Ce fut sous le règne de François Hollande que ces personnages vécurent et se querellèrent ; bons ou mauvais, beaux ou laids, riches ou pauvres, ils seront tous égaux un jour, écrirais-je à la manière de Stanley Kubrick, à la toute fin de Barry Lyndon. Dans tous les événements qui seront relatés ici, il n’est pas une phrase, pas un fait, qui ait en quoi que ce soit été inventé ou même déformé. Certains noms ont cependant été modifiés. Principalement ceux du journal pour lequel j’ai longtemps travaillé et des personnages haut placés qui alors le peuplaient. L’important n’est pas tant de les identifier que de déterminer le rôle qu’ils auront joué au sein du système ayant abouti à la mise à sac entière d’un métier. Eux passeront, l’œuvre de destruction restera. Par cet artifice, j’ai aussi choisi d’ajouter la légèreté du romanesque à la vilenie bien réelle de certaines situations.