantation », à se libérer de tout ce qui lui fait obstacle, pour remonter ainsi jusqu’à son principe.