LE DERNIER THÉORÈME DE FERMAT

théorie en 30 secondes

Au XVIIe siècle, Pierre de Fermat, homme de loi et mathématicien amateur, travaillait sur un exemplaire de l’Arithmetica de Diophante lorsqu’il tomba sur une section concernant les triplets de Pythagore (carrés de nombres entiers s’ajoutant à un carré : 32 + 42 = 52). Une formule de ces genres de triplets apparaît dans les Éléments d’Euclide. Fermat affirma qu’aucun de ces triplets ne seraient trouvés si, au lieu de carrés, on utilisait des cubes, ou des puissances quatre, etc. Il écrivit sur son exemplaire de l’Arithmetica qu’il avait une preuve merveilleuse de son affirmation, mais que la marge du livre était trop étroite pour la contenir. Des centaines de mathématiciens passèrent des milliers d’heures à tenter de découvrir cette preuve ; au mieux, ils ne furent capables que de démontrer qu’une équation n’avait pas de solutions pour des exposants spécifiques. Plus tard dans sa vie, Fermat lui-même publia une preuve pour le cas n = 4. Des poids lourds tels Euler et Gauss prouvèrent aussi quelques cas spécifiques. Au début du XIXe siècle, Sophie Germain effectua la première tentative sophistiquée pour résoudre le cas général pour tous les n. Le dernier théorème de Fermat resta à l’état de conjecture jusqu’en 1994 lorsque le mathématicien anglais Andrew Wiles finit par le prouver.

CONDENSÉ EN 3 SECONDES

Il n’existe pas de solutions (non triviales) en nombres entiers à cette équation x n + y n = z n sin > 2. Il a fallu trois siècles aux mathématiciens pour prouver que ce simple énoncé est vrai.