Le balancier se balance lentement, de droite à gauche, du tic au tac. Les secondes sont longues, elles tombent avec patience, goutte à goutte, sans se presser. Et le visage de Pierre Desproges va de droite à gauche, lui, l’impatient : il ne sait pas rester en place.
Il ne savait pas attendre. Il voulait tout avoir tout de suite : les rires, le succès, l’argent, les filles et le vin.
La minute de Monsieur Cyclopède dure plus de soixante secondes.
Les secondes des horloges flamandes semblent plus lentes que les secondes frénétiques qui cliquettent dans mon réveil et dans ma montre énervée.