Avez-vous déjà eu le sentiment que vous maîtrisiez bien mieux certaines connaissances après une nuit de sommeil ?
Vous avez passé de longues heures à réviser un examen. Vous avez fait et refait des exercices, lu et relu votre cours. Mais ce n’est qu’après être complètement passé à autre chose que vos idées sont enfin devenues claires.
Avez-vous déjà consacré un temps important à chercher la solution d’un problème, épluchant des documents, faisant de nombreuses recherches sur Internet, posant moult questions à votre entourage… pour finalement trouver une idée alors que vous aviez arrêté de chercher ?
Avez-vous déjà renouvelé complètement votre perception d’une situation ou d’un problème dans un contexte qui n’avait a priori rien à voir avec celui-ci ?
Vous vous êtes posé une question, vous vous êtes demandé comment vous sortir d’une situation problématique ou vous étiez à la recherche d’une idée vraiment novatrice… et c’est au moment où vous vous y attendiez le moins que votre esprit a généré une proposition inédite qui, sur le moment, vous a donné l’impression de sortir de nulle part.
Pourquoi est-ce lorsqu’on s’y attend parfois le moins que les choses semblent se nouer ou se dénouer d’elles-mêmes ?
Dans son ouvrage Une tête bien faite (voir la bibliographie p. 181), Tony Buzan présente un graphique mettant en évidence le pourcentage d’informations mémorisées après une période d’apprentissage, en fonction du temps qui passe. Selon ce document, notre cerveau continuerait à « mémoriser » les informations après la fin d’une période de travail : un pic serait atteint quelques heures plus tard, puis le souvenir de ces informations déclinerait rapidement.
Si elles ne sont pas réactivées, les informations sont donc condamnées à disparaître de notre mémoire. En revanche, réaliser de courtes pauses pendant une période d’apprentissage nous permettrait de continuer à lier les informations sans y penser.
Comment comprendre ces processus ?
Sans intention consciente, notre cerveau poursuivrait son travail de mise en relation des informations les unes avec les autres. Cela expliquerait pourquoi nous avons l’impression, après coup, que nos pensées sont plus claires, que nous comprenons mieux ou que de nouvelles idées ou solutions afférentes à un problème surgissent de manière inopinée.
Ce processus serait également essentiel en ce qui concerne nos compétences en matière de créativité. Si les liens les plus inattendus sont à l’origine des idées les plus novatrices (associer des éléments que personne n’avait pensé à associer jusque-là), celui qui veut développer sa créativité aurait tout intérêt à développer sa curiosité pour les domaines les plus divers, en particulier ceux qui n’ont a priori rien à voir avec son champ d’expertise. Car des connexions inédites peuvent s’opérer sans crier gare. C’est ainsi, par exemple, qu’un ingénieur suisse, Georges de Mestral, inventa la fermeture Velcro : en observant avec attention les fleurs de bardane qui s’étaient accrochées à son pantalon et à la fourrure de son chien lors d’une promenade dans la campagne. Qui aurait pu prévoir que cette expérience anodine et apparemment si éloignée de l’ingénierie allait donner lieu à de tels développements industriels ?
Nous avons évoqué le principe des associations dans le cadre du chapitre 6 : nous mémorisons les informations en les associant à d’autres informations. Le principe d’association de la mémoire serait cependant à la fois conscient et non conscient. Spontanément, notre cerveau poursuivrait son travail de renforcement des liens sans intervention volontaire de notre part.
Ainsi, si nous faisons l’effort de lier les informations dans le but de nous en souvenir, la façon dont fonctionne notre cerveau, et la façon dont il stocke les informations, joue en faveur d’une amélioration continue de nos performances (du moins à court terme). Et si notre objectif pour mémoriser est de créer des liens associatifs logiques et cohérents entre nos idées, nous permettons ainsi à notre cerveau de les stocker d’autant plus efficacement.
Il convient néanmoins d’attirer l’attention sur un paramètre important : il faut avoir véritablement pris le temps de « chercher » à faire des liens logiques entre les données pour que les associations générées (sur le coup ou après) soient pertinentes et ancrées dans notre esprit sur la durée.
Une information nous reste en mémoire parce qu’elle est fortement arrimée à une autre information qui est elle-même déjà passée dans notre mémoire à long terme. Un « crochet » (comme nous l’avons vu au chapitre 3) est ainsi d’autant plus solide qu’il raccroche une idée nouvelle à une idée déjà bien ancrée. C’est la raison pour laquelle notre pouvoir de mémorisation d’une information est très dépendant des informations sur le même sujet que nous avons déjà en mémoire.
Un certain nombre des étudiants que j’accompagne en première année d’école d’ingénieurs ont déjà effectué une première année après le baccalauréat en classe préparatoire scientifique. Trois types de parcours avant leur arrivée sont ainsi possibles :
• soit l’étudiant a abandonné la classe préparatoire dès les premières semaines ;
• soit il a persévéré et cherché à réussir pendant une part importante de l’année mais a fini par abandonner ou par ne pas obtenir son passage en deuxième année du fait de résultats insuffisants ;
• soit enfin il a travaillé durant toute l’année et a obtenu son passage en deuxième année.
Parmi les étudiants ayant travaillé pendant la majeure partie de l’année, les cours de mathématiques et de physique auxquels ils assistent à leur arrivée en école d’ingénieurs ont un air de « déjà-vu ». S’ils ont travaillé sérieusement l’année précédente, les contenus abordés, qui leur sont apparus complexes et très difficiles à maîtriser, sont devenus clairs et tout à fait abordables l’année suivante. De nombreux liens se sont en fait noués sans qu’ils s’en soient rendu compte.
Si l’on a fait un effort conscient pour s’approprier des connaissances, des liens se sont obligatoirement mis en place ; les réactiver devient alors beaucoup plus facile.
Beaucoup d’étudiants sont touchés par la « flemme » lorsqu’il s’agit pour eux de s’attaquer à leur travail scolaire. Ils remettent systématiquement leurs révisions à plus tard, ne préparent pas (ou plus) leurs exercices de travaux dirigés, regardent s’amonceler leurs notes de cours sur leur bureau et sentent monter l’adrénaline à mesure que le jour de l’examen approche.
D’autres cependant anticipent le travail à abattre en fonction des échéances. Ils ont comme objectif de comprendre leurs cours au fur et à mesure et consacrent régulièrement quelques heures dans leur emploi du temps de travail personnel à dépasser leurs difficultés de compréhension, à approfondir les notions principales d’un contenu et à s’entraîner à refaire les exercices vus en travaux dirigés. Ils ne font pas toujours de fiches de révision, mais chaque temps de travail (personnel ou face au professeur) est l’occasion pour eux de nouer des liens entre les informations transmises.
Lorsque les étudiants « qui remettent toujours à plus tard » se retrouvent dos au mur, la semaine, le week-end ou le jour qui précède l’examen, ils sont en situation d’apprentissage, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas encore noué les liens qui permettent de mémoriser et ne se sont pas encore posé les questions qui permettent de comprendre. Donc, ils « apprennent ».
À l’inverse, les étudiants qui ont travaillé régulièrement ont déjà fait le travail de mise en lien des informations (compréhension). Ils s’attaquent donc au travail de mémorisation sur le long terme en réactivant leurs connaissances et en renforçant les liens associatifs créés les semaines précédentes. Eux, ils « révisent ».
Lorsque l’on découvre un contenu pour la première fois, les liens associatifs entre les informations sont faibles. Lorsqu’on les revoit, ils se renforcent. Le principe de « réactivation » met ainsi en évidence que plus une information est « revue » (en la révisant, en l’utilisant dans le cadre d’un exercice, en y faisant référence dans le cadre d’une situation pratique…), plus elle s’inscrit dans la mémoire à long terme.
Pour contrer le processus d’oubli, il faut donc se donner régulièrement des occasions de revoir, réutiliser ou ré-expérimenter les connaissances que l’on souhaite assimiler.
Lorsque vous avez pour objectif de comprendre un contenu et de le mémoriser sur le long terme, sachez que le temps peut jouer en votre faveur :
• Lorsque vous faites des pauses pendant vos séquences d’apprentissage (et/ou que vous travaillez régulièrement), vous permettez à votre cerveau de poursuivre sans stress son travail de mise en relation des informations les unes avec les autres. Ces liens favorisent à la fois votre compréhension et votre mémorisation du contenu.
• Sans réactivation d’un contenu d’information, le processus normal d’oubli vous conduit à « perdre » très rapidement une part importante de ce que vous venez d’apprendre. Revoir, réutiliser ou ré-expérimenter un savoir vous permet de l’inscrire progressivement dans votre mémoire à long terme. Il s’agit du principe de réactivation.
La technique Pomodoro et la technique des flash-cards
Comment faire concrètement en sorte que le temps joue en notre faveur concernant nos objectifs d’apprentissage ? Comment tirer avantage de ces liens qui se nouent sans que nous y pensions, et du principe de réactivation qui permet à nos connaissances de s’inscrire dans notre mémoire à long terme ?
Je vais vous présenter deux techniques qui devraient vous permettre de répondre à ces questions : la technique Pomodoro et la technique des flash-cards. La première permet de planifier judicieusement ses séquences de travail afin de tirer habilement parti des temps de pause lorsque l’on apprend. La deuxième permet de faciliter le processus de réactivation des connaissances.
La technique Pomodoro
La technique Pomodoro est une méthode de planification de l’apprentissage qui a été inventée par Francesco Cirillo à la fin des années 1980. Il s’agit d’une stratégie en quatre étapes qui permet, outre d’exploiter cette propension qu’a le cerveau de continuer à faire des liens entre les informations pendant les pauses, de favoriser la motivation à travailler en planifiant ses objectifs :
• Phase n° 1 : planifier sa séquence de travail
Il s’agit d’une étape essentielle qui vous oblige à vous poser la question suivante : quels sont mes objectifs ?
Quels cours voulez-vous travailler ? Quels exercices avez-vous pour projet d’être capable de refaire ? Quel devoir allez-vous finaliser ? Quel examen allez-vous réviser ? Etc.
Vous pouvez effectuer ce travail de planification sur l’année, sur le semestre, sur la semaine, sur une période de révision et/ou simplement sur un temps de travail spécifique (par exemple, une soirée ou une séquence de travail prévue pendant le week-end). Cette étape de planification peut s’avérer très bénéfique pour certains étudiants : si vous aimez anticiper et vous organiser, cela vous demandera de mettre cette compétence que vous possédez déjà au service de votre travail scolaire.
Certains étudiants sont cependant très réfractaires à ce travail d’organisation, qui a plutôt pour effet de les stresser. Pour ceux-là, il convient de prendre les choses comme elles viennent, afin de ne pas se focaliser sur un objectif que l’on doute de pouvoir atteindre, ou de s’enfermer dans un cadre qui n’aura pour seul effet que de les amener à vouloir en sortir. Si vous vous reconnaissez, vous pouvez passer directement à la phase n° 2, voire envisager d’autres méthodes de mise au travail qui n’ont pas pour particularité d’induire un sentiment d’urgence ou la recherche d’une performance particulière.
• Phase n° 2 : décliner ses objectifs en tâches intermédiaires réalisables en 25 minutes
Vous avez maintenant décidé de vous mettre au travail. Et vous avez au moins une heure devant vous. Il s’agit alors de déterminer plusieurs tâches à réaliser dont vous projetez qu’elles vont vous prendre approximativement 25 minutes : refaire un exercice, élaborer une fiche de révision à partir d’un contenu de cours spécifique, rédiger un paragraphe de dissertation, relire et corriger un écrit, échafauder la première ébauche du plan d’un mémoire, etc.
Choisissez et listez vos différentes tâches en fonction du temps dont vous disposez.
• Phase n° 3 : alterner Pomodori et pauses de 5 minutes
C’est maintenant qu’il faut vous munir d’un minuteur. Pour la petite histoire, sachez que pomodoro signifie « tomate » en italien. À l’origine, le minuteur utilisé par Cirillo quand il a mis au point sa technique avait la forme d’une tomate.
Vous réglez donc votre minuteur sur 25 minutes et vous le positionnez face à vous. Et c’est parti pour votre première séquence de travail. Un simple coup d’œil au minuteur vous permet de faire le point sur votre temps restant.
De deux choses l’une, soit cette technique booste votre productivité (vous vous devez de rester focalisé sur votre tâche pendant les 25 minutes de votre séquence), soit elle génère un sentiment d’angoisse qui vient plutôt perturber votre concentration. Quoi qu’il en soit, vous pouvez aussi vous servir de cette structuration très cadrée de votre temps de travail personnel pour « vous en remettre » aux objectifs fixés en début de séance et à ce temps qui défile et qui s’impose à vous.
Une fois la séquence de 25 minutes arrivée à son terme, que vous ayez fini ou pas la tâche prévue, vous faites une pause. Celle-ci doit vous permettre de passer véritablement à autre chose (pendant ce temps, votre cerveau poursuit ses associations sans intention consciente de votre part), mais elle ne doit pas vous amener à interrompre définitivement votre séquence de travail.
Quels types d’activité conviennent bien à ce type de pause ? Faites quelques étirements, préparez-vous un thé ou un café, mangez un fruit, consultez vos mails ou votre page Facebook… Ces différentes choses, vous les ferez sans culpabilité puisque vous êtes en pause et qu’elles font donc partie intégrante de votre stratégie d’apprentissage.
Quoi que vous fassiez, jetez préalablement un coup d’œil à votre tâche suivante. Si vous savez ce qui vous attend ensuite, vous vous remettrez plus facilement au travail.
Les 5 minutes sont passées ? Vous pouvez passer à la tâche et à vos 25 minutes suivantes. Peu importe si vous avez mené à bien la tâche précédente (ce qui peut s’avérer frustrant), puisque votre cerveau, en poursuivant son travail de mise en lien spontané, vous amènera à avoir les idées beaucoup plus claires quand vous y reviendrez plus tard.
• Phase n° 4 : prendre le temps de faire un vrai bilan
Vous avez maintenant réalisé trois, quatre, voire cinq pomodori successifs. Il est temps de faire un bilan. Quelles tâches avez-vous menées à bien ? Quels objectifs avez-vous atteints ? Quel travail vous reste-t-il à accomplir ? Quelles incompréhensions sont encore d’actualité ?
Ce temps est très important. Vous faites le point sur ce qui est fait et sur ce qui vous reste à faire. Vous pouvez ainsi commencer à envisager la planification de votre prochaine séquence de travail. Et vous pouvez compter sur votre cerveau qui va continuer à « travailler pour vous » dans l’intervalle. Vous avez identifié vos lacunes, ce qu’il vous reste à faire et les questions encore en suspens. Votre esprit reste donc en éveil, prêt à faire un lien inédit avec tout ce qui pourra vous apporter des réponses, des solutions ou des idées nouvelles sur le sujet.
La technique des flash-cards
Le principe des flash-cards est ultra-simple : une information sur le verso d’une carte, une information sur le recto. Le principe est de réactiver facilement et régulièrement le lien associatif qui unit deux types d’information :
• une question et sa réponse ;
• une image et le mot qui la désigne ;
• un mot et sa traduction dans une autre langue ;
• une définition mathématique et sa formule, son graphique ou son schéma ;
• un écrivain et ses dates de naissance et de mort ;
• un peintre et la reproduction de l’une de ses œuvres majeures, etc.
Il existe de nombreux jeux de flash-cards payants dans le commerce (notamment dans le domaine de l’apprentissage des langues étrangères). J’ai néanmoins tendance à considérer que les meilleures flash-cards sont celles que l’on s’est confectionnées soi-même. Pour les personnes de profil pédagogique à tendance ou dominante kinesthésique, cela stimule en plus leurs compétences propres : manipuler, toucher, être actif et acteur du processus.
Vous prenez donc un contenu que vous souhaitez vous approprier, et vous réalisez toute une série de cartes : une information sur le recto et la ou les informations associées sur le verso.
Vous êtes plutôt « auditif » ? Inscrivez des mots et des phrases sur vos cartes.
Vous êtes plutôt « visuel » ? Privilégiez les images, les schémas, les photos ou les graphiques.
Imaginons que vous vous attaquiez à un chapitre de votre cours de mathématiques. Vous pouvez choisir de réaliser des cartes question/réponse : quelle est la définition de telle notion ? Par quelles étapes successives faut-il passer pour résoudre tel type de problème ? Quels sont les théorèmes utilisables pour démontrer telle chose ? Quelle est la formule de ceci ou de cela ? Etc.
En rédigeant vos cartes, vous stimulez votre mémoire kinesthésique, d’une part parce que vous « écrivez » vos réponses, mais également parce que vous vous mettez dans la position active de rechercher les questions les plus pertinentes à poser en fonction de votre contenu.
La technique des flash-cards favorise donc la mémoire en ce sens qu’elle aide à renforcer le lien associatif entre deux informations. Mais elle possède un autre atout : elle facilite le processus de réactivation des informations, car une fois que vos cartes sont confectionnées, vous pouvez les réutiliser de diverses manières :
• vous pouvez les réviser quand bon vous semble et en de multiples endroits (dans les transports en commun, pendant dix minutes entre deux cours, le soir avant de vous endormir…) ;
• vous pouvez envisager de réviser à plusieurs (vous mélangez les cartes réalisées par les uns et les autres et chacun pioche à son tour pour tenter de répondre aux questions…) ;
• vous pouvez également vous tester régulièrement (prendre cinq cartes au hasard et vérifier si vous avez bien mémorisé les réponses avant de consulter la réponse au verso…), etc.
Cette technique reste donc excellente quand il s’agit de mémoriser un grand nombre d’informations, notamment par cœur (en chimie, dans le cadre du concours de médecine, en langues…). Elle trouve cependant des usages multiples dans toutes les disciplines, car il est rare qu’un cours ne consacre pas une partie de son contenu à l’assimilation d’un certain nombre de connaissances de base sur un sujet, une période ou une problématique. Par contre, il ne s’agit pas d’une démarche qui vous conduit à améliorer votre compréhension d’un contenu. Pour ce faire, d’autres types de fiches de révision sont préférables à réaliser (voir chapitre 12).
La technique Pomodoro est très utile pour exploiter la propension qu’a notre cerveau à continuer à mettre en lien les informations après une période d’apprentissage. Elle permet également de planifier efficacement ses objectifs de travail, ce qui favorise la lutte contre la procrastination.
La technique des flash-cards permet quant à elle de faciliter le processus de réactivation des informations, ce qui a pour effet de favoriser la mémorisation à long terme des connaissances.
Chapitre 9 : le principe des pauses et des réactivations
L’idée…
Lorsque vous faites des PAUSES pendant vos séquences d’apprentissage, vous permettez à votre cerveau de poursuivre sans stress son travail de mise en relation des informations les unes avec les autres. Ces liens favorisent à la fois votre compréhension et votre mémorisation du contenu.
Sans RÉACTIVATION d’un contenu, le processus normal d’oubli vous conduit à perdre rapidement une part importante de ce que vous venez d’apprendre. Revoir, réutiliser ou expérimenter un savoir vous permet de l’inscrire progressivement dans votre mémoire à long terme.
Comment faire concrètement en sorte que le temps joue en notre faveur concernant nos objectifs d’apprentissage ?