UN JOUR QU’IL FAISAIT NUIT


Il s’envola au fond de la rivière.

Les pierres en bois d’ébène, les fils de fer en or et la croix sans branche.

Tout rien.

Je la hais d’amour comme tout un chacun.

Le mort respirait de grandes bouffées de vide.

Le compas traçait des carrés

et des triangles à cinq côtés.

Après cela il descendit au grenier.

Les étoiles de midi resplendissaient.

Le chasseur revenait carnassière pleine de poissons

Sur la rive au milieu de la Seine.

Un ver de terre marque le centre du cercle sur la cir­conférence.

En silence mes yeux prononcèrent un bruyant discours.

Alors nous avancions dans une allée déserte où se pressait la foule.

Quand la marche nous eut bien reposé

nous eûmes le courage de nous asseoir

puis au réveil nos yeux se fermèrent

et l’aube versa sur nous les réservoirs de la nuit.

La pluie nous sécha.